Aujourd'hui, TP d'informatique : nous devons recopier un lien TinyURL qui mène à Dropbox. Ma voisine, complètement perdue, me demande quoi faire. Un peu étonnée, je lui explique qu'il faut taper l'adresse affichée :

« Mais où ?
– Dans ton navigateur…
– Ah, oui ! Merci ! »

Et bien entendu, j'ai eu le droit pendant tout le TP à des questions fort intéressantes comme : « C'est comment qu'on met (sic) en gras déjà ? ». PEBKAC.

Entendu en face de moi, dans la salle informatique de mon établissement :
« Ici, c'est Internet ou c'est Google ? »
Ici, c'est… PEBKAC.

J'entendais ma mère râler à travers la cloison, à propos de l'ordinateur familial : connaissant la bête, j'allais me lever et voir ce qu'il en était, lorsqu'elle a ajouté : « C'est vraiment grave les problèmes avec cet ordinateur, j'essaie mes deux mots de passe habituels, et aucun ne marche ! ». PEBKAC.

Alors que le silence règne dans la maison, j'entends soudainement mon petit frère entamer un compte consciencieux qu'il clôt à environ soixante, avant de râler et de dire : "Encore quarante !".

Intriguée, je le rejoins pour découvrir qu'il est devant l'ordinateur, en train de compter les mots de son document Word. PEBKAC.

Pour la septième fois de cette heure-ci, j'ai dû me lever pour dépanner ma mère sur l'ordinateur familial. Lorsqu'elle m'a rappelé une huitième fois – alors qu'elle sait que je suis en pleines révisions pour mes partiels – j'ai râlé, disant que non, je n'étais pas la maintenance informatique de la maison.

Elle m'a bien sûr sommé de venir, ce que j'ai dû faire bon gré mal gré. Elle m'a alors demandé pourquoi elle ne pouvait pas modifier le document qu'elle venait de recevoir par e-mail. Et bien entendu, elle n'avait pas pensé à appuyer sur le bouton "activer la modification". PEBKAC.

Ma mère m'a demandé de l'aider pour deux impressions, qu'elle ne parvenait pas à faire.

La première était un document Word, mais en le lançant, l'ordinateur affichait que l'imprimante était occupée. Ayant un bon réflexe, elle a regardé dans la liste des impressions en cours… Mais celle-ci était vide. Elle s'est donc énervée sur ce « stupide ordinateur qui fait n'importe quoi », avant que je ne lui fasse remarquer que sur l'imprimante même, un processus de copie avait été mis en pause. Copie annulée, problème réglé.

La seconde impression à effectuer était celle d'un e-mail, mais ma mère sélectionnait l'impression de toute la page Web. Son e-mail n'apparaissait donc qu'à moitié, mais « c'est la faute de l'ordinateur, au boulot ça fonctionne ». J'ai donc ré-expliqué pour une énième fois le principe du copier/coller, et la règle d'éviter d'imprimer intégralement une page Web plutôt qu'une portion. PEBKAC.

Intriguée par le fond d'écran bleu hideux de mon frère, je m'empare de son ordinateur pour lui en mettre un plus convenable. Premier constat, le clavier et l'écran sont sales. Plus sales même que sur les machine publiques que j'ai pu voir au lycée, par exemple. Premiers grincements de dents.

L'ordinateur est le plus récent et le plus puissant de la maison, mais il est aussi le plus lent. En effet, je compte une dizaine de toolbars, quatre navigateurs Web (mais d'après mon frère, « il n'y a qu'IE qui marche »), et des programmes farfelus pour « rendre Internet plus rapide ». Seconds grincements de dents.

Je pose des questions, demande des explications. L'intéressé me répond : « Mais je ne fais rien, je ne télécharge rien, je joue juste à des jeux sur Internet ! ». Troisièmes grincements de dents.

Je crois que la liste est déjà affligeante, mais en postant ici, je réalise qu'il faut forcer sur la plupart des touches du clavier pour faire apparaître un caractère. Là, petit frère, je crois que tu es un vrai... PEBKAC.

Les prépas sont dans mon école, dans un bâtiment séparé des lycéens. Très bien pour le calme, moins bien pour les responsables maintenances, qui rechignent à traverser quelques rues pour venir nous dépanner.

Voilà deux semaines que l'imprimante est bloquée, plus d'une centaine de documents en file d'attente : le premier bloque tout le reste. Étant considérée comme celle « kissikoné » par mes camarades, on m'a appelée à la rescousse. Rien de bien compliqué, après tout : annuler toutes les impressions dans un premier temps, puis tester si le problème venait bien de là.

Malheureusement, depuis nos sessions privées, il nous est impossible d'annuler une impression lancée par quelqu'un d'autre que nous. Et il est difficile de courir après tous les élèves, éparpillés dans une demi-douzaine de classes de cinquante. Pour les administrateurs fainéants ainsi que nos sessions trop limitées, PEBKAC.