J'ai la charge d'assembler une machine pour un client avec peu de moyens, et donc avec du matériel de mauvaise qualité, ordre du patron : "On prend le moins cher possible". J'insiste quant au choix d'une alimentation no-name à la mauvaise réputation notoire, ce qui est tout sauf recommandé. Mais comme à l'époque je venais d'arriver, mon avis n'avait aucune importance.

Dès le premier branchement au secteur et avant même l'allumage, la chose me pète à la tronche assez fortement, et bousille l'onduleur. Bien sûr, ça ne pouvait être que moi qui avait "encore fait n'importe quoi". Si vous le dites, patron. PEBKAC.

Vu à l'instant sur un site anglophone d'entraide entre programmeurs, une énième demande d'aide pour un script PHP qui ne fonctionne pas… Comme d'habitude, on retrouve l'utilisation des fonctions mysql_* pourtant obsolètes depuis bien longtemps.
Mais cette fois ils ont décidé d'innover : en effet, il semble y avoir une implémentation "maison" du AUTO_INCREMENT en PHP, vu que c'est apparemment bien plus amusant de réinventer la roue que d'utiliser une fonction proposée en standard par MySQL. Et le pire, c'est que c'était ce point justement qui empêchait son code de fonctionner correctement. PEBKAC.

Je compte utiliser aujourd'hui le système de e-carte bleue d'une banque qui fait aussi dans les timbres, quand j'ai découvert que la version en ligne n'est plus disponible. L'alternative : un logiciel qui n'existe déjà que pour PC (comprendre Windows), la version OSX n'ayant pas été développée.
Utilisant ma machine Windows, il a fallu que je mette à jour Flash sous Internet Explorer (version demandée : IE 9 ).

Utiliser encore Flash + Internet Explorer pour une application générant un numéro de carte bleue : PEBKAC.

Repas de Noël familial, mes neveux et nièces partent jouer dans la pièce où j'ai installé mon PC fixe. L'une d'elles vient me voir peu après, me disant qu'elle a perdu (traduisez "lancé à pleine puissance en visant la tête de sa sœur") un jouet derrière "une sorte de grosse boîte". Je vais donc voir, et voyant qu'elle pointe mon unité centrale du doigt, je lui dis : "Ah, l'ordinateur ?".
Elle me répond alors, en roulant les yeux puis en les levant au ciel : "Mais non tonton, c'est pas un ordinateur ça !". Puis, pointant l'écran : "Ça, c'est un ordinateur. T'es bête !".
Oh, pardon. PEBKAC.

J'allume aujourd'hui mon PC, puis ouvre mon navigateur et remarque soudainement que tout le côté gauche de mon vieil écran cathodique est flou. Je le démagnétise, mais cela ne change rien. Je l'éteins, je le rallume, mais rien à faire…
Ah si, il suffisait simplement d'essuyer la vapeur de la tasse de café juste à côté… PEBKAC.

Mon père, tout comme la nièce de Aaargh!!! dans le #7477, s'est un jour étonné que son PC portable « pourtant branché » continue à fonctionner lors d'une panne de courant.

Je n'ai pas eu de mal à lui expliquer que la batterie avait pris le relais. Mais le plus difficile est arrivé ensuite : lui faire comprendre la raison pour laquelle son document ne « voulait pas sortir » sur son imprimante « pourtant en Wi-Fi ! »… PEBKAC.

Une collègue me demande : « Peux-tu me renvoyer les fichiers PDF que tu m'a envoyés l'autre jour ? Je ne peux plus les ouvrir ! ». Il s'avère que son logiciel de lecture PDF n'existe plus sur son PC.
Première erreur : ne pas comprendre l'erreur « Type de fichier non reconnu » et penser que renvoyer le même fichier va y changer quelque chose.

Je lui réinstalle un lecteur PDF (différent du précédent, puisque je ne sais pas lequel c'était). Elle ouvre un fichier, et me dit paniquée : « L'affichage est tout changé !… ».
Deuxième erreur : penser que l'interface du logiciel dépend du fichier lui-même, alors qu'elle a déjà vu le même fichier ouvert sur plusieurs lecteurs PDF différents.

« Mais si j'envoie ce fichier au client ça ne va pas, je ne veux pas qu'il voie tout ça ! » (en parlant des barres d'outils et de l'interface du soft).
Troisième erreur : croire que l'ouverture d'un fichier par un logiciel suffit à le modifier et l'enregistrer, et persister dans l'idée du deuxième point.

« T'es sûr ?… ». PEBKAC.

Depuis quelques années, dans une enseigne commercialisant des produits très froids, il y a en caisse des écrans pour afficher les produits du client et (bien évidement) de la publicité.

À peu près une fois par jour, je dois préciser que non, cet écran n'est pas tactile.

Il n'y a ni chaise ni clavier, mais c'est quand même un… PEBKAC.

Le site Internet d'un quotidien régional a fait peau neuve. Dorénavant, certains articles ne sont disponibles que pour les abonnés. Les « non-abonnés » ne voient l'intégralité de l'article que durant quelques secondes, ou alors par exemple, en consultant le code source de la page ou à l'aide d'une extension du navigateur.

Occulter un article avec un simple Javascript, non, ce n'est pas ce qu'il y a de plus sécurisé. PEBKAC.

Une présentatrice TV décide de faire un reportage sur la monnaie virtuelle « Bitcoin ». Pour illustrer son reportage, elle montre à l'écran un bon cadeau sur lequel apparaît clairement le QR Code permettant d'endosser le bon en question… Ça n'a pas loupé, dans les minutes qui suivent, le bon est endossé par un spectateur.

Heureusement pour elle, ce spectateur voulait juste lui montrer son erreur et lui a proposé de restituer la somme une fois qu'il aurait des coordonnées où faire le versement.

Au passage, j'attends le prochain article qui annoncera que cette même présentatrice se sera fait hacker son compte en banque pour avoir donné ses informations de carte bancaire à ce même téléspectateur… PEBKAC.