Prof de quoi?

Bon, c'est bien tout ça, mais quand commencent ses cours d'initiation à l'outil informatique, à lui ?

Mis à part le problème de l'extinction brutale, je vois rien qui soit répréhensible, et encore même l'extinction qui s'est mal passée peut être due a d'autres causes que l'utilisateur (genre mise à jour avec une batterie peu chargée).

- clé usb pas branchée, apparemment il a trouvé tout seul.
- "droits réservés", c'est peut-être les siens et cherche à éviter qu'un rigolo photographie et diffuse à tout va son boulot.

Du respect pour tes aînés !!
Oh, wait ...

Dans le style opposé, nous on en a eu un qui s'indignait qu'on en sache pas autant que lui sur le sujet qu'il enseignait (sachant que ça fait 15 ans qu'il travaille dessus et qu'il était sensé nous faire un cours d'initiation).

Résultat, il a fait son 2ème amphi vide (sans exagération), on est tous allé chercher des tutos sur le net qui nous on été mille fois plus utiles que ce type.

L'expression « droits réservés » signifie que le détenteur des droits d'une œuvre utilisée (dans un livre, par un journal, etc.) est inconnu mais qu'une somme d'argent forfaitaire est réservée à son attention s'il venait à se faire connaître à l'éditeur/la rédaction/etc.

Du coup, sur ses propres diapositives, c'est un peu un pebkac, oui.

C'est marrant mais ça ne m'étonne pas vraiment étant donné les qualités pédagogiques d'un nombre trop important de profs (notamment à l'université). Ce sont des machines à répéter pour certains, sans vocation ni plaisir. Un cours bien fait nécessite un grand investissement, beaucoup de travail et une écoute des étudiants. Beaucoup trop de profs se contentent de tirer la conclusion suivante lorsque ça fait 10 ans que chaque partiel se solde par des notes basses: "les élèves sont vraiment de plus en plus nuls ...". Oui des générations et des individus tous différents qui en arrivent aux mêmes résultats en suivant leurs cours, effectivement ce sont certainement les élèves qui sont nuls ...

@steph06: Tout est "répréhensible" etant donné que l'on est dans le cadre d'une présentation ou, tu en conviendra, un minimum de sérieux est exigé pour ne pas passer pour un PEBKAC, voire un manche.

1: Un arrêt "brutal est possible, mais la moindre des choses lorsque l'on fait une présentation est de préparer sa machine à l'avance ce qui implique entre autres la batterie chargée, un os en bon état qui ne mets pas 10 ans à booter. Donc pas d'excuse pour ne ps avoir reglé le pb de l'arrte brutal avant.

2: choisir la récupération système alors que le cours a déjà commencé. Perte de temps inutile dans la plupart des cas.

3: Faire appel à un tech (qui plus est en étant intervenant extérieur, perso je serait gené) et ne pas être foutu d'exposer le souxi, d'autant plus qu'il est loin d'etre insolvable.

4: Ash_Crow a bien résumé le probleme.

On ne sait pas non plus si ce sont ses diapos.

Ce n'est pas un PEBKAC. Mais, une méconnaissance du droit de la propriété intellectuelle. Enfin, peut-on vraiment lui en vouloir alors que beaucoup de français sont convaincus que seule la SACEM permet de légalement faire valoir nos droits d'auteur sur nos compositions musicales.

Pas mieux.

C'est pas si simple que ça.

Premièrement, du point de vue des enseignants à l'université, le niveau baisse, mais c'est juste une conséquence de l'augmentation des recrutements en grandes écoles, et de manière générale dans toutes les formations qui sélectionnent leurs étudiants. Mécaniquement, plus on est bas dans les choix des candidats (et généralement, l'université est en dernier), plus on se retrouve avec ceux qui n'ont pas le niveau pour passer les sélections -- delta les rares étudiants qui ont une idée arrêtée de leurs études, peu importe que ce ne soit pas un établissement de grande renommée, etc.

Deuxièmement, les réformes de l'enseignement sup depuis une bonne quinzaine d'années a deux effets pervers : pour "rationaliser" les dépenses, on refourgue aux enseignants-chercheurs un tas de tâches administratives pipi-caca pour lesquelles ils ne sont ni formés, ni censés les faire. Ensuite, on recrute moins, et les EC doivent faire des heures complémentaires. Or, dans l'évaluation des EC, ce qui permet de progresser, c'est la recherche. L'évaluation des enseignements tient en un critère : est-ce que l'EC a fait son service dû ou pas. Donc, beaucoup vont bâcler leurs cours pour retourner à ce qui est rentable pour eux : recherche et publications scientifiques.

