La connexion Internet de ma résidence est gérée comme dans beaucoup d'endroits par un portail captif. Outre la gestion technique catastrophique caractérisée par erreurs de redirection grossières et la mise en page hasardeuse; je viens de constater, à la suite d'une faute de frappe dans mon identifiant (le numéro de mon appartement, à deux chiffres), que l'on m'a affecté d'office le même mot de passe que celui du voisin. Sans possibilité de le changer, bien entendu. PEBKAC.
Un ami vient de me soutenir mordicus qu'en bricolant quelques trucs en PHP sans formation, j'étais dans l'illégalité.
Selon lui, pour « régulariser » mes activités, je dois d'urgence acheter une « licence de programmeur ». PEBKAC.
Je gère une plateforme d'échange de cours pour ma promo, sous Pydio (que je vous conseille fortement), avec un compte (limité) dédié aux visiteurs. Aujourd'hui, un de mes comparses m'a contacté pour me signaler qu'il n'arrivait pas à se connecter avec le compte public, avec une erreur de mot de passe. Incrédulité, il s'agit du premier souci du genre.
Après lui avoir demandé si il était sûr d'avoir recopié correctement le couple login/password, je me mets à essayer de reproduire le bug, et éventuellement tenter de le corriger.
Après trois heures passées à investiguer, il me contacte de nouveau : « Oups, j'avais mis un accent à "étudiant", désolé… Je n'avais pas vu que tu avais fait une faute à ce mot ».
Retenez-moi… PEBKAC.
Devant ma vingtaine d'onglets de navigateur ouverts, mon frère vient de me hurler assez peu subtilement de tout fermer « parce que je monopolise la connexion ». Ces onglets étaient au passage des pages de Wiki, et complètement chargées.
Dans sa barre de notifications, un µTorrent à plein régime. PEBKAC.
Vous connaissez tous des gens qui téléchargent l'intégralité de leur musique sur YouTube. Cette fois c'en est trop, je me suis lancé dans une tirade contre la chose, avec une tartine de texte argumentée du mieux que j'ai pu.
Ô joie, la première réponse rejoint ma pensée ! Selon son auteur, la qualité audio est très importante, et il faut donc éviter de descendre sous les 320 kbps. Pour ce faire, il suffit… de ré-encoder un fichier de qualité inférieure avec les bons réglages.
Je ne désespère pas. PEBKAC.
Souvenir de quelques bricolages sur une page Web personnelle sans prétentions : c'est seulement après avoir passé trois heures à essayer d'exécuter correctement un code Google Analytics, sans succès, que je me suis rappelé de l'activation de l'extension « Ghostery » sur mon navigateur. Extension qui bloque, entre autres, ces mêmes scripts distants.
Détresse passagère, et… PEBKAC.
Je viens de voir (et entendre) l'infamie suivante des doigts et bouche de mon frère, installé à côté : « Put*** d'Avast!, fais ton boulot et arrête de m'envoyer des messages ! ».
Ce « message » qui traitait de la fin de la licence, en rouge et en majuscules, avec un gros : « Vous n'allez plus être protégé ».
Voilà pourtant plusieurs années que je répète inlassablement de « lire les messages avant d'ouvrir sa bouche ». J'attends avec impatience la suite… PEBKAC.
Mon frère souhaitait copier un jeu (une version piratée issue d'un de ses amis) qui pesait dans les 18 Go, vers l'ordinateur d'une amie connectée sur le réseau local.
Petit florilège de tentatives sélectionnées :
- Monter l'image disque sur un lecteur virtuel, copier un raccourci vers ce lecteur sur une clé USB, et tenter de lancer le tout sur l'autre PC,
- Chercher l'exécutable du jeu, le copier, et tenter de le lancer sur l'autre PC,
- Tenter de copier/coller « à la bourrin » le dossier d'installation du jeu, réaliser que ça ne rentre pas sur la clé USB 1 Go, déplacer dossier par dossier (pour au final en oublier),
- Même procédé que la précédente, avec l'image disque décompactée.
Au final, ils ont joué en écran partagé. PEBKAC.
Depuis bientôt un mois, l'ordinateur d'une connaissance est victime de gros freezes et plantages, conséquences d'une utilisation plus qu'hasardeuse de l'appareil.
En me proposant pour sauver son âme de la dévastation éternelle, j'ai obtenu la réponse suivante : « Non il n'y a pas de souci, il marche parfaitement : il faut simplement que j'appuie sur le bouton "Reset" et il marche à nouveau. Arrête de voir du mal où il n'y en a pas !... ». PEBKAC.
Un ami, informaticien pas menti de son état, a eu hier une brillante idée. Devant son ventirad gravement encrassé, il l'a passé au jet d'eau avant de le dépoussiérer. C'est bien mignon et plus facile, mais une fois rebranché, l'amalgame de poussière humide combiné au ventilateur qui a très moyennement apprécié l'eau a tout bloqué, et entraîné une surchauffe très rapidement.
Allez, on refait ça au cure-dent. PEBKAC.