Vu sur un forum : un utilisateur souhaite supprimer son historique de recherche suite à des visites sur des sites pour adulte. L'un des membres du forum, plein de bonne volonté, lui demande des précisions sur son navigateur Internet. La réponse est sans aucun doute très instructive :
« Il s'agit d'une connexion Internet sur la télé et via la Freebox, et Free à mon avis utilise Google ».
On notera le sérieux de l'autre membre, qui a tout de même tenté de l'aider par la suite. PEBKAC.
Je suis en alternance pour une grande banque française. Alors que je travaillais tranquillement dans mon bureau, un cadre entre en hurlant : « 7192 ! Record les mecs ! ».
M'interrogeant sur la signification de ce nombre, j'apprends donc avec horreur qu'il s'agit du nombre de virus détectés sur un seul poste (et apparemment, 7192 virus différents…), et demande comment cette situation a pu arriver.
Le poste concerné est celui d'un membre haut placé des Ressources Humaines, qui a demandé avec insistance (et obtenu) que les restrictions du pare-feu ne lui soient pas imposées. Et l'antivirus installé sur tous les postes ? Désactivé, car ça lui faisait « des alertes quand il téléchargeait ».
Ma paie dépend de lui. J'ai peur… PEBKAC.
Voulant installer un logiciel sur ma machine personnelle, je me suis autorisé une folie, à savoir télécharger les sources et l'installer via CMake.
Tout fier (il m'en faut peu), je lance mon terminal, me rends dans le répertoire approprié, lance mon CMake et… rien, erreur, pas d'installation.
Je relis mes cours sur le CMake, tente de modifier le « CMakeLists.txt », relance, m'énerve, re-bidouille, vais voir sur Internet, relance, mais rien à faire. Puis je me dis que lire le message d'erreur peut tout de même être intéressant. Ah tiens, pas de compilateur C installé…
Effectivement, en installant
gcc
, d'un seul coup, tout fonctionne mieux. PEBKAC.
Récemment inscrit en Master Ingéniérie des Systèmes et Réseaux Informatiques, j'ai évidemment reçu mes identifiants de connexion aux ordinateurs de l'Université pour l'année.
Ils m'ont été communiqués via un fichier PDF contenant également les identifiants de tous les membres de ma promotion, envoyé via un e-mail groupé dont l'expéditeur n'est autre que mon responsable d'année.
En théorie, cette formation doit me permettre de travailler (entre autres) dans la sécurité des systèmes. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je vois un… PEBKAC.
Durant une émission permettant d'entretenir notre paranoïa, on peut voir les membres des forces de l'ordre se servir d'ordinateurs. Ainsi, pour montrer une photo d'un individu suspect qui est placée par le PC en mode « paysage » vers le mode « portrait », l'agent préfère faire pivoter l'écran (un bon vieux cathodique d'ailleurs). Premier PEBKAC.
Ensuite, on assiste à une recherche de numéros de portables au sein de plusieurs tableurs. Mais plutôt que d'utiliser un bon vieux Ctrl+F, la solution est évidemment d'imprimer tous les documents, représentant tout de même plusieurs milliers de lignes.
J'ai beaucoup de respect pour les forces de l'ordre, mais une formation informatique ne me paraît pas inutile. PEBKAC.
J'ai récemment eu besoin d'un formulaire de cession de véhicule. Je me suis donc rendu sur le site sur lequel sont regroupés tous ces papiers.
Le site proposait de le remplir en ligne, mais n'ayant pas toutes les données, j'ai opté pour la version PDF du fichier. Mais, utilisant le visionneur de fichiers fourni avec KDE, mauvaise surprise : j'obtiens uniquement un message me demandant de mettre à jour mon visionneur vers la dernière version d'Adobe Reader.
Bon gré mal gré, j'installe ledit logiciel, et seconde mauvaise surprise : le fichier récupéré n'est pas vierge, toutes les dates et les heures sont remplies avec des « 0 ».
Bon, et bien j'attendrai d'avoir toutes les informations pour le remplir en ligne… Mais d'ici là, PEBKAC.
Ma fiancée est élève infirmière. Son Institut met à disposition des cours sur un SkyDrive, accessible via une adresse créée spécialement pour sa promotion, et un mot de passe que chaque étudiant connaît.
Même si l'intention est louable, on pourra regretter quelques petites choses :
- Il est impossible de savoir qui a modifié les fichiers,
- Le mot de passe de <adresse_de_messagerie>@live.fr est <adresse_de_messagerie>,
- Il est interdit de modifier le mot de passe sans en informer la scolarité, qui imprime donc un papier qui est ensuite affiché au vu et au su de tous, pour prévenir les étudiants.
Il y a peu, certains étudiants ont trouvé amusant de tout supprimer. Mais malgré les demandes insistantes, l'Institut ne change pas de système, arguant que « SkyDrive c'est Windows (sic), donc c'est déjà sécurisé ». PEBKAC.
L'histoire se passe aux États-Unis, en 2003. Mme Bev Harris a pu accéder à un serveur FTP de l'entreprise Diebold - fournissant entre autres des machines à voter - et, par ce biais, télécharger le logiciel desdites machines, ainsi qu'accéder à ses sources.
L'analyse de ce code a montré qu'ils étaient remplis de failles de sécurité permettant de truquer les votes très simplement. Pour une entreprise se proclamant être la plus avancée au monde en terme de sécurité : PEBKAC.
Ma fiancée est élève infirmière. Lors d'un cours d'anglais, son professeur a tenté pendant une demi-heure d'allumer l'ordinateur de la salle avec la télécommande du rétroprojecteur.
Il voulait en effet se débrouiller seul, et ne demander d'aide à personne. PEBKAC.
Je suis moniteur C2i à la fac. Parmi mes attributions, je dois surveiller un examen final qui se passe dans les salles informatiques des différents pôles de l'université, tout passage de l'examen à un autre endroit que la salle prévue entraînant une défaillance pour fraude.
Sauf qu'aucun dispositif n'est prévu pour vérifier que l'élève est bien dans la bonne salle, au moment où il passe le test en question. PEBKAC.