Ma petite sœur rentre aujourd'hui de l'école et m'annonce une « terrible nouvelle » : la marque à la pomme arrêterait Safari. En voyant mes yeux rond comme des billes, elle me dit que c'est son prof' de multimédia-informatique qui l'avait informée.

Sachant que leur parc informatique est constitué de Mac, soit c'est une mauvaise blague, soit ce professeur confond allègrement Windows et Mac OS. PEBKAC.

Ma mère m'appelle depuis chez ma grand-mère pour un problème de Wi-Fi. Elle a la mire de connexion du FAI libre. Comme elle a son propre Wi-Fi, je sais que ce n'est pas normal, et leurs compétences étant ce qu'elles sont, je me déplace.

Je recherche le réseau sans fil dont le nom doit normalement être la première syllabe du prénom de ma grand-mère, suivie de celle de mon père, puis de mon grand-père. Mais il n'y est pas, je me dis que le SSID est caché.

Je tente de me connecter à la Box pour récupérer les paramètres, mais le réseau 3G chez elle étant passablement mauvais… je finis par déplacer toute la machine pour me connecter avec l'unique câble Ethernet de 1m50 disponible.

Je me connecte, et… si je choppe l'imbécile qui a changé le SSID et n'a pas eu la bonne idée de transmettre l'information, je lui apprendrai à me faire perdre deux heures quand je rentre du boulot. PEBKAC.

Avec un collègue nous préparons un courriel. C'est lui qui est au clavier.

Chaque fois qu'il doit revenir en arrière dans le texte, il utilise sa souris, même pour une lettre. Par contre, pour aller vers l'avant, il utilise la flèche droite du clavier, même pour une vingtaines de caractères.

Après avoir vérifié la systématisation de ces pratiques via de discrètes marques sur mon cahier, je lui fais gentiment la remarque, en lui disant qu'il peut utiliser les flèches pour déplacer son curseur de quelques lettres vers l'arrière comme l'avant, et qu'il pouvait également utiliser sa souris pour tout déplacement plus long.

Il m'a répondu : « Oh, tu sais, c'est si compliqué ! ». OK. PEBKAC.

Je travaille dans un service informatique. Aujourd'hui, nous recevons un e-mail d'une utilisatrice :
« Bonjour, pouvez-vous passer cet après-midi à mon bureau, je voudrais déplacer le disque dur mais le câble Ethernet est trop court. Merci. »
Heu… PEBKAC.

Il y a quelques temps (pas si longtemps), à mes débuts sous Linux, lors de tests sur un petit serveur expérimental pour me familiariser avec cet OS, je commence une petite config' (rien de très extraordinaire). J'installe OpenSSH et je prends la session à distance sur ma machine habituelle, tout va bien. J'installe quelques paquets, j'active le pare-feu et installe Fail2Ban et… Oh, ma session SSH s'est fermée… et je ne parviens plus à me connecter.
Visiblement, Fail2Ban a fermé le port 22 sur le pare-feu. PEBKAC.

Ça remonte à très longtemps, sur mes débuts dans un jeu en ligne, alors que nous sommes sur un serveur TeamSpeak. Un de mes compagnons de guilde m'envoie par MSN un fichier *.bat, en me disant que c'est un correctif.

Étant à l'époque en Bac Pro MRIM, je suis méfiant et ouvre donc le fichier via l'éditeur de texte, pour découvrir qu'il s'agit d'un script d'extinction de l'ordinateur (qu'il avait déjà joyeusement partagé avec tous les autres « newbies » de la guilde, qui eux s'étaient fait avoir).

Je lui dis alors que je sais bien ce que ça va faire, et que ça ne prends pas avec moi. Il me dit :
« Mais comment tu as su ?…
– Bah, j'ai ouvert le fichier en mode texte…
– … Comment tu as fait ça ?
– (Sarcastique) J'ai fait un clic droit puis "Exécuter en tant qu'administrateur"… »

Un silence… puis un son retentit : « Player has left ». Bonne tranche de rire sur le TeamSpeak. PEBKAC.

Dans le train, je vois un monsieur (la cinquantaine je dirais) sortir son smartphone pour manifestement appeler quelqu'un. Il tapote sur les chiffres affichés mais ça ne marche pas. Il recommence, rien.

C'est alors qu'il demande à son voisin s'il n'aurait pas une idée du problème. Il tapote encore sur les chiffres et le voisin le stoppe directement :
« Mais c'est le code PIN qu'il faut saisir ici.
– Ah oui le code, c'est pour ça que ça affichait des points (••••) au lieu du numéro… »

Je pense qu'après la troisième tentative, il aurait été bien bloqué. PEBKAC.

Ce lundi matin, un client m'amène un ordinateur portable tout neuf, fraîchement acheté du samedi après-midi dans une grande enseigne.

Ce monsieur, pressé d'utiliser son nouvel achat, n'a aucunement tenu compte des premières fenêtres de mise en route de l'appareil sous Windows 8. Il a donc tapé n'importe quoi, et cliqué n'importe où, jusqu'à arriver enfin à l'interface normale.
Après quelques minutes d'utilisation, il est amené à redémarrer son ordinateur. C'est seulement là qu'il se rend compte que le nom d'utilisateur et le mot de passe avaient, en fait, une petite importance…

Machine à 700€, moins de 15 minutes. PEBKAC.

Appel de mon beau-père hier, leur ordinateur ne démarre pas, difficile de diagnostiquer au vu des symptômes (ventilateur qui tourne, écran noir, même en changeant d'écran et de câble, pas de message « No signal », pas de « bip » au boot…).

Je lui promets de passer extraire les données de son disque dur. Si le hardware n'est pas mon fort, je subodore une carte mère HS mais je verrai avec plus doué que moi.

Par contre j'ai dû le rassurer : débrancher cet ordinateur ne perturbera pas le Wi-Fi de la FreeBox sur laquelle il est branché en RJ45… Ni même l'alarme de la maison branchée au téléphone… PEBKAC.