En fouillant dans quelques dossiers, je viens de retomber sur un dossier sur l'Allemagne réalisé au collège en géographie (en sixième exactement). Oui, à l'époque j'écrivais mon corps de texte en gras, police Comic Sans MS, taille 14. Oui, j'indiquais moi-même en bas de page le numéro de la page. Et oui, je sautais plein de lignes pour aller à la page suivante.
Heureusement, ça, c'était avant. PEBKAC.
Durant la réparation du PC d'un client, je m'aperçois que celui-ci est un habitué de la réinstallation système sans formater.
Bien que formater soit vraiment le dernier recours, mais maintenant que j'ai réussi à le redémarrer, c'est backup et formatage direct… En effet, ce n'est pas moins de 18 dossiers à son prénom que j'ai pu trouver dans le dossier « Documents and Settings » de son Windows XP. PEBKAC.
En sortant aujourd'hui de la salle informatique, j'aperçois un étudiant utilisant frénétiquement la commande « Alt+Tab ». Une fenêtre sous Paint et l'autre, le visionneur de photos, affichant le logo Apple.
Celui-ci était en train de copier scrupuleusement le logo avec le crayon Paint : « Je dois faire un exposé dessus, et vu que je n'ai pas de Mac et que le logo est déposé, il faut que je le recopie lorsque je suis sous Windows, puisque ce n'est pas la même marque ». PEBKAC.
Ce matin, ma mère m'appelle pour se plaindre que Google Chrome s'est installé tout seul sur son PC, elle pense que c'est peut-être un virus ou un pirate, et m'assure que non, elle n'a touché à rien.
Je vais voir sur place et constate sans grande surprise qu'elle a juste mis à jour son antivirus gratuit la veille, et a bien évidemment omis de lire et n'a donc pas décoché la case « Installer Google Chrome ».
Ce n'est pas comme si c'était la troisième fois que ça arrivait, malgré les explications répétées de mon frère et moi-même… PEBKAC.
Je reçois une réponse d'un ami auquel j'avais envoyé un courriel depuis Gmail : « Pourquoi tous ces astérisques dans ton message ?… ».
Je vais devoir lui expliquer qu'à force de passer du temps ici, je deviens moi-même un BEDP en essayant d'utiliser le Markdown avec ma messagerie. PEBKAC.
Hier, on m'a alerté que j'étais un vil pirate car j'ai le Wi-Fi sur ma distribution Linux, et que Linux n'a pas payé les droits pour émettre sur les ondes Wi-Fi. PEBKAC.
Dans mon école d'ingénieurs où l'on apprend le Java sur un gros projet, codé en équipes de six, je m'arrache les cheveux à chaque fois que les membres de mon équipe m'envoient leur code (par e-mail au lieu d'utiliser le dépôt SVN, mais passons…). Voici un exemple :
for (int j = 0; j < path.size() – 1; j++)
{ //début de la boucle for, en parcourant toute l'ArrayList<Noeud> path
Arc a = new Arc( [les paramètres qui vont bien(ndlr)] );
arcs.add(a); // On rempli l'ArrayList<Arc> arcs avec l'Arc a qu'on vient de créer
} //fin de la boucle for
Ça y est, ils ont fini par comprendre que les commentaires sont très importants. Prochaine étape : leur apprendre à commenter utilement. PEBKAC.
Une de mes collègues décide de déplacer son bureau à l'improviste. Un peu chargé, je la laisse faire en surveillant du coin de l’œil les galères éventuelles, histoire d'anticiper. Quand elle me demande sur quelle prise brancher son ordinateur pour trouver le réseau, je lui indique qu'il suffit de regarder si son ancienne prise était sur un chiffre pair ou impair, l'un étant pour le réseau, l'autre pour le réseau téléphonique.
Elle me recontacte un instant plus tard, désespérée. Je lui demande pourquoi et je vérifie : elle tentait de brancher son câble RJ45 sur une prise électrique. PEBKAC.
Je bavarde programmation avec un pote, et il me dit :
« Non mais le prof', l'année dernière, il disait : "Les
private
ça ne sert à rien, comme les getters et les setters. Votre code ne sera pas plus protégé, donc mettez des
public
partout"… »
Entre le professeur de TD qui foule aux pieds LE principe de la programmation objet, et mon collègue qui applique bêtement sans esprit critique… PEBKAC.
En arrivant dans un hôtel, je me présente à l'accueil pour m'enregistrer et récupérer la clé de ma chambre. Le réceptionniste me demande alors si je veux avoir accès au Wi-Fi. Pourquoi pas. Il me tend alors un papier :
« Voila votre identifiant (ndr : mon nom), et vous mettez le mot de passe que vous voulez.
– Merci, je dois vous le donner ?
– Non, vous mettez le mot de passe que vous voulez. »
Effectivement, le mot de passe ne sert à rien, et on peut en rentrer un différent à chaque session. Mieux encore, je ne suis même pas obligé d'entrer mon identifiant. PEBKAC.