Reçu à l'instant, au bas de l'e-mail d'un collègue : « Ce courrier électronique ne contient aucun virus ou logiciel malveillant parce que la protection avast! Antivirus est active ».
Si vous le dites… PEBKAC.
Au cours d'un long trajet en avion, l'ordinateur portable de mon collègue tombe en panne de batterie. Pensant trouver la parade, il saisit alors le chargeur USB de son smartphone et relie les deux appareils, persuadé que l'énergie stockée dans la batterie du téléphone allait miraculeusement lui permettre de recharger l'ordinateur. PEBKAC.
J'effectue des démarches administratives en ligne, et arrive une étape où je dois téléverser quelques documents. Cela fonctionne pour tous les fichiers, sauf pour les PDF qui sont refusés : « Le document n'est pas un fichier PDF valide ».
Embêté par cet état de fait, j'essaie tout et n'importe quoi, pensant que l'erreur venait de moi. Les démarches étant urgentes, je passe une journée entière sur le problème, sans succès.
Désespéré, je tente une dernière chose à laquelle je n'avais pas pensé : je ferme Firefox, et réessaie sous Internet Explorer. Et… tout fonctionne !
Le site avait été « testé sous Firefox ». PEBKAC.
J'étais en train de mettre au point un serveur de jeu. Je mets au point le serveur, et ensuite je m'attelle au site Web du serveur. Le serveur que je souhaite faire est censé être le serveur officiel d'un réseau sur lequel je suis, du coup je demande au gérant le logo du site du réseau pour le mettre sur le site. Il me le passe.
Je fais alors un tour dans le code pour l'intégrer, et là : horreur, la seule chose qui s'affiche c'est « logo » (l'attribut
alt
que j'ai mis pour l'image) en haut à gauche de la page. Je m'arrache les cheveux dessus pendant deux bonnes minutes, et je me rends compte de deux choses :
1. Mettre un attribut
href
au lieu de
src
dans une balise
img
, c'est mal.
2. Mettre une balise
img
dans le
<head>
, c'est mal.
C'est qui, déjà, qui a créé le compte du W3C sur ce site ?… PEBKAC.
J'étais en train de parler avec un ami, et nous nous sommes retrouvés à parler d'onglets. Je lui disais que lorsque j'ai voulu fermer tous mes onglets sauf un, je me suis retrouvé avec le message « Vous êtes sur le point de fermer 37 onglets. Voulez vous continuer ? ».
Il me dit alors qu'il lui est arrivé une chose similaire sur sa tablette : une dizaine d'onglets ouverts, et impossible de se résoudre à les fermer. « Faut pas que j'oublie ce truc, c'est pratique », qu'il disait. Je blague en lui disant que les marque-pages, ça existe, il m'a répondu qu'il avait la flemme. Je lui répond « La flemme de faire "CTRL+D" ? ».
… « CTRL+D » sur une tablette. Et non, il n'a pas de clavier pour tablette. Je reviens, je vais redémarrer mon cerveau. PEBKAC.
Durant une partie de « Left 4 Dead 2 », mon coéquipier, souhaitant me montrer les performances de sa nouvelle machine (plutôt haut de gamme), lance une carte et entre quelques commandes :
z_common_limit 10000
z_mega_mob_size 10000
director_force_panic_event
Sans grande surprise, le vénérable jeu n'a pas apprécié qu'on lui demande d'afficher d'un coup 10 000 ennemis alors que la valeur par défaut est de 50.
La demi-heure suivante a été consacrée à expliquer ce qu'est un « buffer overflow » et pourquoi, même avec un Core i7, 16 Go de RAM et une carte graphique haut de gamme, il est juste impossible qu'un moteur de jeu grand public puisse gérer autant d'ennemis simultanément. Il n'y avait aucun problème de performance à rechercher. PEBKAC.
Certains de nos utilisateurs ont des racks avec 2-3 serveurs et du matériel électronique, le tout géré par eux-mêmes.
Un jour, un utilisateur (un physicien assez âgé) vient me voir avec un écran, et s'étonnait de ne plus pouvoir le brancher sur un de ses serveurs. Probablement que « la technologie avait changé » (même si ça a toujours été le même écran et le même serveur, qui n'avaient plus été branchés ensemble depuis plusieurs mois). Il me demande donc un adaptateur.
Selon sa description, il faudrait un adaptateur « VGA → Port série ». Après avoir essayé de lui faire comprendre que ça n'existe pas et qu'il n'avait juste pas dû voir le port VGA, je décide de l'accompagner… En effet, le port VGA était caché par des câbles. PEBKAC.
Travaillant dans un service IT depuis moins de deux ans, j'ai eu la joie de découvrir notre beau serveur DNS, dont voici les caractéristiques :
– Pas de serveur DNS secondaire.
– Pas d'UPS ou de backup.
– Tournant sur un vieux CentOS plus mis à jour depuis belle lurette.
– Il a servi à gérer plus d'une dizaine de noms de domaine, pour finalement n'en gérer plus qu'un seul. Les anciennes zones étaient toujours là.
– Des tas de règles
iptables
autorisant des connexions SSH depuis des adresses IP dynamiques.
– Connexion SSH en root sur le port 22.
– Et le meilleur : ce serveur sert à gérer deux ranges d'IP publiques /24, et durant des années, la zone était continuellement alimentée sans que personne ne supprime les données obsolètes.
Après m'être auto-assigné la tâche de faire tout ça correctement et nettoyer la zone, nous avons « gagné » plus de 200 adresses IP publiques. PEBKAC.
Travaillant dans un Service IT, un collègue se charge de mettre en place un serveur VPN. Il nous fournit ensuite le certificat et le fichier *.conf.
Curieux, j'ouvre le fichier de configuration avec un éditeur de texte. Quelle n'est pas ma surprise de voir « port 443 » dans les paramètres de connexion. Interrogé à ce sujet, sa réponse est sans appel : « Il vaut mieux passer par le port 443, les données sont cryptées, c'est plus sécurisé que le port 80 ». Ah, d'accord. PEBKAC.
Je veux aujourd'hui changer mon mot de passe sur le fameux site de paiement en ligne qui se termine par « pal », pour en mettre un plus sécurisé (42 caractères, majuscules, minuscules, chiffres, caractères spéciaux, qui change légèrement de site en site).
Je vais donc sur la page de modification de mot de passe, et ils me disent qu'il y a une limite de 20 caractères. Je mets quand même celui à 42… et ça fonctionne.
Je me déconnecte, j'essaie (plusieurs fois) de me reconnecter : ça ne marche pas. J'essaie de voir s'ils ont tronqué mon mot de passe à 20 lettres, au cas où : ça ne marche pas non plus.
Je me demande si j'ai fait une faute de frappe quand je l'ai changé (bien qu'il faille le taper deux fois), je mets le même, et il me dit qu'on ne peut pas mettre le même mot de passe que celui déjà présent sur le compte. Je n'ai donc pas fait de faute de frappe.
Moralité : on peut mettre un mot de passe de plus de 20 caractères, mais si on le fait, on ne peut plus se connecter. PEBKAC.