Dans le train, je vois un monsieur (la cinquantaine je dirais) sortir son smartphone pour manifestement appeler quelqu'un. Il tapote sur les chiffres affichés mais ça ne marche pas. Il recommence, rien.
C'est alors qu'il demande à son voisin s'il n'aurait pas une idée du problème. Il tapote encore sur les chiffres et le voisin le stoppe directement :
« Mais c'est le code PIN qu'il faut saisir ici.
– Ah oui le code, c'est pour ça que ça affichait des points (••••) au lieu du numéro… »
Je pense qu'après la troisième tentative, il aurait été bien bloqué. PEBKAC.
Je dois effectuer un changement d'adresse (pour le compte de la société) sur un site, je modifie donc numéro, rue, code postal. Le pays ne change pas, on reste en France.
Au-dessus de la liste déroulante des pays, se trouve un liste déroulante appelée « État, province ou département » qui se recharge lorsqu'on change le pays. Déjà première erreur ergonomique d'avoir placé cette liste avant le choix du pays.
Mais le gros problème est que cette information est obligatoire alors que la liste est vide pour certains pays (dont la France). J'obtiens alors une erreur : « Merci de sélectionner un état, une province ou un département valide », et ne peux donc pas modifier les coordonnés. PEBKAC.
J'effectuais une partie de mes achats de Noël sur le Web. Me voici sur le site de la F*AC où je trouve ce dont j'ai besoin (non non, rien de technique), et je m'inscris alors pour valider ma commande.
Je reçois quelques secondes plus tard un e-mail de confirmation d'inscription, avec un joli bouton « Accédez à votre compte ». Je clique dessus et… rien, le navigateur essaie en vain d'accéder à l'URL suivante :
lien_compte
.
Encore une variable qui n'a pas été remplacée par sa valeur dans le mail. PEBKAC.
Ce week-end, arrivée au Urgences, je donne ma carte Vitale à la personne de l'accueil. Celle-ci la met dans la borne à sa droite, borne fixée au mur et servant aux mises à jour des cartes Vitales.
Elle laisse la carte trois secondes, et l'enlève brutalement pour l'insérer dans le lecteur relié à son ordinateur. Et là :
– Je ne comprends pas, ça n'arrive pas à lire votre carte.
– … ?
– Bah là, j'ai réessayé trois fois, mais la carte ne marche pas. Vous allez devoir avancer les frais, et on vous fera une feuille de soins.
– Ça ne serait pas plutôt le fait que vous ayez retiré la carte de la borne pendant qu'il y était écrit "Mise à jour en cours, ne pas retirer la carte…" ?
– Mais non, je fais ça tout le temps, et ça marche des fois.
– Là manifestement, ça ne marche pas…
Voyant mon insistance, elle remet la carte dans la borne, et la mise à jour se termine. Retour sur le lecteur de l'ordinateur, elle marmonne un truc et finalement me dit : "Vous avez de la chance… Cette fois-ci ça marche". PEBKAC.
Un site de vente en ligne doit nous fournir son catalogue produit. Ils placent le fichier sur leur serveur, et nous envoient l'URL du genre : « http://admin..com/fichier.csv ».
Nous récupérons le fichier, ça fonctionne, même s'il aurait été plus judicieux de le compresser. Puis, curieux, je supprime le nom du fichier dans l'URL et vois apparaître la page de connexion du back-office. Je pousse ma curiosité plus loin en tentant le classique « admin / admin ».
Bon, ça ne fonctionne pas, un message d'erreur apparaît. En revanche, l'URL devient « http://admin.[...].com/backend.php/ ». Cela me laisse de suite penser à un framework bien connu, je tente donc d'ouvrir « http://admin.[...].com/backend_dev.php/ ».
Et effectivement, je me retrouve sur la même page, avec en haut à droite la fameuse barre d'outils de Symfony, avec bien entendu toutes les données fort intéressantes qu'elle peut contenir.
Pour avoir placé un tel fichier de développement sur une machine en production : PEBKAC.
Consultation des e-mails ce matin, et que vois-je en objet de l'un d'entre eux, une fois de plus ?
