En consultant un article sur le site d'un célèbre quotidien paraissant daté du lendemain, j'ai voulu accéder à un document référencé. Malheureusement, le lien n'aboutit à rien.
Il faut dire que l'adresse de la forme file:///C:/Users/<utilisateur>/Downloads/<document>.pdf a effectivement peu de chances d'aboutir. PEBKAC.

Alors que je consultais mon compte sur le site de mon organisme de santé (celui propre aux enseignants), un collègue fait irruption dans mon bureau et me propose de venir boire un café. Avant de le suivre, je verrouille ma session sans pour autant me déconnecter du site.

De retour un quart d'heure plus tard, je déverrouille ma session, et je vois alors que le site affiche une boîte de dialogue du type : « Pour des raisons de sécurité, votre session a expiré ». Ma première pensée a été : « Ah tiens, ils sont compétents, le message apparaît automatiquement après une période d'inactivité ».

Oh, wait ! Pourquoi le bouton « Retour à votre espace » est–il toujours présent en haut de la page ? Ne me dites pas que… Et bien si. PEBKAC.

Au début de mon stage de fin d'études dans un laboratoire, je me rends compte que l'environnement que je dois utiliser est prévu nativement pour Linux, bien que fonctionnant sous Windows via Cygwin. Je décide donc de mettre en place un dual boot avec Fedora sur ma machine.

Après installation, tout fonctionne bien, sauf Internet. Je me dis que la carte réseau n'est peut-être pas prise en charge, et redémarre donc sous Windows pour aller me renseigner sur le Web. Et là, catastrophe ! Plus de connexion non plus. Après une brève enquête auprès des collègues, pas de problème pour eux pour accéder à Internet. Commençant à me dire que j'ai du faire une mauvaise manip', je tente diverses choses, allant même jusqu'à réinstaller Windows et écraser Linux. Jusqu'à ce qu'un autre collègue commence à se plaindre du même problème…

Au final, l'administrateur réseau avait juste décidé de restreindre l'accès au réseau aux machines déclarées, sans prévenir personne, et sur la base d'une liste obsolète. PEBKAC.

Ayant besoin d'un adaptateur Ethernet/USB pour ma tablette, je me rends à la Fnac locale et fouine dans les rayons pour trouver mon bonheur.
Ayant du mal à localiser la bête, je décide de m'adresser à la vendeuse :
« Bonjour, je cherche un adaptateur Ethernet femelle vers USB mâle.
– Oui, c'est pour quel dispositif ? »
Bien que ne saisissant pas la finalité de la question, je lui réponds :
« Une tablette.
– Quelle marque ? »
Mon étonnement allant grandissant, je ne réponds pas immédiatement. Elle revient alors à la charge :
« Apple ?
– Non, Acer.
– Ah ben non, je n'ai pas.
– Bah… Il s'agit d'une tablette sous Windows, donc n'importe quel adaptateur PC fera l'affaire.
– Ah non, ça dépend de la marque. »

Après avoir tenté de lui expliquer les tenants et les aboutissant de la norme USB, elle persiste, réussissant même à me faire remettre en cause toutes mes certitudes. Je décide finalement de prendre le risque d'acheter un dispositif.
Devinez par quel moyen j'accède à Internet pour poster ceci ?… PEBKAC.

Travaillant sur des plate-formes embarquées, j'ai mis en place au cours de ma thèse un ensemble d'outils basés sur un Linux embarqué et destinés à automatiser la gestion de la reconfiguration d'un FPGA. Ayant terminé ma thèse, j'ai maintenant l'occasion de m'occuper de ce que j'avais mis de côté par manque de temps : la documentation de la plate-forme.

Je recommence donc la procédure : compilation du noyau Linux, du filesystem, synthèse du design matériel, etc. Lors du premier test sur la carte, je branche le câble série reliant la carte à mon poste de travail sous Linux, lance minicom, démarre la carte, et… catastrophe : aucune sortie, la console reste désespérément vide.

Je vérifie donc à nouveau pas à pas la procédure : paramètres de compilation du noyau, de buildroot, débit de l'UART… Toujours rien.

Après deux jours et une panique croissante, j'ai l'idée de changer de câble RS232. Et là, miracle, tout fonctionne très bien.
Pour ne pas avoir pensé à ce "détail" pourtant primordial : PEBKAC.

À l'époque du collège, les cours de techno étaient mis à contribution pour nous initier à l'informatique. Nous avions donc des séances sur machine pour apprendre à manipuler... les traitements de texte.

Régulièrement, il arrivait la même mésaventure aux élèves : le texte situé après le point d'entrée disparaissait au fur et à mesure de la frappe. Ils avaient alors toujours droit à un sermon de la prof', navigant dans les menus pour désactiver le "mode refrappe", comme quoi il ne fallait pas aller bidouiller dans les options.

Les élèves clamaient en général leur innocence, en disant qu'il n'avaient touché à rien, mais la prof' leur répondait invariablement que les options ne se modifiaient pas toutes seules.

Toutes seules non, mais avec des raccourcis clavier très raccourcis, oui. Telle la touche "Inser", qui change automatiquement entre le "mode normal" et le "mode refrappe", dès qu'un élève peu familier avec le clavier l'enfonce par erreur. La prof' était tellement sûre d'elle... PEBKAC.

Il y a peu, je me suis inscrit sur le site de l'éditeur d'un logiciel afin de proposer mes services pour la traduction française du soft, qui tardait à venir.

Lors de l'inscription, aucun problème pour renseigner mon pseudo habituel, qui contient pourtant des caractères spéciaux.

En revanche, une fois inscrit, impossible de me logger sur le site. Je prends une erreur : « Les caractères non-anglais ne sont pas acceptés ». Et bien sûr, aucun moyen de modifier mon pseudo sans m'identifier avant.
Pour la cohérence entre les différentes étapes : PEBKAC.