Toujours sur notre super Intranet : je me logue sur la session de l'année N-1 sans soucis, je tente de passer à l'année N… ça fonctionne. En plus, je garde les droits administrateur ! Génial.
Cela serait encore mieux si j'avais bien un compte pour l'année N. Qui oserait me dire que le développeur n'est pas un… PEBKAC.
Au cours de la migration de l'Intranet (qui gère entre autres l'emploi du temps, les notes des étudiants, absences, etc.), je me dis que j'allais regarder comment il est monté (plus de six mois que ma demande de documentation n'a plus aucun écho). J'ai donc eu la joie de découvrir :
– Des tables en
swedish
, d'autre en
latin
, certaines en
utf8
.
– Une base sans gestion de clés étrangères.
– Les mots de passe stockés en simple MD5.
– Le mot de passe root identique pour tous les campus.
– Une table contenant tous les jours de l'année (lundi 01 janvier 2014, semaine 1), qui d'ailleurs au vu des erreurs, a certainement été tapée à la main.
PEBKAC.
Je vient d'apprendre pourquoi il a fallu un semestre pour que le prestataire crée les comptes sur un proxy.
Outre l'attribution du ticket à quelqu'un n'ayant pas les accès, la perte de l'adresse IP dudit serveur, il y avait apparemment des doublons dans les noms, et le serveur ne sait pas le gérer.
Pour les techniciens et administrateurs en charge du ticket et de la maintenance du serveur : PEBKAC.
Lors d'un tour de vérification du local serveur par ma « DSI », je leur montre qu'aucun onduleur n'est mis sur les serveurs, ni sur aucun switch. C'est seulement la baie qui dessert quatre écoles…
Raison du refus : « En même temps, si les ordinateurs ne sont pas sur onduleur, ça va te servir à quoi que la ligne Internet fonctionne ? ».
Je ne sais pas, à éviter que toutes les écoles soient coupée du réseau, ou qu'un switch ne meurt, peut-être. PEBKAC.
Après de multiples plaintes concernant le débit (asthmatique) et les problèmes de portail captif en cas de multiples connexions, la DSI a envoyé quelqu'un vérifier la connexion.
Venir vérifier ce genre de problème, dans une école de plus de 400 personnes, la seule semaine où aucun étudiant n'est présent… et s'étonner d'un résultat impeccable. PEBKAC.
Dans la boîte où je travaille, chaque campus a un responsable informatique. Mais le prestataire de service (au-dessus des responsables informatique) de chaque campus est composé d'étudiants en développement de 1ère et 2ème année post-Bac.
Résultat: le certificat de sécurité du portail captif n'est pas valide, aucun VLAN pour empêcher le campus A d'atteindre le campus B. Le câblage réseau qui suit le courant fort, et des campus qui fonctionnent avec des routeurs 10/100Mbits. Un DHCP qui a du mal a fournir une IP, une boucle sur la page de demande d'identification, et j'en passe.
Alors je reconnais qu'il faut bien apprendre, mais là… PEBKAC.
Dans l'entreprise qui m'emploie, il y a un collègue chargé de l'Intranet (contenant des informations privées), ce dernier étant hébergé chez une société de trois lettres. Après l'attaque que cette société a subi, je le préviens "au cas où". Il me répond alors : "Moi j'ai tout en interne, vous devriez faire la même chose. Un simple XAMPP sous Windows XP SP1 suffit".
Je crois que j'ai affaire à un… PEBKAC.
Au cinéma avec un ami, celui-ci tente de se connecter au Wi-Fi offert par l'enseigne.
Après quelques instants de « Veuillez patienter, nous allons vous rediriger... », la redirection échoue.
Nous jetons un œil à l'URL : celle-ci contenait l'adresse MAC du téléphone (ce qui m'a déjà choqué) mais surtout, elle redirigeait vers « htpt://... ».
Les personnes chargés de la mise en place de ce portail captif renvoient les utilisateurs sur un protocole inconnu. PEBKAC.
En dernière année de BTS Informatique de Gestion option réseau, un camarade de classe avait laissé son ordinateur allumé dans une salle vide. Pour lui donner une petite leçon, j'ai mis un mot de passe (« 123456 ») au démarrage du BIOS. Effrayé, l'élève a couru partout pensant avoir perdu ses PTI à deux mois de l'examen (sans même tenter le mot de passe).
Un ami lui a alors fait le coup de "Hacker Typer" (le site Internet) pour lui faire croire qu'il avait « piraté la pile du BIOS de sa machine, et qu'il la contrôlait à distance ».
Pour information, cet élève a bien eu son diplôme. Mais il a réellement cru à un piratage de pile de son BIOS. PEBKAC.
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