Il y a quelques années, je me souviens avoir voulu profiter d'une offre chez un hébergeur français bien connu (un hébergement gratuit pendant un certain temps).
J'arrive donc sur la page d'inscription qui me demande mes coordonnées (nom, prénom, etc.). Je choisis la Belgique dans le champs « Pays » (parce que c'est un peu là que j'habite depuis vingt ans), puis je valide. Et là, erreur : « Le code postal doit faire cinq chiffres ».
En France peut-être bien, mais pas en Belgique monsieur… PEBKAC.
À l'instant, mon professeur de langage C vient de soutenir qu'il était important de limiter le nombre de zéros affichés après la virgule lorsqu'on utilise la fonction
printf (Avec
%g).
Pourquoi ? « Parce que si on affiche trop de chiffres, on abîme l'écran ». PEBKAC.
Aujourd'hui, je m'occupe de l'entretien d'un ordinateur qui serait « lent ». Sur la fiche, il est indiqué qu'il a été acheté en 2009. Quatre ans sans reformatage, j'ai hâte !
J'ouvre la bête, alors voyons voir… Windows Vista avec trois lecteurs PDF, quatre antivirus, beaucoup de toolbars (pas eu le courage de compter), deux installations de Java (sur un 32 bits), un driver Toshiba pour le bluetooth alors que l'ordinateur est un MSI (qui n'a bien sûr aucune carte bluetooth), deux programmes pour configurer le modem alors que l'ordinateur est connecté régulièrement en Wi-Fi…
Non non, je ne vois rien d'anormal. PEBKAC.
Mon professeur de langage C vient de soutenir mordicus qu'afficher une variable de type entière non initialisée va planter le programme. Donc je résume :
int a;
printf("a = %d", a);
Ceci serait selon lui susceptible de complètement planter le programme. Il le lance, et ça lui affiche une valeur aléatoire comme je le pensais.
Il regarde l'écran hébété, et finit par dire : « Ah, bah j'ai eu de la chance ». Puis continue en disant : « Ma variable aurait pu pointer à un endroit interdit ».
Avec un pointeur je veux bien, mais là… PEBKAC.
J'envoie ceci depuis mon cours d'électronique (je suis dans une école d'informatique, en option Informatique et Systèmes). Mon professeur est en train d'expliquer les signaux sinusoïdaux.
Il nous prouve ses propos en allant sur Wikipedia (site sur lequel est basé l'entièreté de son cours). Premier PEBKAC.
Par contre, quand il s'est retrouvé sur la page du Wikipedia anglophone, et qu'il l'a passée dans Google Translate pour nous montrer la version française (avant qu'on ne lui fasse découvrir la page venant de Wikipedia francophone)… je dois dire que ma première réaction fut de venir ici… PEBKAC.
Un jour où je cherchais à échanger des fichiers avec un ami, j'avais créé un petit réseau Wi-Fi avec mon ordinateur, dans le but d'échanger des données avec le sien (pas de clé USB disponible).
Une troisième personne arrive, repère le Wi-Fi en question, et me demande l'accès pour « aller voir un truc sur Fameux réseau social bleu ». Je lui explique que ce Wi-Fi n'est pas connecté à Internet.
J'ai eu droit à une expression d'incompréhension, avant qu'il insiste, car dans sa tête Wi-Fi égal Internet (et probablement Internet égal Internet Explorer).
Je n'ai jamais réussi à lui expliquer. PEBKAC.
De retour à la bibliothèque de mon quartier, j'ai eu l'occasion d'observer de nouveau la facilité avec laquelle mes voisins de table utilisent leurs ordinateurs portables. Notamment cette personne, dont le PC était « bloqué » à l'étape des mises à jour avant extinction.
Première action : appuyer sur « Ctrl+Alt+Del ». Après tout c'est une solution universelle, non ?
Seconde action : contempler l'inefficacité de la première action, et réessayer dix fois (on ne sait jamais, après tout).
Troisième action : enlever la batterie de l'ordinateur pour l'éteindre (c'est tellement plus classe que le bouton d'extinction).
Quatrième action : se souvenir de l'utilité du câble secteur, et l'enlever.
Cinquième action : rebrancher et rallumer la machine.
Sixième action : éteindre de nouveau l'ordinateur, relançant les mises à jour, attendre deux minutes et revenir à la première action.
PEBKAC.
En vacances, ma compagne (très attachée à ma tablette) me demande de lui prêter mon ordinateur afin d'aller voir ses e-mails. Je lui indique qu'elle peut le faire via le navigateur intégré à la tablette.
Elle essaie donc, et me dit : "Il me demande de télécharger l'application Gmail !". Je lui demande si elle est bien passée par le navigateur, elle me réponds que oui.
Je vais donc voir, et en effet, l'accès à la messagerie était bloqué par une page où il était écrit en grand : "Téléchargez l'application Gmail dans le store"… Et juste en dessous, la phrase : "Ou accédez à la messagerie en ligne par ici". PEBKAC.
Actuellement développeur d'un moteur de jeu, je reçois un message d'un utilisateur me demandant de l'aide car il aurait "compilé le moteur et aurait eu un log vide" (en sachant qu'actuellement, ce moteur écrit dans un fichier *.log à chaque exécution).
Après deux jours de questions de ma part, et des réponses vagues de la sienne, je me hasarde à poser la question bête : "Juste comme ça, tu l'as lancé, le moteur ?". Réponse : "Non, je testerai la prochaine fois".
Pour résumer, un utilisateur compile mon moteur, ça se déroule bien, mais il ne lui vient pas à l'idée de seulement le lancer, et s'étonne après que ça ne fonctionne pas. PEBKAC.
Il y a quelques années, lorsque j'étais encore chez mon ancien opérateur téléphonique (dont le nom fait partie d'une phrase devenue mème), j'avais droit à l'offre fabuleuse de 300 SMS gratuits contre cinq euros de mon crédit d'appel.
Il me restait environ six euros, j'envoie donc le fameux message déclencheur de l'offre et … rien.
Après vingt minutes sans réponse je tente à nouveau, et je finis par recevoir deux SMS de confirmation de l'achat.
Étant donné que malgré cela, il me soit toujours impossible d'envoyer un message ou de téléphoner (même à un numéro gratuit), je contacte le service technique qui m'informe que j'ai un solde négatif (et qu'il n'a "jamais vu cela").
Pour les techniciens qui ne protègent pas l'accès simultané aux données clients : PEBKAC.
Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».