Et pour finir, les enseignant-chercheurs à l'université n'ont pas de cours de pédagogie, d'où les disparités et les spécimens pitoyables qu'on peut y trouver.

Un problème survient : l'utilisateur fait appel à l'IT plutôt qu'à un élève dont il ne peut être sûr des compétences... L'IT résout le problème (ou alors le PEBKAC est mal expliqué...). Je vois pas le PEBKAC...
Problème de clé USB... Oups, je suis mal réveillé, je me rends compte du problème et le corrige de moi-même... Je vois toujours pas où est le PEBKAC.
Je projette des diapos sur lesquelles sont affichés des copyrights. Peut-être que j'ai demandé à l'auteur de ces diapos l'autorisation de les utiliser ? A défaut de plus d'infos, une fois de plus, il est où le PEBKAC ?
Bref, sans plus de précisions de la part de l'auteur, j'ai bien envie de voter CTLP...

@Freudo

Je partage certaines de tes remarques sur l'enseignement. Pour ton explication concernant le niveau et les grandes écoles, il ne faut pas non plus croire que les étudiants qui choisissent la fac sont tous ceux qui ont été refusés par les grandes écoles. L'université demande de grands efforts car on y est "libre", ce qui veut surtout dire qu'il n'existe presque pas d'encadrement et le système scolaire français étant bien fait, on s'occupe des plus forts et on tape sur les plus faibles. Le boulot des profs devrait être de faire progresser les plus faibles. J'ai eu l'occasion d'enseigner et, certes, la course aux articles et aux projets de recherche existe. Mais j'ai beaucoup de difficulté à penser que tous les enseignants chercheurs se cassent la tête pour enseigner et faire de la recherche quand certains sont là de 10h à 16h et s'accordent le droit de partir à 14h le vendredi après une semaine "surchargée". Des bosseurs, il y en a (pas assez malheureusement) et des profs qui permettent à leurs élèves de consulter leur copie aussi, mais peu également (cela s'explique par la qualité de la correction qui se fait parfois à la tête du client ou pour arrondir les différentes moyennes afin de cacher les résultats catastrophiques de tel ou tel groupe encadré par un(e) prof connu(e) pour la nullité de ses cours. Je ne conteste pas la baisse des budgets, très difficile à supporter pour les facs. Mais j'ai vu aussi des dépenses pour des petits fours, pour des Mac hors de prix (pour faire du traitement de texte et naviguer sur internet, le graphisme se limitant à du powerpoint ...) pour claquer le budget de projets de recherche (pas besoin d'acheter des données puisqu'on remplit les rapports de travaux vieux de 10 ans refourgués jusqu'à la nausée ou qu'on manie avec peu de brio, en plus, la masturbation intellectuelle). Côté technique et informatique, certains se prennent pour des novateurs en "développant" des modèles sous un tableur et sinon laisse ça aux ingénieurs car la "technique", c'est sale.
Enfin concernant la pédagogie, l'argument selon lequel ils n'ont pas eu de cours, c'est franchement trop facile. Surtout quand une majorité d'entre eux se prend pour la connaissance incarnée. Je n'ai jamais suivi de cours de pédagogie mais j'ai essayé d'écouter mes élèves et de les intéresser et les amuser. Mais forcément ça m'a pris plus de temps que de compter sur des cours torchés à la va-vite, soit-disant pour garder du temps pour faire de la recherche (quand on voit la qualité de certains projets, faut croire qu'ils passent leur temps ailleurs ...).
Concernant les budgets, de plus, une partie des enseignants-chercheurs ne supportent aucun contrôle, comme aucune remise en cause. Ils oublient qu'ils sont au service du public et qu'ils dépensent de l'argent public. Ils ont un emploi à vie et sont bien payés. Et le terme "pipi-caca" pour les tâches administratives est dégradant pour les personnes travaillant dans les administrations des facs. Mais c'est souvent le mépris qu'on retrouve de la part des profs envers ces personnes ...