Quand j'étais petite, je pensais que les fichiers dans la Corbeille ne prenaient plus de place dans l'ordinateur. Lorsque mon ordinateur de l'époque était plein, je mettais mes images de poneys et dessins animés dans la Corbeille, pensant ainsi libérer de la place pour d'autres images.
Jusqu'au jour où mon père a vidé la corbeille. Pour moi, PEBKAC.
Après le professeur d'anglais apparemment technophile qui éteint l'ordinateur en appuyant sur le bouton « Arrêt » sans passer l'OS, je suis fière de vous présenter mon professeur d'histoire, certes moins technophile, qui stoppe les « bruits agaçants de la machine » en débranchant tous les câbles branchés sur celle-ci. Et en arrangeant toute l'installation, vieillotte. PEBKAC.
En cours d'anglais, le professeur que je considère le plus sympathique, mais aussi le plus moderne de tous mes profs, m'a profondément déçue : l'ordinateur de la salle faisant du bruit, il a décidé de l'éteindre. À la sauvage. PEBKAC.
Sur les quatre ordinateurs de la salle de travail de la prépa, j'ai toujours affaire à la même élève qui veut imprimer ses cours. L'imprimante par défaut étant « PDF Creator » (inchangeable par les utilisateurs plus longtemps que le temps d'une session), l'informaticien a mis une feuille sur le mur avec la marche à suivre pour permettre d'imprimer réellement ses documents.
Mais cette élève, malgré la fiche, et malgré mes conseils répétés (qu'elle vient quémander après une dizaine d'envois qui ne donnent rien), s'obstine à vouloir utiliser l'imprimante par défaut, s'étonnant chaque fois que ça n'imprime pas, et qu'elle ait des formulaires étranges à remplir. PEBKAC.
Mon père m'a accusé de rester devant l'ordinateur jusqu'à des heures "impossibles" (minuit), alors que je suis censée me coucher à 21h45, dernier délai.
Cette accusation est bien entendue fondée, et au cours d'une dispute, mon père a dit vouloir vérifier mon historique de navigation, tout en précisant bien qu'il ne tolèrerait pas d'historique vide.
Malheureusement pour lui, je suis passée entre les mailles du filet : c'est tellement simple de supprimer uniquement les sites aux horaires accusateurs. PEBKAC.
Après avoir visionné une vidéo sur YouTube en classe à l'aide du vidéoprojecteur, notre professeur relève l'écran souple pour noter quelques mots de vocabulaire au tableau.
S'étonnant que l'image apparaisse encore sur le tableau de façon persistante, elle râle sur le fait de ne pas pouvoir écrire de façon lisible pour les élèves. Finalement, elle ferme toutes les fenêtres ouvertes, pour atteindre le Bureau au fond d'écran bleu uniforme. Elle écrit ses notes, puis au moment de revenir à la vidéo, se plaint de « toutes ces manipulations longues et pénibles ». PEBKAC.
En plein nettoyage de mon ordinateur dont la mémoire libre se réduisait inexorablement, je désinstalle des applications que je n'utilise plus.
Je tombe sur « Microsoft Office - Démarrer en un clic ». Pleine de suffisance (« Pff, c'pour les noobs, ça ! »), je le désinstalle, ce qui entraîne la désinstallation de Microsoft Starter.
Je ne m'en soucie pas, jusqu'au moment où je réalise que tous mes fichiers *.doc sont illisibles.
Ah oui... « Starter », c'est la licence gratuite. PEBKAC.
Bannie de l'ordinateur familial à cause de mes jeux vidéo « qui prennent de la place et bousillent l'ordinateur » depuis plusieurs mois, j'observe depuis quelques temps des publicités qui s'ouvrent sans raison, toutes fenêtres fermées. De plus, mes parents se plaignent de plus en plus de la lenteur de la machine, qui - quoique vieillissante - reste un bon modèle.
Je finis par tout de même y jeter un œil, et je découvre un nombre incalculable de barres d'outils (n'apparaissant bien entendu pas sur le navigateur), des programmes indésirables comme "OfferBox" que tous les membres de la famille nient avoir installé, et une licence Avast! dépassée depuis bien trop longtemps, entre autres perles. Désespérée, je lance un scan qui révèle environ 80 virus et malwares.
Parce qu'interdire l'accès de l'ordinateur à la seule personne qui s'en occupait, c'est un peu... PEBKAC.
En cours, je reçois soudainement un SMS de mon fiancé, en deuxième année d'IUT : "Mon clavier de PC est mort... Journée de merde...".
Cherchant à en savoir plus, je finis par apprendre que monsieur "récurait la poussière" de son clavier à l'aide d'un compas, et a malencontreusement heurté la carte de données. PEBKAC.
Alors que mon père utilisait mon ordinateur pour montrer des photos à la famille, il m'appelle en panique : apparemment, le port USB ne fonctionne plus.
Après rapide vérification, il a été de mon devoir d'indiquer à mon père que ça, c'était un port Ethernet. PEBKAC.