Notre entreprise fabrique des appareils possédants une connexion GPRS pour pouvoir appeler automatiquement à un numéro pré-configuré.
Le technicien chargé de la maintenance de ces produits passe nous voir : un appareil dont il s'occupe ne fonctionne pas, impossible de téléphoner.
Le numéro qu'il a configuré pour le test ? Le 42, celui de son poste dans l'entreprise. PEBKAC.
Pendant les congés de ma mère, un de ses collègues, peu familier avec l'informatique, a voulu utiliser son ordinateur. Le clavier de celui-ci a quelques années au compteur, et les lettres sur les touches sont effacées. Le collègue ne sachant pas où sont situées les lettres sur le clavier a donc été fort gêné.
Peu importe, il est débrouillard et trouve un clavier qui traîne. Mais au lieu de simplement le brancher le clavier à la place de l'autre, il a préféré démonter les touches du premier pour les remettre sur le second. PEBKAC.
Notre entreprise a envoyé un e-mail nous prévenant d'un courrier de notre fonds de placement, que nous devrions recevoir par voie postale. En pièce jointe, un document exemple, dont les données personnelles ont été expurgées.
Je regarde rapidement le document en question, et en faisant descendre le document avec la molette, j'ai l'impression de voir furtivement le texte masqué.
Dans le cas présent, nous ne sommes pas en présence d'un PEBKAC de bas niveau, celui qui imprime le document pour masquer les informations au marqueur avant de le scanner, mais bien d'un « kissikoné » de haut niveau : ce génie de la sécurité a placé des blocs de commentaires sur les lignes à effacer. Sauf que mon lecteur de PDF semble charger ces blocs après le reste du document.
À défaut de pouvoir supprimer ou déplacer ces commentaires, il suffit de sélectionner la zone masquée et de faire un copier/coller pour connaître le nom de la personne… et les coordonnées de son compte. PEBKAC.
J'ai décidé de remplacer le disque dur de mon ordinateur portable par un SSD. Je regarde donc du côté de ceux d'une capacité de 120-128 Go, et je choisis celui qui semble être le meilleur, quitte à le payer un peu plus cher que les autres. Je le commande, je l'installe sur mon portable, puis je lance un rapide benchmark.
Les résultats sont décevants : la fiche technique et les tests indépendants annonçaient des débits doublés. J'installe l'utilitaire de gestion du SSD pour voir s'il n'y a pas des réglages à faire, et je vois un avertissement en rouge : ma carte mère est en SATA II et non SATA III. J'ai donc une bête de course, mais bridée à 50% de ses performances.
La prochaine fois, je vérifierai mieux si mon matériel est pleinement compatible. PEBKAC.
Nous avons reçu aujourd'hui un e-mail de l'administration pour nous signaler la grillade annuelle. En pièce jointe, la superbe affiche avec diverses informations. Ou plutôt le scan de la photocopie en noir et blanc de l'affiche.
C'était tellement plus simple que d'envoyer l'original. PEBKAC.
Lors de mon arrivée dans le laboratoire où je travaille régulièrement, le « responsable informatique » m'a apporté mon ordinateur flambant neuf, contenu dans deux cartons, en me précisant qu'il parait en réunion et repasserait d'ici une heure pour l'installer. Je lui ai proposé de le faire moi-même, et j'ai donc été autorisé à le déballer et faire les branchements.
Il repasse deux heures plus tard, et catastrophe : l'ordinateur est allumé et Windows démarré, alors que j'étais juste supposé brancher trois câbles. Peu importe, il termine lui-même l'installation. L'opération se résume à créer un deuxième compte. Il m'explique alors que pour pouvoir faire la maintenance des ordinateurs, une session administrateur est créé sur chaque poste. Et pour faire plus simple, il met à tout le monde le même mot de passe ultra-sécurisé que tout le monde connaît dans le laboratoire : le nom d'un fruit emblématique de la région. PEBKAC.
Une journée par semaine, je travaille dans un bureau en dehors de mon entreprise. J'ai là-bas un ordinateur plutôt performant, avec des logiciels particuliers installés dessus. Afin de pouvoir travailler sur cette machine quand je ne suis pas sur place, j'ai un accès par VPN qui marchait plus ou moins correctement depuis plusieurs mois.
Cependant depuis deux semaines, impossible de prendre la main, l'ordinateur distant ne répond pas. Je suis obligé de me déplacer pour voir ce qui ne va pas, et je remarque que la machine est éteinte. Je la redémarre donc, vérifie qu'il n'y ait pas un programme de mise à jour qui fasse des siennes, et tout fonctionne de nouveau pendant un certain temps.
Ce n'est qu'aujourd'hui où je suis sur place, que j'ai enfin compris lorsque mon écran s'est brusquement éteint. Ma collègue d'en face coupe la multiprise avant de partir. Celle où sont branchés les écrans, plus les ordinateurs.
Parce qu'évidemment, la seule machine sur onduleur est l'imprimante réseau. PEBKAC.
En me renseignant en boutique sur les tarifs de disques durs externes, mon père demande ce que signifie le terme « USB 3 ». Je n'ai pas eu le temps de réagir que ma mère a eu cette réponse fulgurante : « Ça veut dire que c'est compatible avec des clés USB de 3 Go ». PEBKAC.
Il y a quelques années, j'ai dû aller échanger ma LiveBox en panne dans une boutique du FAI. De retour chez moi, je branche la nouvelle et elle fonctionne aussitôt, sans avoir besoin d'effectuer la moindre configuration.
En allant dans l'interface de la Box, je remarque qu'un compte client est déjà paramétré : celui de l'ancien propriétaire. J'ai donc accès à Internet avec l'abonnement d'un autre. Et bien sûr, Orange oblige, j'ai accès à l'espace client et à la boite e-mail de ce monsieur. PEBKAC.
Travaillant sous Excel, j'ai voulu enregistrer mon document au format PDF, avec la fonction intégrée que propose le logiciel.
Malheureusement, j'ai un message d'erreur : je ne peux pas générer de PDF car aucune imprimante n'est installée. Logique. PEBKAC.
Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».