Ma femme (que nous appellerons Marcelle) s'est mise en tête d'avoir le même fond d'écran sur son téléphone que sur son ordinateur. Je la vois manipuler son smartphone et je me dis, ravi, qu'elle a su utiliser une des fonctions permettant de relier son téléphone à son PC, qu'elle a ainsi récupéré la photo et qu'elle est train de finir de la mettre en fond d'écran.

Non non, elle a photographié le Bureau Windows avec la photo de ses petits enfants et toutes les icônes, et elle bidouillait lamentablement pour mettre la photo à l'échelle de l'écran du téléphone.

Je précise par ailleurs que Marcelle a travaillé au SAV informatique d'une grande enseigne de produits culturels, et qu'elle était chargée de diriger les clients vers les bons techniciens en fonction des pannes décrites par les utilisateurs.
Pour moi qui y ait cru, et pour elle qui est toujours aussi nulle, malgré plus de vingt ans de formation au quotidien... PEBKAC.

Nous sommes dans les années 90. Marcel est le chef d'un grand service d'un ministère régalien de l’État. Quelques jours après son arrivée, il réclame un ordinateur portable. Nous sommes un peu étonnés de cette demande, vu qu'il dispose d'un poste relié au réseau et d'un secrétariat conséquent. Mais c'est lui le taulier, et il a droit de vie et de mort sur nos carrières !

Le week-end, le portable disparaît bien évidemment avec son détenteur. Il réapparaît le lundi, et dès sa connexion au réseau, provoque de multiples alertes virales de toutes natures. Eh oui, Marcel a un fils qui non seulement utilise le portable administratif de Papa, mais est certainement à l'origine de la demande.
Dans mon service, c'est le jeu de la patate chaude : "C'est toi qui va lui dire !", "Non, c'est toi !". Au final, personne ne lui a jamais rien dit, et nous avons procédé tous les lundis au nettoyage de la machine et à la réinstallation de l'antivirus. Pour Marcel et son fils, PEBKAC.

Il y a fort, fort longtemps, je dispensais une formation à un groupe de stagiaires avec l'objectif de passer de l'environnement Dos à Windows. J'ai intégré dans cette formation une dame d'âge mûr, que nous appellerons Marcelle. Dès les premières heures, je les confronte à l'utilisation de la souris, par l'intermédiaire des jeux gracieusement fournis par Bill G.

J'interviens une première fois après un virulent "Ça marche pas !...". Marcelle tient la souris du bout des doigts, en l'air, à environ 20 centimètres du tapis de souris.

Tout va bien pendant quelque temps, et je constate qu'elle a arrêté de travailler à son Solitaire. Marcelle se justifie et me dit : "C'est fatigant". Je lui propose que l'on revoit ensemble sa position de travail, et je dois baisser son coude jusqu'à une position normale car elle le tenait en l'air, dans une position effectivement extrêmement fatigante. PEBKAC.