Une personne que j'ai récemment rencontrée (soirée du nouvel an) m'a raconté avec verve comment il s'était cassé... on va dire la tête, à installer MS-DOS et Windows 3.1 sur son ordinateur (une machine à processeur Core i5, donc relativement récent), pour pouvoir jouer à des vieux jeux comme Duke3D. Cause que je trouve justifiée, étant donné que c'est un des meilleurs jeux jamais créé.
Ceci dit, il a un peu changé de couleur quand je lui ai montré comment je pouvais lancer le même jeu sous Windows 8. Il aura suffi de cocher la case "Lancer en mode compatible...". PEBKAC.
J'ai installé le nouveau Windows 8 sur l'un de mes ordinateurs hier soir (oui, je sais, c'est mal... Mais en fait, il n'est pas si mal niveau interface... Et puis il est rapide, et n'a pas encore planté en 24 heures. Ce qui pour un Windows, est un exploit en soi...). Bref.
J'ai donc fait toutes mes sauvegardes depuis le précédent Windows, etc. Mais juste avant de mettre le CD d'installation et de redémarrer l'ordinateur, j'ai eu la bonne idée de vérifier...
Ah oui, effectivement j'ai bien fait. J'avais placé mes sauvegardes dans un répertoire du disque C:.
Surtout de ma part, PEBKAC.
Mon meilleur pote, qui est admin dans une certaine administration chargée de trouver des emplois pour les jeunes, m'a rapporté le fait suivant :
Multiples appels pour signaler qu'Internet ne marche pas (on connait tous ça...). Il passe vérifier le tout, et effectivement, il constate ça ne fonctionne pas. Il vérifie les configurations, tout va bien. Puis il commence à revérifier les câblages réseaux. Il débranche tous les câbles du switch, et le réseau fonctionne à nouveau. Il les rebranche un par un, et à un moment donné, le branchement d'un câble a fait planter tout le réseau.
Il suit le câble, il fait le tour complet, et il retombe sur... le même switch.
Quelqu'un avait touché à ses branchements et avait fait une boucle. Cette personne ne s'est bien entendu pas dénoncée. PEBKAC.
Je suis en ce moment même en Égypte avec ma chérie. J'ai bien entendu demandé un accès Internet pour le séjour. L'ingénieur de l'hôtel (ingénieur ?) est monté dans la chambre avec un petit routeur Wi-Fi, qu'il a branché au téléphone de ma chambre (routeur Cisco, bien). Et j'ai eu assez rapidement la connexion.
Par contre, j'ai souri lorsqu'il a coché la case pour que le mot de passe Wi-Fi (qu'il entrait dans mon ordinateur) soit masqué pour que je ne puisse pas le voir. Bien entendu, j'avais besoin de connaître ce code pour pouvoir aussi mettre nos deux smartphones sur le réseau.
Le gars s'y est repris plus de dix fois, parce qu'il ne voyait pas ce qu'il faisait, et qu'il n'arrêtait pas de se tromper. Puis, quand il a enfin réussi, je n'ai eu qu'à aller dans les paramètres réseau pour récupérer le code et l'entrer dans nos téléphones. Ce code si dur à taper, et qui devait rester secret, était : "1234567890". PEBKAC.
Dans la conversation proposée précédemment, avec la même utilisatrice de PEBKAC, celle-ci me parle d'un fichier de plus de 5 Go qu'elle ne peut pas copier sur son disque dur externe (en FAT32). Je lui explique donc que le FAT32 a une limite sur les tailles de fichiers, et qu'il faut passer en NTFS pour pouvoir y placer ce gros fichier.
Elle me demande s'il est possible de fractionner le fichier, et de le recoller après sur le disque en question. J'ai donc dû lui expliquer que oui, avec des outils comme Winrar, il est possible de compresser et fractionner un fichier. Mais que si elle souhaite le recoller sur le fameux disque FAT32, il y a peu de chances que ça marche... PEBKAC.
Je discute à l'instant avec une charmante utilisatrice du site ici présent, par le biais d'un réseau social dont le nom implique un visage et un livre. Pendant vingt bonnes minutes, elles s'énervait contre son clavier, et effectivement je remarquais qu'elle écrivait de manière chaotique.
Au final, elle me dit : "Ah non en fait, c'est bon... C'est un clavier sans fil, et il était trop loin de son émetteur".
Et bien ma toute belle, j'ai l'honneur de dire qu'en plus des quelques PEBKACs que tu as posté, tu auras la chance d'être citée dans un... PEBKAC.
Je me rends au Service des Impôts. Arrivé dans la salle, je vois une pièce d'environ 30 m², cinq bureaux, un type qui dort sous son bureau, deux autres qui discutent en buvant le thé, et deux absents... Avec une queue pas possible de gens qui attendent.
Je demande ce qui se passe, et ils m'expliquent que les ordinateurs sont coupés à cause d'une panne de courant. Donc il y en a un qui dort, deux qui ne font rien et deux autres qui sont partis (comme quoi, l'administration est la même partout où l'on va).
Je regarde au plafond : les lumières sont allumées. Donc la panne de courant qui s'est produite est déjà passée... Je vais donc voir les deux qui ne dorment pas, et leur signale que de toute évidence ils peuvent reprendre le travail et s'occuper de mon dossier urgent.
On me répond : « Ah non, il y a eu panne de courant... On doit attendre que le responsable informatique vienne pour allumer les ordinateurs ! ». PEBKAC.
Pendant mon vol Nice/Istambul/Téhéran, j'étais assis à côté d'un gros barbu. Après avoir - avec difficulté - gagné la sanglante guerre de l'accoudoir, je lis tranquillement un bouquin. Mon adversaire vaincu engage alors la conversation en me demandant ce que je fais, d'où je viens etc. Je réponds vaguement que je suis dans l'import/export, de la construction, et que je m'occupe aussi de la sécurité des ordinateurs.
- La sécurité des ordinateurs ? Ça consiste en quoi ?
- Et bien, je fais en sorte que tout fonctionne comme il faut, et que des gens mal intentionnés ne puissent pas entrer dans l'ordinateur de votre entreprise pour y voler des données sensibles par exemple.
- Mais pour ça, il suffit de mettre un cadenas sur l'ordinateur, non ?
- ...
PEBKAC.
Je viens de m'acheter un Samsung Galaxy S3 tout neuf (j'avais déjà le S2, mais j'avais envie du S3). Donc je l'emmène à la maison, je le branche pour faire les mises à jours, et puis pendant ce temps je me mets à siffler l'air de Samsung pour m'amuser.
Et là, mon frère m'a demandé : « Ah, et alors quand tu siffles, ça met des trucs à jour ?... ». PEBKAC.
J'ai voulu faire une blague à une fille en plaçant un faux cafard (en plastique) sur le bord de son écran. La plaisanterie a fonctionné au-delà de mes espérances : elle a poussé un cri, puis a pris son clavier et a violemment frappé son écran.
À présent, elle essaye de séparer les morceaux du clavier et les morceaux de l'écran pour les recoller, et les refaire marcher.
Là, j'attends encore un peu avant de lui dire qu'elle n'a, de toute façon, aucune chance d'y arriver. PEBKAC.
Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».