Ma collègue tape une note de service de quelques lignes sur son traitement de texte favori, et en fait une sortie papier (une feuille A4). Elle s'aperçoit alors qu'elle a fait une erreur de typographie, et la corrige discrètement au stylo. Sauf que, zut, elle fait une bavure.
Elle scanne donc le document, ouvre Photoshop sur son poste (ça rame sec) et effectue (mal) quelques longues opérations destinées à minimiser ladite bavure. Enfin, satisfaite, elle fait une sortie de cette note savamment retouchée et la distribue à tous les collègues (qui lui demandent pourquoi il y a une tache sur le papier).
Motif de cette savante démarche ? « Ne pas perdre de temps à réouvrir le fichier texte. »
Quand on connaît les ressources prises par Photoshop, par rapport à un traitement de texte basique, j'appelle cette démarche un… PEBKAC.
Et en LaTeX, c'était encore plus simple ! Elle corrigeait la faute dans le source, recompilait pour une nouvelle sortie PDF et pouvait envoyer à l'impression. Simple !
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