Au lycée Don Bosco de Nice (c'était il y a très longtemps), le prof' qui nous formait à Autocad 12 (j'ai bien précisé que c'était il y a très longtemps) avait pour habitude d'appuyer sur le bouton d'arrêt d'urgence de la salle et de faire éteindre tous les ordinateurs d'un coup. Même en plein examen ! Selon lui, le but était de nous apprendre à sauvegarder régulièrement.
L'idée pouvait sembler bonne, mis à part les 47 machines qui sont tombés en panne au cours de l'année suite à ces arrêts brusques à répétition, dont trois justement en plein examen. PEBKAC.
Raconté par l'un de mes installateurs :
Dans une pièce de 30 m² des Sepah Pastaran (la police politique en Iran), ils ont installé deux climatiseurs de 100.000 BTU (unité d'énergie anglo-saxonne, ndlr) alors qu'une seule de 12.000 BTU suffirait largement. La raison : ils souhaitent que le serveur soit toujours froid, et que la climatisation soit redondante.
Alors que le serveur, lui, n'est ni protégé par un onduleur, ni redondant, ni rien de tout ça. Ainsi en entrant dans la pièce, on a vraiment très froid, et il y a de la condensation. PEBKAC.
Nous avons fourni une base militaire en climatiseurs, pour un peu plus d'une centaine d'appareils. Deux mois après la fin de l'installation, et à cause des ordres, des menaces, et de tout ce que l'on peut imaginer de la part des militaires religieux en Iran, nous allons à présent envoyer une équipe pour leur offrir une semaine de formation sur le fonctionnement de la télécommande d'un climatiseur.
OK, ce n'est pas des ordinateurs, mais toute une base qui ne sait pas se servir d'une télécommande à cinq touches, c'est quand même un sacré problème d'interface. PEBKAC.
Ce matin, je me rends dans la société d'un ami pour essayer d'arranger un petit problème qu'il rencontre sur l'ordinateur de sa secrétaire.
L'ordinateur en question (sous Windows XP sans Service Pack) n'a pas de licence valide, reboot assez régulièrement (après un BSOD, bien entendu), prend 37 minutes à démarrer (oui, j'ai chronométré), et plus ou moins autant de temps pour s'éteindre. Mais un "Power" rageur suffit aussi. L'antivirus est dépassé depuis longtemps, etc.
Je propose bien entendu de tout réinstaller, et de repartir sur une base saine. J'ai eu pour unique réponse : "Ah non, surtout pas ! On ne peut pas faire ça, on n'a pas le CD d'installation du logiciel de compta !...". PEBKAC.
J'avais dans ma valise un petit tournevis sonique (et oui !), offert par un ami qui avait fait un tour à Londres.
En revanche, le douanier iranien que j'ai vu à l'aéroport ne semblait pas connaître la série "Doctor Who". J'ai dû passer trois quarts d'heure à lui expliquer le fonctionnement du tournevis sonique... alors qu'il ne s'agissait que d'un simple jouet d'enfant. PEBKAC.
Vous saviez, vous, qu'une connexion Internet était absolument nécessaire pour surfer sur le Web avec un smartphone ? Bon j'avoue, je le savais moi aussi.
Par contre, le client tout rouge que j'ai vu cette après-midi en train de vouloir rendre son HTC au magasin, lui l'ignorait totalement. Mention spéciale au vendeur qui a su garder son calme devant ce client. PEBKAC.
Je rentrais d'un petit aller / retour de deux semaines à Nice. Pendant l'escale à Istambul (au passage, meilleur aéroport que j'ai jamais visité, et Turkish Airlines sont au top), je demande à la très (très) charmante jeune fille de l'INFORMATION à quelle porte je dois me rendre. Elle a cherché son clavier pendant plus d'une minute sans succès, puis elle m'a dit, un peu embêtée : "I don't find my keyboard...".
C'est là que je lui ai signalé que c'était de toute évidence un écran tactile. OK, pas de clavier, mais quand même un beau PEBKAC.
Il y a quelques mois, je me suis payé une superbe bête de course. Elle m'a coûté un bras, deux jambes, et j'ai du hypothéquer un testicule. Pour protéger un tel investissement, j'ai bien entendu acheté un onduleur.
Ça aurait été une idée merveilleuse, si hier soir, après une surtension qui a fait fumer l'ordinateur, je n'avais pas réalisé que j'avais branché l'ordinateur sur la mauvaise prise. PEBKAC.
Dans les commentaires que l'on peut faire aux logiciels Android de Samsung Apps, je ne peux pas utiliser de ponctuation parce que, je cite : "Vous ne devez pas utiliser de caractères spéciaux".
Au type qui a fait le logiciel, j'ajoute en plus de la constatation d'un niveau de français pitoyable, pour ne pas être fichu de faire inclure les ponctuations dans les commentaires : un gigantesque PEBKAC.
Je venais d'acheter un ordinateur portable. Bien entendu, ma première action, à l'intérieur même du magasin, est de retirer le petit logo Windows 7 collé dessus. Et là, un type me demande si Windows allait continuer à fonctionner sans l'autocollant.
J'ai ri de sa très bonne blague jusqu'à ce qu'à son expression, je comprenne qu'en fait, il était on ne peut plus sérieux. PEBKAC.