Il y a quelque temps, mon poste était victime de déconnexions intempestives du réseau qui nécessitaient l'intervention du responsable informatique du lycée pour le rétablir, ce qu'il faisait relativement vite et bien.
Mais cela arrivait tellement souvent que, lassé de traverser la moitié du lycée pour une manipulation de quelques secondes, il a décidé de me montrer la marche à suivre : monter à l'étage supérieur où se trouve la salle informatique du CDI, vérifier dans l'armoire de brassage si la diode du switch correspondant à mon bureau est bien allumée, dans le cas contraire débrancher la prise de ce dernier, attendre dix secondes et le rebrancher.
Rien de bien compliqué, sauf que cette fameuse prise électrique située juste au-dessus d'un poste informatique est à portée de main de tous ceux qui ont accès à la salle informatique… Autrement dit, tout le lycée.
Pour laisser à des élèves le pouvoir de priver les bureaux de réseau en débranchant une simple prise : PEBKAC.
En surveillance d'examen, une collègue vient me convoquer de la part de la proviseur adjointe, pour régler un problème informatique au secrétariat des élèves. L'informatique n'est toujours pas mon domaine de prédilection, mais puisque je suis connue pour être la "magicienne" du lycée, je m'y rends de ce pas.
Arrivée au bureau, les deux secrétaires et la proviseur adjointe me désignent un document Word dans lequel elles souhaitent supprimer une simple ligne horizontale (probablement un modèle de document établi dans les années précédentes par une autre secrétaire). Cela fait un bon quart d'heure qu'elles essaient de l'effacer l'une après l'autre, sans succès.
Il m'a suffi de prendre la souris, de placer le curseur avant la ligne, et d'appuyer sur "Suppr".
Et 1, et 2, et 3 PEBKAC.
Les vies scolaires du lycée dans lequel je travaille sont toutes équipées en postes informatiques désignés par un nom et un numéro, qui correspondent également à l'identifiant de la session s'affichant en clair au démarrage. Le mot de passe de la session est identique à l'identifiant, et ne peut être changé à moins d'être administrateur sur la machine, ce qui n'est évidemment pas le cas.
Avec un système aussi simple que recopier ce qui s'affiche à l'écran, n'importe qui peut accéder à n'importe quel ordinateur de n'importe quelle vie scolaire et aux informations « sensibles » qu'ils contiennent. PEBKAC.
Dans le lycée où je travaille, le logiciel de gestion des emplois du temps demande régulièrement des mises à jour, qui sont notifiées automatiquement au lancement de l'application : il faut valider le téléchargement et ensuite l'installer, il n'y a que deux clics à faire au même endroit. Ce n'est pas très compliqué, il suffit de lire les boîtes de dialogue.
Mais la CPE clique systématiquement sur « Fermer » à l'étape d'installation (sans la terminer donc) et se plaint que « Ça ne marche plus ». Et évidemment, lorsque je lui montre une énième fois la manipulation et le gros bouton "Installer", elle rétorque : « Ah ça n'était pas là avant ! ».
Trois ans que je travaille pour elle, trois ans que je lui montre comment faire, et trois ans de mauvaise foi. PEBKAC.
Assistante d'éducation dans un lycée, une CPE m'appelle pour me dire qu'elle n'arrive pas à entrer dans le logiciel de gestion des absences 2012, qui pourtant fonctionnait très bien la veille.
Arrivée devant son écran, je vois profusion d'icônes de raccourcis des logiciels des années précédentes, éparpillés un peu partout (un peu de ménage s'impose), tandis que trône un ".exe" en plein milieu du Bureau.
J'ai tout de suite compris le souci : au lieu de cliquer sur le raccourci "2012" noyé parmi les autres, elle lançait à chaque fois l'installation du programme déjà présent sur la machine. PEBKAC.
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