1998 : spéciale dédicace nostalgique. Je suis au siège, 92, de cette jeune société de télécom au nombre carré. La filiale est au centre de Paris.
Jeune technicien, je me débats avec mes serveurs et mes 60 utilisateurs. L'assistante du Directeur de notre filiale Télécom Italia, bras droit du PDG, m'appelle d'urgence : plus d'image ! Un dossier à présenter dans un meeting dans deux heures. Impossible de terminer le boulot, c'est une affaire de vie ou de mort (ma propre mort, si je ne viens pas de suite).
Je lui fais vérifier au téléphone les branchements, les boutons, les voyants… Le câble d'alimentation ne s'est pas défait, l'ordinateur tourne-t-il toujours, etc. ? Oui oui, jeune homme, à mon âge je sais quand même faire ces vérifications ! Bon, j'arrive. Je traverse Paris à pied et en métro.
Je débarque, passe la tête face à l'écran, appuie sur le bouton en bas, l'image apparaît.
« Ah, je ne savais pas qu'il y avait un bouton sur l'écran, je cherchais sur l'ordinateur ! ».
Je m'écrase, je tiens à ma place… PEBKAC.