Quand j'étais plus jeune, j'avais voulu faire un échange de disques durs pour transférer des données sur mon PC qui n'avais que deux ports IDE disponibles pour HDD : un pour le disque système, et un pour le disque données.
J'avais éteint mon ordinateur et retiré le disque de données, puis je l'avais rallumé sans brancher le disque sur lequel je voulais récupérer des données. Par pure flemmardise, et pour ne pas éteindre mon PC de nouveau, j'ai décidé de brancher le disque manquant à chaud, même en sachant très bien qu'il valait mieux éviter cette manipulation.
Je ne me souviens plus de ce qui s'est passé dans les détails, mais je me souviens très bien avoir été contraint d'acheter un nouvel ordinateur. Et au passage, d'avoir perdu les données que je voulais recopier. PEBKAC.
Mon patron a reçu un tout nouvel ordinateur portable sous Windows 7 x64. Malheureusement pour lui, il est assez réfractaire au changement et utilise toujours des programmes 16 bits.
Évidemment, ces programmes ne fonctionnaient pas et il est venu me demander de l'aide. Après l'explication classique sur les systèmes x64 et les programmes 16 bits, je lui ai proposé d'installer une machine virtuelle Windows XP x32 pour faire tourner ses programmes (je n'ai pas été très convaincu par le « Mode XP », et nous avons des licences XP en surplus).
Finalement il n'a pas voulu d'une machine virtuelle (il ne connaît pas bien) et a préféré installer un dual-boot avec Windows XP sur un disque dur externe, avec le choix d'OS au démarrage géré par un vieil utilitaire fonctionnant sous DOS dans une partition spéciale.
Autant dire que son PC n'a pas particulièrement apprécié. Je ne sais pas ce qu'il a fait (et je ne veux pas savoir), mais maintenant, il n'arrive même plus à démarrer Windows 7. PEBKAC.
Quand j'étais plus jeune, j'étais persuadé que si tu avais des problèmes de connexion Wi-Fi, il suffisait de te rapprocher de la source pour établir une connexion stable, et qu'après tu pouvais revenir à l'endroit où tu étais avant. Que de cette manière, les ondes allaient suivre ton chemin et éviter les obstacles, pour maintenir une bonne connexion. PEBKAC.
Ma colocataire d'il y a quelques années, à un moment et pour une raison quelconque, n'arrivait plus à se connecter au réseau Wi-Fi.
Qu'à cela ne tienne, elle a rapidement trouvé la solution et a débranché un câble Ethernet de son emplacement, pour y brancher son PC à la place.
Manque de chance, elle a débranché le câble qui reliait la Box au réseau local mural de l'appartement, et s'est branchée... sur le réseau de l'appartement, laissant la Box dans le vide. Et évidemment, sans connexion
Internet. PEBKAC.
Il y a quelques années, j'avais une colocataire qui n'aimait pas la position de mon bureau dans la pièce commune. Pendant que j'étais au travail, elle a pris sur elle-même de le déplacer à l'endroit qui lui plaisait (sans me demander mon avis, évidemment).
Cependant mon bureau était lourd, et elle n'avait pas envie de le vider pour le déplacer ; ce fut donc sans état d'âme qu'elle a usé de toutes ses forces pour le traîner par terre, arrachant par la même occasion le câble Ethernet qui reliait la Box (sur mon bureau) au réseau local de l'appartement.
Quand je suis rentré et que j'ai vu ce massacre, elle était en train de râler car elle n'arrivait plus à se connecter à Internet, et elle n'avait toujours pas fait le lien entre le bout de câble qui pendait piteusement de mon bureau, la prise murale à moitié défoncée, et la Box qui n'était plus connectée. PEBKAC.
Petite anecdote pas bien méchante : ma grand-mère, qui ne connaît absolument rien aux ordinateurs, avait pris l'habitude chez ma tante d'éteindre l'ordinateur fixe en débranchant la multiprise qui l'alimentait, malgré mes recommandations. Problème malheureusement classique.
Un jour, ce qui devait arriver arriva : le disque dur a rendu l'âme (tête de lecture qui heurte le disque, simple et radical). Quand je lui ai expliqué que son traitement « peu orthodoxe » de la machine avait certainement favorisé la panne, elle m'a rétorqué : « Mais non, ça n'est pas possible. Je fais pareil tous les jours avec mon aspirateur, et il n'est jamais tombé en panne ! ».
Si tu le dis grand-mère, si tu le dis. PEBKAC.
Quand j'étais à l'école, la responsable de la communication (interne / externe) a envoyé un e-mail à tous les élèves et le personnel, à la demande de l'administrateur réseau. Cet e-mail qui demandait d'éviter d'envoyer des pièces jointes lourdes, et surtout de ne jamais envoyer directement de pièce jointe supérieure à 1 Mio. Pour ça, il fallait passer par un hébergement de fichiers.
Le lendemain, cette même responsable de la communication envoie un nouveau message, à tous les étudiants et tout le personnel, qui concernait cette fois une photo de l'école. Avec en pièce jointe, une photo des bâtiments en *.bmp, non compressée, et pesant environ 5 Mio.
Comme on pouvait s'y attendre, le serveur de messagerie n'a pas été accessible pendant un certain temps.
D'un côté la responsable communication qui ne lit même pas les messages qu'elle envoie, et de l'autre l'administrateur réseau qui ne se prémunit pas contre ce genre de cas... PEBKAC.
La comptable de l'entreprise m'a appelé aujourd'hui, pour me dire qu'elle n'arrivait pas à imprimer son relevé de TVA sur l'imprimante réseau.
En regardant dans les propriétés d'impression, Windows indiquait que le statut de l'imprimante était « Prêt », et les autres postes parvenaient bien à imprimer. Ce poste, par contre, ne voulait rien savoir. Au bout d'un timeout, Windows disait qu'il y avait une erreur au niveau de l'imprimante.
Il m'a fallu tout de même dix bonnes minutes pour réaliser que son câble Ethernet était débranché.
Pour moi, et pour les messages indicatifs de Windows... PEBKAC.
Lorsque j'étais enfant, pour mon premier ordinateur (Windows 95, Pentium 120 MHz, HDD 1 Gio, RAM 16 Mio), mon père, qui manipulait sommairement un 386 sous DOS à son travail (et seulement le logiciel de gestion clientèle) m'avait expliqué une chose très importante :
Il ne faut jamais appuyer sur « Ctrl+Alt+Suppr » sous peine de « casser » l'ordinateur. Avec le recul, cet abus de langage volontaire me fait à présent sourire, mais à l'époque je pensais vraiment qu'appuyer sur ces touches cassait physiquement une pièce sur la machine.
Et je me demandais bien pourquoi les concepteurs de ces machines avaient laissé à la portée de tout le monde un tel bouton d'autodestruction.
Pour moi... PEBKAC.
Mon patron souhaite que je fusionne deux projets d'environ 500.000 lignes de code chacun, pour profiter des fonctionnalités offerte par les deux, en même temps. De plus, il insiste pour que ce soit fait « pour après-demain ».
Quand je lui demande comment je suis sensé m'en sortir vu la quantité de travail à fournir, il me répond qu'il y a une dizaine d'années, lorsqu'il codait, il avait déjà eu à fusionner des projets et il n'avait pas eu besoin de plus de temps.
La seule chose qu'il oublie de préciser, c'est qu'à l'époque, ses programmes ne dépassaient pas les 10.000 lignes de code, et qu'en l'occurrence, la fusion qu'il avait réalisée consistait à re-coder une centaine de lignes de code d'un projet vers l'autre (je me suis renseigné auprès de son associé). PEBKAC.