« $$[record]firstname$, Inscription Offerte ce weekend ! »
Encore une erreur de variable. Décidément, les e-mails de prospection n'ont pas l'air d'être vraiment testés par les développeurs. PEBKAC.
Il y a une semaine, l'ami d'un collègue passe au bureau, il en profite pour nous montrer fièrement sa nouvelle acquisition : un MacBook Air.
S'engage alors une discussion sur son utilité d'avoir acheté un tel produit, non pas que ce n'est pas bienn mais on trouve la machine assez chère pour ce qu'il en fait. Forcement, on en vient à parler du design, « tellement fin et léger » il est vrai.
Lorsqu'on lui demande alors pourquoi n'a-t-il pas voulu prendre un Ultrabook moins cher chez un concurrent :
« Ils n'arriveront pas à faire aussi bien qu'Apple. Dans mon MacBook Air, il n'y a pas de batterie, c'est pour ça qu'ils arrivent à faire aussi fin.
– Ah ? Et donc si je débranche la prise là, ça va s'éteindre ?
– Bah non, il fonctionne sur l'énergie interne.
– OK… C'est ce qu'on appelle une batterie, ça.
– Non non, regarde il n'y en a pas, c'est en fait les composants qui sont chargés. »
Donc chaque composant de son ordinateur possède une source de chakra lui permettant de s'auto-alimenter. PEBKAC.
Hier, un cousin m'apporte son ordinateur qui ne fonctionne pas : « Ça fige, et ça redémarre souvent !... », comme il dit.
Le soir venu, je m'occupe de la machine. Je démarre à partir d'un live CD, mais il plante de la même manière. Je penche alors pour un problème matériel, et commence par effectuer un memtest. Problème trouvé, l'une des deux barrettes de RAM semble défectueuse. Je l'enlève et redémarre, ça ne plante plus.
Me voici sur le Bureau, et quelque chose me turlupine. En fouillant un peu, je réalise rapidement que le système est « neuf », comme si on venait juste d'acheter l'ordinateur. J'appelle alors mon cousin, qui m'avoue avoir fait une « réinstallation système usine » pour voir si ça arrangerait les choses.
La bonne nouvelle, c'est que l'ordinateur fonctionne bien. La mauvaise, c'est qu'il a effacé toutes ses données personnelles, malgré le message d'alerte de l'outil de restauration indiquant la suppression. Il a cliqué sur « Suivant » sans rien lire de ce qui s'affichait. PEBKAC.
J'utilise un BlackBerry fourni par mon employeur, et j'y ai récemment fait une mise à jour de l'application officielle des chemins de fer. Application utile pour moi car je prends tous les jours le train pour me rendre au travail.
Lorsqu'on veut donner son avis sur l'application, on arrive sur un questionnaire avec plusieurs réponses sous forme de selectbox et boutons radio. Il y a aussi plusieurs pages avec un bouton « Suivant », pour passer de l'une à l'autre.
Le problème est qu'il n'y a pas signe de focus sur les champs, et il n'y a pas non plus de pointeur. Donc lorsque l'on descend/monte, on ne sait pas si on est sur la selectbox pour pouvoir en changer la valeur. Il faut être ni trop haut, ni trop bas, pour que ça fonctionne. Mais le pire ce sont les boutons radios : impossible d'aller dessus pour en sélectionner un. Et lorsqu'on valide, ça nous dit gentiment : « Veuillez répondre à toutes les questions pour continuer ».
Au final, impossible donner son avis. PEBKAC.
Hier, je suis allé faire quelques achats dans une grande enseigne sportive. Après passage en caisse, je décide d'acquérir une carte de fidélité (il y a une borne pour faire sa carte personnalisée en quelques minutes).
Aujourd'hui, je reçois l'e-mail classique "Merci de vous être inscrit, etc". Et il se termine par : "Pour vous connecter sur votre Espace Personnel, voici pour rappel de votre numéro de carte : 0123456789000" (sic).
Le numéro de ma carte possède bien 13 chiffres, sauf qu'il commence par "209", et les autres chiffres ne sont pas corrects non plus. Le développeur de ce système aura laissé une suite de test (0123456789) dans l'e-mail envoyé, au lieu d'y placer le numéro de carte. PEBKAC.