En arrivant au boulot, plus personne ne pouvait lire ses e-mails ou se connecter à l'intranet. Problème de serveur ? Non, après enquête, simplement les mots de passe qui avaient expiré.
Sauf que nous n'avions pas eu d'e-mail nous prévenant à l'avance, ou de message à la connexion proposant de changer le mot de passe. Enfin si, nous avons eu un e-mail nous l'annonçant, alors qu'on ne pouvait déjà plus accéder à la messagerie.
Ayant réussi à trouver la page pour changer le mot de passe, nous avons pu constater que l'on pouvait remettre le même mot de passe que précédemment. PEBKAC.
Nouveau système de messagerie au boulot, on nous donne l'adresse du serveur, et le port 143. Dans un e-mail, on nous donne le mot de passe général : « Bonjour123 ». Déjà, le mot de passe est le même pour tout le monde.
On essaie, et ça ne marche pas. En effet le port 143 n'est pas ouvert.
Ouverture du port 143, on essaie à nouveau, et une autre erreur survient cette fois-ci. Le nombre de connexions était limité à 50, mais nous sommes plus de 500 dans l'entreprise.
Et pour changer le mot de passe, un site Web est mis à disposition, qui lui aussi souffre de la même limite des 50 connexions. Multiples PEBKAC.
Dans la grande série des « ma mère », celle-ci m'appelle car son ordinateur portable est bloqué :
« L'ordinateur est figé, j'appuie sur les boutons, rien… J'appuie sur le bouton Marche/Arrêt, rien… Le voyant reste allumé.
– Essaie de débrancher puis de rebrancher le câble électrique du PC.
– De quel coté ?
– … Comment ça ?
– Bah, du coté de la prise électrique ou de l'ordinateur ? »
PEBKAC.
Le matin en arrivant au boulot, on se rend compte que le serveur de développement n'est pas joignable. On envoie quelques e-mails pour demander à le rallumer, et quelqu'un nous répond qu'ils vont « s'en occuper ». Du coup, un peu coincés, on ne peut pas travailler. Pas bien grave : en attendant, nous allons perfectionner notre connaissance de l'Internet, autrement dit glander sur le Net.
Le lendemain, enfin des nouvelles : le serveur a été supprimé, et par la même occasion sa sauvegarde aussi. Seul problème : c'était le serveur sur lequel était tout le code source.
À la société qui a supprimé tout le code source de son application, ainsi que les sauvegardes : PEBKAC.
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Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».