Ayant travaillé à une époque pour un ministère, j'ai toujours accès à leur site de partage de documents.
Aujourd'hui, je reçois un e-mail intitulé : « Espace Collaboratif xxx – Ne pas répondre », adressé à une adresse en « xxx.gouv.fr », probablement une liste de diffusion où je n'ai rien à faire. Petit PEBKAC, mais c'est pas dramatique.
Les 58 personnes affiliées à divers organismes gouvernementaux qui ont répondu « OK », « Merci de me retirer de cette liste », ou encore « Vous n'avez pas vu qu'il y avait marqué "Ne pas répondre" ? » en adressant le message à la liste de diffusion, eux, en sont de beaux. PEBKAC.
Il y a deux ans, pendant une réparation en atelier :
« Bonjour.
– Bonjour, heu, voilà… J'ai un soucis avec l'écran de mon PC portable.
– Il ne fonctionne plus ?
– Hum… Plus trop, non !
– Comment ça ? Passez-le moi, je vais regarder ça. »
À ce moment j'ouvre le capot du PC, et vois une énorme trace de poing sur l'écran.
« … Impulsif, monsieur ?
– Ouais ! L'ordinateur a planté, j'ai planté moi aussi ! »
PEBKAC.
Afin d'alléger le poids de documents à envoyer par e-mail, mais surtout de simplifier la procédure, un de mes amis conseille à un autre ami de tout zipper dans une archive (le format étant peu critique ici).
Il est content, mais un peu... Il doit toujours envoyer tous les documents zippés un par un. Ce n'est pas faute (j'étais là) de lui avoir bien dit de mettre « tous les documents dans une seule et même archive », et même de lui avoir montré comment procéder. PEBKAC.
En effectuant un paiement en ligne avec ma carte bancaire (qui n'a pas de prix), j'ai été redirigé vers le site de ma banque (à qui on demande plus), pour une identification en deux étapes via l'envoi d'un SMS. Une fois le code saisi, on me demande de créer un compte en saisissant un mot de passe « comportant entre 6 et 10 caractères alphanumériques, sans espace, sans accent, sans caractère spécial, et avec au moins 1 lettre et 1 chiffre ».
Une procédure censée sécurisée, qui traite des millions de paiements par jour.
Ah, et en plus, les champs de mot de passe du formulaire sont affichés en clair. PEBKAC.
Sur un forum, un membre poste un lien pour montrer les photos de l'une de ses réalisations, qui sont stockées sur DropBox dans son dossier public. Le lien qu'il a fourni : « https://www.dropbox.com/home/Public ».
C'est bien, si jamais il me venait à l'idée de cliquer dessus, je me retrouverais dans mon propre dossier public. PEBKAC.
Pendant des années, et ce même quand j'étais technicien de maintenance informatique pour des particuliers, je restais persuadé que l'ADSL fonctionnait en réception par un réseau hertzien et que seul l'émission se faisait par la ligne téléphonique. Un peu comme le principe d'Internet par satellite, mais dont les relais se trouvent à terre. PEBKAC.
J'ai souhaité réinstaller Windows 7 aujourd'hui. Mais il rencontre un obstacle : il n'a pas de pilote pour le disque dur.
Le programme d'installation a donc une idée lumineuse : en chercher un sur le disque dur. PEBKAC.
Mon cousin de 11 ans a installé Linux (bien !). C'est un Ubuntu (OK, moins bien, mais bien quand même...). Pendant mon absence, il a eu un petit soucis avec le dual boot, et il a donc emmené son ordinateur chez son revendeur.
Ledit revendeur lui a dit, le lendemain : "Mais Linux, c'est pour les gens qui programment ! Toi tu ne programmes pas, alors je l'ai effacé".
J'ai bien quelques mots pour définir ce type, mais le seul que je m'autorise ici est... PEBKAC.
Pour montrer nos projets aux clients, nous avons un serveur dédié où nous mettons leurs dossiers, pour qu'ils puissent se faire une idée de chez eux. Elle sert également à mon cher patron, qui stocke ses photos de classe <fillenue>. Mais inutile d'insister, vous n'aurez pas l'adresse de ce serveur...
Quelle protection particulière a-t-il mise en place, pour éviter que ses clients ne tombent par inadvertance sur ce dossier « personnel » ? Ce n'est pas une question de droits d'accès, de filtrage, et encore moins de login. Non.
Il ne leur divulgue pas l'adresse du dossier mis à la racine, qui est « porno ».
Je l'ai su quand l'un de nos clients s'est vu attribuer le dossier « promo », et qu'il a évidemment mal tapé l'adresse. PEBKAC.
Souvenir d'une époque lointaine où les disquettes existaient encore. Je m'occupais du support pour un logiciel installé dans une mutuelle.
Appel d'une agence en région, je demande à la personne de réinstaller le logiciel en utilisant les disquettes qui lui ont été fournies.
Clairement l'utilisateur a du mal avec son PC mais au bout d'un bon quart d'heure, j'arrive à lui faire démarrer l'installation. J'ai dû tout lui détailler et il suivait scrupuleusement toutes mes instructions.
Bref, la première disquette est passée et le programme d'installation demande d'insérer la seconde.
L'utilisateur : "Je fais quoi ??".
Moi : "Insérez la seconde disquette puis appuyez sur ENTREE"
L'utilisateur : "je n'y arrive pas, est-ce que je dois d'abord enlever la 1ere disquette????"