Le site de petites annonces préféré du boulot, avec ses captcha en JPG et ses encarts publicitaires d'infirmières cochonnes, ayant brusquement fait place à une erreur 404 (on se demande pourquoi…), je me mets à la recherche d'un autre site spécialisé viable et gratuit pour déposer nos annonces.

Les sites que je découvre ayant tous visiblement un développeur nostalgique des années 90, je décide de passer sur le sérieux ou le design et de sélectionner celui qui engrange le plus de trafic.

Manque de bol, le premier n'a pas de compteur. Le deuxième, cependant, affiche fièrement, sur la page principale des annonces, que… « Cette page a été accédée PAGES TROUVÉES fois ».

Je vais aller loin avec ça. PEBKAC.

Depuis quelques jours, le monde entier est désespérément à la recherche du fameux avion de Malaysia Airlines qui a disparu sans laisser de traces. Je lis, dans un article sur le sujet, que les internautes se réunissent sur de nombreux sites pour recouper les informations et chercher des traces de l'avion perdu. Certains ont même eu l'idée géniale de chercher sur les photos satellite de… Google Maps.

Ils pensent même l'avoir trouvé, et prennent des captures d'écran pour les envoyer aux autorités. Trop facile cette enquête au final ! PEBKAC.

Dans le cadre de mon boulot, je dois publier des annonces sur un site spécialisé dans notre milieu. Pas le top, mais au moins c'est gratuit, et ça apporte une bonne visibilité.

Je passerai sur les GIFs animés ambiance 1999 ornant toute la page, et les deux ou trois encarts de publicités plus ou moins douteuses. Aujourd'hui, je devais publier deux annonces, et je les écris donc en même temps. Arrivée aux captcha, je fronce un sourcil et vérifie entre les deux onglets… Oui, ce sont bien les mêmes, juste écrits différemment.
Doutant sérieusement que ce soit une coïncidence mais voulant en être sûre, j'ouvre un troisième formulaire : le captcha est encore une fois le même, écrit de la même façon que dans le premier.

En guise de sécurité captcha, le site dispose donc en tout et pour tout de deux images JPEG, demandant les mêmes caractères, mais avec deux polices différentes. PEBKAC.

Mon père ayant fait quelques progrès en informatique, mais étant encore ce qu'il est – il tape notamment à la vitesse d'un escargot alcoolique en fin de vie -, il m'a donné un long e-mail à taper, à destination de ses frères et sœurs. Il y traite notamment d'une question plus ou moins juridique, et me demande donc de chercher un article de loi à inclure dans l'e-mail. Je le trouve, et le copie/colle à l'endroit voulu dans le message.

Il regarde mon écran et dit : « Tu fais une fusion de textes (sic) ou bien tu le retapes entièrement ?
– Ben, je le copie/colle…
– Ouaaaah, t'es trop forte quand même. »

… Oui papa. Je suis trop forte. PEBKAC.

Aujourd'hui au boulot, nous recevons comme d'habitude une dizaine de fax publicitaires. Mais parmi les habituelles promotions sur un entrepôt de fringues et les prix cassés sur les cartouches d'encre, une nouvelle venue attire mon attention : une jeune "experte informatique", se présentant comme "assistante polyvalente", propose ses services en gestion, informatique, comptabilité… La publicité consiste consiste en son CV, agrémenté des magnifiques WordArts que l'on mettait dans nos exposés de CM1 (et encore…).

Bon, c'est peut-être une question de goûts, certes, mais en qualité "d'experte informatique", envoyer ça… et par fax, en plus. PEBKAC.

Souvenir du lycée, où un jour la secrétaire du Principal, ne connaissant visiblement pas le principe de copie cachée, avait envoyé un e-mail à tous les élèves de 1ère, avec toutes les adresses apparentes.

Bon ça, c'est classique, vu et revu. En revanche, le fait que parmi toutes les adresses au format habituel « prénom.nom@domaine.tld » se trouvait l'adresse « pete_ton_string@domaine.tld », c'était déjà moins commun.

Donner une telle adresse à une administration, en sachant pertinemment qu'elle sera vue par une dizaine de personnes (si ce n'est le lycée entier pour peu que la secrétaire soit incompétente) je ne sais pas si c'est du je-m'en-foutisme, de l'inconscience, ou un… PEBKAC.

Dans le cadre du boulot, nous devons envoyer un engagement de confidentialité aux clients potentiels ; le document à signer est envoyé par e-mail, qui indique : « Veuillez nous renvoyer cet EC signé, scanné via e-mail, ou par courrier en deux exemplaires ».

Le dernier client en date a choisi de le renvoyer par e-mail. On passera sur le fait qu'il écrit en vert très clair et très difficile à lire.
Mais qu'il joigne deux fois le document scanné, pour que nous ayons les deux exemplaires... PEBKAC.

Cet après-midi, mon père consulte ses e-mails (chose qui déjà aurait été impensable il y a deux mois, au vu de ses compétences informatiques des plus... limitées). Ma sœur lui avait envoyé par e-mail une vidéo de ses vacances. Miracle, il parvient à la télécharger. Quand soudain il m'appelle, en panique.
Il me dit : "La vidéo elle est cassée (sic), il y a le son qui sort, mais je vois rien !", tout en double-cliquant de nouveau sur le fichier, dans la fenêtre des téléchargements de Firefox. Et en effet, le son se fait entendre, mais la vidéo n'apparaît pas à l'écran.

Je prends la souris, et je clique sur l'icône VLC dans la barre des tâches, qu'il n'avait pas fermée depuis la dernière vidéo qu'il a regardée. Et où la vidéo s'était du coup lancée, sans retour en premier plan. Dubitatif, il me lance : "Bah... Comment t'as fait ? Je râle dessus depuis 10 minutes !...".

Et le plus laborieux a été de lui expliquer pourquoi la fenêtre avait eu ce comportement, ainsi que le système de la barre des tâches.
Je l'aime bien, mon papa, mais... PEBKAC.

Travaillant comme secrétaire et seule employée dans la boîte de mon père, je m'occupe de tout ce qui touche à l'informatique, car lui n'y connaît rien. Aujourd'hui, je devais renvoyer à un client un document après y avoir apporté des corrections. Un document Word tout bête en *.doc - qu'il m'avait envoyé dans ce format -, dans lequel j'avais mis les corrections en rouge, ayant déjà eu affaire à des clients qui ne connaissaient pas le mode "révision" de Word (ça encore, ça se comprend). Le tout pour qu'il le relise, et puisse apporter lui-même d'autres corrections.

Quelques minutes après avoir envoyé l'e-mail avec la pièce jointe, mon père reçoit un appel du client. Après avoir raccroché, il me dit : « Il a dit que sur son ordinateur, il ne peut recevoir que des fichiers PDF. Il faut que tu lui renvoies dans ce format là ».

Bon, OK... Si vous le dites... PEBKAC.