À l'époque du modem, j'avais débranché le modem de l'ordinateur familial pour pouvoir me connecter avec dans le salon où je dormais faute de place.
Le lendemain, ma sœur de quatorze ans le récupère, mais vient plus tard se plaindre qu'elle n'a plus internet. Elle avait rebranché l'alim, mais ne s'était pas préoccupée de raccorder le câble USB qui traînait par terre.
Le pire : le jour suivant, elle réussit à brancher le modem correctement. Ma mère a presque crié au génie. PEBKAC
Pendant mon jeune âge, il m'est arrivé d'insulter copieusement Windows lors de son plantage hebdomadaire. Mon ordinateur, en effet, était une de ces grosses bouses qui gratifient leur utilisateur de nombreux écrans bleus et autres plantages désagréables.
Je me suis rendu compte des années plus tard que si le système d'exploitation était effectivement médiocre et peu stable, la machine déglinguée sur lequel il était installé avait également sa part de responsabilité dans l'affaire.
Pour une fois, je suis donc dans le rôle du… PEBKAC.
Dans la série : « Puisqu'on vous dit que c'est sécurisé, ma p'tite dame ! », je vous présente la bibliothèque de ma faculté de sciences.
Pour se connecter aux ordinateurs, il suffit de saisir son numéro INE puis un mot de passe. Souci : ledit mot de passe ne fait que quatre caractères (ce qui est déjà faible), mais en plus, il n'est autre que… les quatre derniers caractères de ce même numéro INE.
Les identifiants étant affichés en clair, un coup d'œil sur l'écran du voisin suffit donc pour récupérer de quoi se connecter en toute illégalité. Sans parler de toutes les occasions où les INE se retrouvent en liberté dans la nature.
J'ignore qui a conçu un système aussi absurde, mais… PEBKAC.
Assez récemment, je me suis remis à jouer à ce bon vieux Diablo II. Les serveurs n'attiraient plus les foules, mais il y avait assez de joueurs pour tataner en groupe du déchu ou de l'homme-rat comme au bon vieux temps.
Par contre, c'est avec un déplaisir non feint que j'ai retrouvé les robots spammeurs qui se connectent à la partie, balancent leur publicité et repartent polluer le canal suivant. Et comme par le passé, impossible de faire comprendre aux autres joueurs que les spammeurs étant tous de niveau 1, mettre un niveau minimum lors de la création de la partie permet de leur barrer le passage à coup sûr.
À croire que tout le monde apprécie les lignes de pub qui remplissent l'écran toutes les cinq minutes, y compris Blizzard qui laisse traîner des robots qui sont pour la plupart périmés sur ses serveurs… PEBKAC.
Sur un serveur Minecraft lambda sur lequel je passe quelques unes de mes soirées, beaucoup de joueurs ont le jeu en anglais. Une pratique que je ne cautionne pas et que je ne comprends que très difficilement, mais c'est leur choix, passons.
En revanche, lorsqu'il s'avère que l'un de ces joueurs :
– se plaint que ça rame alors qu'il a mis la distance de rendu au maximum, ce qui est connu pour consommer énormément de ressources ;
– se révèle incapable de corriger le réglage tout seul dans les options parce qu'il ne comprend pas les quelques mots d'anglais qui y sont écrits ;
… ma sentence est sans appel : PEBKAC.
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Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».