Mon université m'a envoyé (il y a plusieurs années, je précise) par courrier des identifiants d'accès à l'espace des anciens étudiants.
Le mot de passe qui se trouve dans le courrier est imprimé avec la fonte Arial. Par conséquent, il est impossible de distinguer un « L » minuscule d'un « i » majuscule.
Et évidemment, mon mot de passe contenait quatre barres verticales non identifiables. Un peu de combinatoire : 2⁴ = 16 possibilités à tester, youpi !
Ce n'est pas un très gros problème, certes, de ne pas vérifier que les mots de passe soient lisibles dans les courriers envoyés, mais un PEBKAC pas très gros reste malgré tout un… PEBKAC.
Un professeur nous a récemment donné un texte à commenter, qu'il a scanné et nous a envoyé par e-mail. Dans ce mail, 6 pièces jointes, qui sont 6 documents PDF. Et bien oui, le texte se présente sur six doubles-pages : un fichier PDF par double-page. En plus, ça facilite drôlement la lecture.
Bon, ce n'est certes pas bien grave, mais un petit… PEBKAC.
Durant mon stage de fin de DUT, je suis chargé de remettre au propre du code PHP écrit par un collaborateur (qui était à l'époque en seconde année de Master).
Une fois l'installation du serveur local effectuée sur ma machine (sous Windows), je lance le site et constate qu'il est rempli d'erreurs du type « fichier non trouvé ».
Après des heures de recherches, j'ai découvert que lorsqu'il voulait créer des fichiers à travers son code, il passait par… des appels systèmes Linux !
Effectivement, ça devait probablement très bien fonctionner sur son Mac, mais sur mon PC beaucoup moins.
Bac+5, et toujours PEBKAC.
Aujourd'hui : synchronisation de bases de données entre deux SGBD. Outre les ennuis commun posée par les différences de syntaxe entre ceux-ci (format des dates notamment), j'ai eu le plaisir de découvrir une table contenant au bas mot plus de 150 colonnes.
À celui qui n'a pas eu la présence d'esprit de scinder le tout : PEBKAC.
Un ami, qui a appris l'existence de la vulnérabilité Heartbleed, me demande de lui expliquer le principe. Après mes explications, il propose une solution : « Il suffit d'arrêter de se connecter en crypté ! ».
Bien sûr. Mais pourquoi n'y avons-nous pas pensé plus tôt ?… PEBKAC.
Une semaine après la fin d'exploitation de Windows XP, nous avons reçu un e-mail du responsable de notre DSI expliquant qu'ils bénéficiaient d'une extension de support d'un an pour cet OS, et allaient mettre à profit ce temps pour lancer une étude de plusieurs mois afin d'analyser l'impact d'un passage à Windows 7. Je comprend mieux leur réactivité pour la plus banale intervention.
Le mail se termine toutefois sur une note positive puisqu'à ce jour, plus d'une centaine de postes sont déjà sous Windows 7… Dans une société de plusieurs milliers de personnes, toutes équipées d'un ordinateur. PEBKAC.
Lui : « Il faut absolument que l'on identifie de manière personnelle les accès aux spot Wi-Fi, il faut que tes utilisateurs comprennent que leurs accès sont personnels, c'est la loi. »
Moi : « Ok, je sais bien… Bon, tu me crées 100 comptes pour mes invités à l’événement dans un mois ? »
Lui : « Ah non, on fait juste un seul compte pour tout le monde. »
PEBKAC.
Ma mère reçoit aujourd'hui une série d'e-mails en provenance d'un site connu de comparatif d'assurances, ainsi que son nouveau contrat d'assurance. Elle vient vers moi, ne comprenant pas ce qui se passait.
En cherchant un peu, il s'avère qu'une personne ayant les mêmes nom et prénom s'est inscrite sur le site en question, en s'enregistrant avec une adresse e-mail qui lui appartient pas.
La personne qui ne connaît pas son adresse e-mail, et le site qui ne fait aucune vérification sur celui-ci (et elle ne connaît tellement pas son adresse, qu'elle a fait la même erreur sur le site de l'assurance auto quelle a choisi). PEBKAC.
Après un plantage de la Huitième Fenêtre, mon Papa désire que je lui installe Ubuntu, dont il vante la rapidité et la facilité en comparaison au système d'exploitation pré-installé. Je crée donc un dongle USB d'installation.
Après un problème pour cause de mauvaise version choisie (la version FR ne disposant pas de la signature UEFI), je retente l'opération avec une version internationale, qui m'amène sur un écran noir. Je peste contre « cette saleté d'UEFI », cherche les causes possibles parmi les pilotes, tente l'installation EFI, avec toujours cet écran noir avant de commencer l'installation. Après une bonne demi-heure, je me rends compte qu'un son est joué au démarrage… Et si ?…
Oui, c'était bien ça. En augmentant la luminosité de l'écran, ça se passe déjà mieux. PEBKAC.
L'installation de Debian vient de terminer, et j'en profite pour installer les pilotes de ma carte Wi-Fi. Branché à ma Box, je trouve un tutoriel très clair sur le Web. Malheureusement, je bûche à chaque étape et m'arrache les cheveux pendant une bonne heure.
J'éteins mon PC, et je me change les idées. Je reviens à la charge deux heures plus tard, je tape
lspci
pour me remémorer les références de ma carte Wi-Fi… et je réalise que ce que je tentais d'installer depuis ce matin, c'était les pilotes de ma carte Ethernet. PEBKAC.