Une société de référencement Web nous a envoyé son plus beau commercial (jeune et dynamique, sourire "Colgate"...). Il voulait nos impressions sur les textes proposés, et connaître nos besoins en matière de développement Web. En effet, nous lui avions fait part de quelques soucis avec notre prestataire actuel. Suite à la réunion, je le contacte par e-mail afin qu'il m'ajoute aux discussions antérieures.

Je reçois sa réponse avec les derniers échanges par transfert d'e-mail. Outre les banalités habituelles, il m'a transféré un courrier particulièrement intéressant : le compte-rendu de la fameuse réunion, compte-rendu « interne » destiné à un de ses collègues, dans lequel nous sommes qualifiés de « gogos », notre avis sur les textes relevant de « la branlette », et son objectif est d'enfoncer notre prestataire Web pour le remplacer, en grand sauveur.
Je ne sais pas si sa direction a trouvé ça aussi drôle que la mienne. PEBKAC.

Une collègue me demande quelques photos en haute définition pour réaliser une documentation. Je lui transfère quelques visuels, et vaque à mes occupations. Peu de temps après, elle me rappelle pour me dire que ses clients ne recevaient pas ses messages.

Sans surprise, un paquet d'e-mails étaient en file d'attente pour cause de pièce jointe « volumineuse » (un peu moins de 30 Mo par e-mail). J'ouvre une des documentations : elle avait réalisé un beau document Word avec une dizaine de photos en HD dedans.

Je lui ai appris à utiliser la fonction « compresser », et lui ai dit que les visuels en haute définition n'étaient vraiment utiles que pour les impressions en grand format.
Pardon : je lui ai appris tout ça encore une fois de plus (que voulez-vous dire par « prendre des notes » ?...). PEBKAC.

Un client nous contacte pour un problème de confirmation : il a payé, mais n'a rien reçu comme confirmation.
Le standard est lassé et je suis de bonne humeur, je prends le râleur. Après une première écoute, je lui demande - un peu lâchement - de réunir ses informations, de faire quelques vérifications et de nous recontacter au besoin.

Il rappelle, certain d'avoir commandé sur notre site. Je cherche avec son nom, son e-mail et d'autres infos dans nos bases de données... je ne trouve rien. Je cherche avec le râleur et lui recommande d'inspecter son historique de navigation. Après un certain nombre d'échanges, il s'est avéré qu'effectivement ce monsieur avait commandé chez un de nos revendeurs, qu'il avait bien créé un identifiant (non monsieur, je n'y ai pas accès puisque ça n'est pas mon site...), mais que, sans renseigner son numéro de carte de crédit, il était impossible qu'il ait été débité. Effectivement, c'était un autre achat du même montant.

Garder ton calme tu dois, jeune padawan. PEBKAC.

Un prestataire vient faire une démonstration du site qu'il a conçu. Il s'installe avec une utilisatrice sur son poste de travail, et vogue la galère. Assez rapidement, on m'appelle pour me dire qu'il y a un problème, l'ordinateur fait "ce qu'il veut" et "bug régulièrement".
Je demande à voir, aucun souci mais je décide de rester. Grand bien m'en a pris, le démonstrateur est une de ces personnes qui touche systématiquement l'écran pour appuyer son propos, et en général c'est simplement agaçant (et salissant). Mais lorsqu'on travaille sur un écran tactile, ça clique. PEBKAC.

Une collègue me contacte, pour me demander si j'avais un câble de chargement pour son smartphone, le sien ne semblant plus vouloir charger correctement, ni même être reconnu par son poste.
Je regarde si j'en ai un disponible, et je lui demande de brancher et de débrancher, quand elle se rend compte de son erreur. Elle s'était branchée sur une tour inerte et sans alimentation que nous avions changée récemment, et laissée sur place en cas de problème.
Je lui ai promis de partager ce qui aurait pu être un... PEBKAC.

Un client nous contacte et se plaint de ne pas avoir eu de confirmation à sa réservation. On lui explique que nous n'avons aucune trace de lui dans nos bases de données. Il peste, et accuse ce foutu site informatique de m**de qui ne marche pas.
La standardiste me contacte, et me demande si je peux regarder. En effet, après avoir recherché un bon moment, je trouve le message suivant de "menu pour 3 personne ce soir", signé "robert".
Le tout avait été envoyé via le Livre d'or du site. Le fait de ne pas avoir eu besoin de payer ne semblait pas l'inquiéter. PEBKAC.

Je suis appelé pour un bête problème d'imprimante, apparemment elle rencontre un « souci de mise à jour ». Je vérifie les pilotes, les connexions, les autorisations... Un petit test pour vérifier, et je déconnecte mon compte administrateur pour vaquer à mes occupations.

Une fois l'utilisateur revenu, je l'appelle pour lui demander si tout lui semble fonctionner correctement. Il acquiesce : « Oui oui, pas de problème ». Je raccroche, et il me rappelle aussitôt : « Heu... Pourquoi mon mot de passe ne fonctionne pas ?... ».

Tout simplement parce que tu ne t'appelles pas "administrateur", mon enfant. En gros, son « pas de problème » voulait dire en réalité « j'en sais rien, on verra plus tard ». PEBKAC.

Le jour où j'ai passé l'examen du code de la route, il y a quelques années, l'examinateur m'a montré ce qui ne s'appelait pas encore un PEBKAC. Après être entré dans la salle comme un prince, il allume le projecteur puis lance le magnétophone, qui ne donne qu'un son faiblard. Il augmente le volume sans succès, puis marmonne, grommelle, jure et finit par insulter la machine en ajoutant : « Fait ch***, je vais aller chercher le mien, ça marchera mieux ! ».

Avec la certitude de « celui qui sait » il branche donc son magnéto, insère la cassette, rembobine et... rien. Il augmente le son, qui ne laisse entendre qu'un crachat accompagné de quelques bruits puis d'une voix. Une voix qui marmonne, grommelle, jure et insulte une machine, en disant : « Fait ch***, je vais aller chercher le mien, ça marchera mieux ! ».

Ça n'est pas grand un clavier de magnétophone, mais pourtant entre lui et la chaise, il y avait effectivement un sérieux problème. PEBKAC.

Il m'arrive parfois de sortir prendre l'air pour faire une maintenance sur notre distributeur de tickets. Comme il s'agit d'un prototype il y a parfois des bugs, des anomalies, des malfonctionnements... Dans ces occasions, je peux être confronté (mon dieu) à des clients. J'ai toujours estimé comme admis qu'un prototype puisse avoir un comportement curieux, et j'encaisse avec philosophie les remarques techniques dont on me fait part. Comme par exemple : « Ça marche pas ta merde ».

Mais quand le monsieur, alors que le système affiche une invitation à « Imprimer / Annuler », me demande : « J'appuie où pour imprimer ? », ceci tout en appuyant sur « Annuler », et bien j'ai envie de prendre sa photo pour la mettre en couverture de la Grande Histoire du PEBKAC.

Notre site de réservation n'est pas spécialement compliqué, pourtant nous avons régulièrement des perles qui arrivent à trouver des défauts.

Je suis généralement le premier ravi que l'on puisse les remarquer et me les signaler, mais quand le standard me passe une cliente qui n'arrive pas à se connecter, je suis souvent grognon. Surtout quand la dame me demande : « Il y a marqué deux fois "e-mail", ça veut dire que je dois le rentrer deux fois ? ». PEBKAC.