En week-end chez mes parents, j'ai utilisé leur ordinateur portable pour aller voir mes mails. En éteignant le portable, j'ai replié l'écran. Ça devait être la première fois qu'il était replié, car j'ai eu un SMS de ma mère le lendemain qui me disait "d'arrêter de faire n'importe quoi avec l'ordinateur de la maison, et de remettre en place l'écran lorsque je reviendrai le week-end suivant". PEBKAC.
Pour le travail, je demande souvent l'adresse e-mail de certaines personnes. On me répond systématiquement qu'ils n'en possèdent pas, mais qu'ils ont Facebook.
Mais pour s'inscrire sur ce site, il faut bien une adresse e-mail, non ?... PEBKAC.
J'étais en train d'examiner le code HTML d'une page sous Notepad++, quand on me demande ce que je fais.
Je réponds rapidement : « C'est le code de cette page, là », en pointant du doigt le navigateur.
Froncement de sourcils de mon interlocuteur, puis son visage s'éclaire soudainement : « Mais... C'est génial ce truc là ! Tu peux l'éditer et enregistrer... Mais alors, tu peux pirater n'importe quel site Internet comme ça !... ». PEBKAC.
Il y a désormais longtemps, lorsque j'étais au collège, le réseau informatique avait une configuration dont j'aimerais penser qu'elle est originale. À savoir pas d'antivirus, et tous les comptes avaient les droits d'administrateur sur tous les ordinateurs (autres que les serveurs, tout de même).
Mais j'ai mieux : ceci était un choix conscient de l'administrateur, selon qui « restreindre les droits serait plus emmerdants pour les élèves », « les antivirus ne seraient bon qu'à ralentir les ordinateurs », et qui préfère programmer un hack pour chaque virus qui apparait (en général un script qui fait un peu de nettoyage au démarrage).
Le tout sous Windows XP, épaulé par Internet Explorer 6. Et tout ça n'a pas changé en 2012, visiblement. Je vous laisse imaginer la proportion de machines HS et le temps passé à les réinstaller de fond en comble.
Malgré tout le respect que j'ai pour l'administrateur, très bon en tant que prof de maths... PEBKAC.
Il y a quelques semaines, je discutais avec une personne qui avait une adresse e-mail mais ne la donnait à personne, par souci de protection.
Une autre dame est intervenue pour abonder en son sens, en disant que c'était important de se protéger, ajoutant : "Moi-même, avant d'éteindre mon ordinateur, je ferme chaque application ! J'ai une amie qui ne les ferme pas ! Vous imaginez si quelqu'un allume son ordinateur, et tombe sur toutes ses applications encore ouvertes ?".
Seule contre toutes, ce fut difficile. PEBKAC.
Aujourd'hui, notre prof' d'espagnol a décidé de nous montrer un
"document vidéo". Elle branche donc sa clé USB (qui semblait d'ailleurs provenir d'un Mac au vu du dossier '.trashes'), cherche sa vidéo pendant 30 secondes, et finit par cliquer sur... un raccourci en *.wmv.
Après lui avoir signalé l'erreur, elle m'a quand même répondu : "Mais pourtant, ça marchait ce matin chez moi...". PEBKAC.
Je suis gérant d'une entreprise d'informatique, et j'ai récemment vendu une machine à un client. Nous avons papoté un peu le jour où il est venu, et je lui ai dit : "Surtout, si vous avez des questions vous m?appelez, je suis à votre service".
Il me rappelle le lendemain, et me dit : "Heu... La machine ne marche pas, car après 5 secondes l'écran s'éteint...". Il me ramène donc son PC accompagné de son écran, pour tester.
Et bien, le vendredi il m'a donc acheté un PC... et le samedi un écran. Dommage. PEBKAC.
Première journée de formation en développement Web, l'enseignant nous demande quelques exemples de langages de programmation fréquemment utilisés sur la toile.
L'une de mes camarades s'exclame alors : « Le BBCode ! ». PEBKAC.
Le premier PC digne de ce nom venait d'arriver dans la famille (sous Windows 95), avec beaucoup de composants nouveaux à découvrir, dont un lecteur de CD-ROM. Lors d'un (très long) démarrage de la machine, l'envie me prend d'appuyer le bouton d'ouverture de ce lecteur.
Cela m'a valu remontrances et malédictions du paternel, car j'avais "déstabilisé Windows en lui manquant de respect". J'ai par la suite été désigné responsable des nombreux plantages de cet ordinateur, et ce jusqu'à ce qu'il soit formaté pour y installer Windows 98. PEBKAC.
Les responsables d'une école nous contactent pour obtenir des renseignements. Comme leur demande est un peu particulière, notre secrétaire leur recommande d'envoyer un e-mail au service concerné. Elle lui indique l'adresse, merci et à bientôt.
Un peu plus tard, l'institutrice rappelle en annonçant que l'e-mail indiqué ne fonctionnait pas. On l'épelle à nouveau en utilisant des prénoms (I comme Isabelle, N comme Nathalie...), sans plus de succès. Jusqu'à ce que la collègue de cette dame ne trouve la solution : « Bah évidemment que ça ne marche pas, tu n'as pas mis le HTTP devant ! ».
Oui, l'institutrice saisissait l'adresse e-mail dans la barre d'adresse de son navigateur. PEBKAC.