Dans une file devant la machine à café (ou plutôt à jus de chaussette), deux personnes discutent de leur mot de passe. L'un d'entre eux, qui fait visiblement son « kiçiquauné », dit qu'il a choisi un mot de passe anglais pour son password extrêmement sécurisé, devant la fille admirative.
« Waouh ! Mais comment tu fais, beau gosse ?
– Simple, pour toi je te le révèle : je mets mon clavier en Qwerty avant de taper mon mot de passe.
– Oh là là, mais t'en sais des choses. Mais, ça sert à quoi exactement ?
– Ben comme ça, le pirate, il ne devinera jamais qu'il faut faire cette séquence avant de "bruteforcer" mon accès. J'ai bien vérifié : aucun site de sécurité ne conseille de le faire, donc personne ne l'utilise. »
Je vous rassure : la fille a commencé à douter de ses compétences à ce moment.
Mais ce que j'ai appris une heure plus tard, en dépannant son PC (en atelier), c'est que son mot de passe n'utilise aucun caractère impacté : pas de A, Z, Q, W, M entre autres, et que des lettres, sans signe ou chiffre, bien évidemment.
Quand je suis revenu le lendemain, je n'ai pu m'empêcher de le moucher, en lui montrant bien que je ne passais pas par « Alt+Maj » pour me connecter sur sa session, ce qui l'a fortement décontenancé… et aussi sa collègue si admirative.
J'avais envie de lui dire que moi aussi, je suis admiratif. Devant ce cas de… PEBKAC.