Après lui avoir configuré son nouveau poste physique, il me demande de lui créer une adresse e-mail juste pour lui. Je lui explique qu'il en a déjà une sous Hotmail qu'il avait souhaité conserver puisque connue de ses contacts, et que celle que je lui avais installée sur Outlook était son adresse spécifique à son service, qu'il avait déjà sur son PC portable pro depuis le dernier changement (oui, c'était lui).

Il insiste en me disant qu'il veut une adresse "où il soit le seul à aller", se plaignant de ne pas être le seul à y accéder, et m'apportant la preuve en me montrant des messages. En cherchant bien et en le laissant se calmer, j'ai compris : il s'était persuadé que le nom affiché en en-tête signifiait que l'expéditeur avait utilisé son adresse e-mail. PEBKAC.

On m'appelle pour un problème assez banal : la souris ne répond plus, évidemment l'utilisateur n'a rien touché et ça s'est arrêté d'un seul coup.

Je lui suggère d'abord de débrancher / rebrancher, de tester sur un autre port USB, de rebooter… sans succès.
Je me connecte à distance mais rien ne semble anormal, le driver est récent… Je me déplace et procède à nouveau aux tests.

Quand j'utilisais les souris à boule, la première chose que je faisais était de retirer la sphère pour la décrasser. Et bien avec le laser ça fonctionne aussi : si le laser est bouché par la crasse, la souris ne répond effectivement plus. PEBKAC.

Après quelques mois d'utilisation de son nouveau portable, mon utilisateur préféré n'en démord pas : on s'est fichu de lui en préparant sa nouvelle machine.

Je viens voir quel est le « nouveau » problème (constatant au passage que la machine affiche toujours aussi peu d'espace disponible…). D'après lui, sa messagerie n'a pas été configurée correctement, et il ne peut pas travailler.

Malgré une campagne d'avertissements, il reste persuadé que nous sommes à l'origine du passage d'Hotmail à Outlook.
« Mais toi, tu ne peux rien faire pour revenir en arrière ? ». À part racheter Microsoft ?… PEBKAC.

Les vieilles unités centrales de la comptabilité ont été remplacées, et les logiciels réinstallés il y a peu. Il n'y a plus que quelques réglages aléatoires, ou presque.

Vendredi, 17h50, veille d'un long week-end de ponts et autres, une comptable me demande le code de son logiciel afin qu'elle puisse terminer son travail (urgent). Intrigué, je prend la main et lance le logiciel, pour effectivement constater un blocage.

Le logiciel était installé en version d'évaluation (la licence pour ce poste étant expirée), et à chaque lancement un message accompagné d'un GROS compteur indiquait à l'utilisateur qu'il ne lui restait que X lancements avant blocage. Mais, me direz-vous, pourquoi ne me prévient-elle que maintenant ?…
« Bah tant que ça se lance il n'y a pas de problème, donc c'est pas la peine d'en parler. Mais là je dois bosser, moi !… ».

5, 4, 3, 2, 1… pastèque. PEBKAC.

À l'époque où j'avais remplacé Napster par WinMX (uniquement pour échanger des démos de groupes locaux), j'appréciais souvent les forums de discussion, mais plus encore certains membres que nous collectionnions avec des e-amis.

J'avais probablement fait une peur bleue à cette jeune fille puisqu'elle était persuadée que je pouvais retrouver son adresse et pirater son PC à distance. C'était me prêter bien des talents (il faut ajouter que ses discussions privées se faisaient sur le chat général), mais dépassant nettement le cadre informatique : « Vas-y, tu devrais débrancher ta webcam, il peut y accéder sans allumer la lumière !... », « Ouais, t'as raison, je vais la débrancher. Mais si jamais il y arrive, je mets un carton avec du scotch en plus, au cas où ! ».

Elle venait peut-être d'inventer la webcam avec câble Wi-Fi. D'ailleurs, elle a ensuite certainement inventé le câble réseau Wi-Fi, puisqu'elle s'est déconnectée et n'est jamais reparue. PEBKAC.

À propos de l'affaire impliquant un candidat de télé-réalité, un journaliste précise : « Dix disques durs au total ont été remis à la justice, sous forme de DVD ».
Et après, ils ont mis les images sur des disquettes ? PEBKAC.

Un client mécontent m'annonce qu'il a un problème avec le ticket qu'il a acheté. Je lui demande de m'envoyer un scan afin de vérifier le code-barres.

Qu'on ne possède pas de scanner, je peux aisément le comprendre. Que l'on souhaite m'envoyer une photo à la place, OK, l'idée est bonne. Mais pourquoi avoir laissé le flash ?...

J'ai la photo d'un ticket (en papier glacé) avec un halo magnifique à l'emplacement du code-barres. Mais il dit qu'il ne voit pas où est le problème. Un, deux, trois, pastèque. PEBKAC.

Les responsables d'une école nous contactent pour obtenir des renseignements. Comme leur demande est un peu particulière, notre secrétaire leur recommande d'envoyer un e-mail au service concerné. Elle lui indique l'adresse, merci et à bientôt.

Un peu plus tard, l'institutrice rappelle en annonçant que l'e-mail indiqué ne fonctionnait pas. On l'épelle à nouveau en utilisant des prénoms (I comme Isabelle, N comme Nathalie...), sans plus de succès. Jusqu'à ce que la collègue de cette dame ne trouve la solution : « Bah évidemment que ça ne marche pas, tu n'as pas mis le HTTP devant ! ».

Oui, l'institutrice saisissait l'adresse e-mail dans la barre d'adresse de son navigateur. PEBKAC.

Mes chers utilisateurs m'ont aujourd'hui encore impressionné. Suite au départ d'un collègue, le jeu des chaises musicales a recommencé afin d'optimiser un peu l'espace. Deux personnes devaient changer de place, physiquement. Je devais les laisser faire leurs déménagements et intervenir pour les finitions (modification du poste téléphonique). Une fois les deux UC échangées, j'entre en scène et termine les branchements pour aller plus vite.

Que l'on souhaite garder son écran, je peux comprendre. Son clavier, à la rigueur. La souris, ça passe. Mais prendre le temps d'échanger également tous les câbles d'alimentation, les câbles USB des imprimantes... Là, j'ai eu plus de mal à saisir. PEBKAC.