Un utilisateur m'appelle car, je cite : « Il y avait trop de câbles qui traînaient sous mon bureau, alors j'ai tout débranché et rebranché, mais maintenant mon écran ne fonctionne plus. Vous pourriez m'envoyer quelqu'un ? ». PEBKAC.
Un e-mail reçu ce matin pour faire part à notre helpdesk d'un problème de configuration sur une imprimante :
L'imprimante de Mme Michu imprime automatiquement sur l'imprimante couleur du bureau voisin. Si elle ne pense pas à régler la configuration de son imprimante avant impression, les documents sont imprimés sur l'imprimante couleur du bureau voisin.
En gros, notre helpdesk est censé demander gentiment à l'imprimante de penser à la place de l'utilisatrice. Ou bien faut-il remplacer l'utilisatrice ? PEBKAC.
Un utilisateur m'appelle car la réparation de Microsoft Office est bloquée depuis une heure, alors que mon collègue qui l'avait lancée lui avait dit que ça ne durerait pas plus de dix minutes.
Je me connecte donc en remote, lis le message prenant 90% de l'écran indiquant qu'il faut fermer Outlook pour poursuivre la réparation, ferme l'application, et constate que la réparation se termine vingt secondes plus tard.
Ce monsieur était incapable de comprendre un message aussi simple, et préférait attendre une heure plutôt que de brancher son cerveau. PEBKAC.
Mon collègue, qui travaille comme moi au helpdesk, m'envoie un e-mail ainsi qu'à quelques autres collègues et notre responsable du floor. Le titre : « Fwd: FAIRE CIRCULER DE TOUTE URGENCE ». Le contenu : un hoax bidon de 2008 sur des porte-clés GPS espions offerts par des Roumains.
Pourquoi faire suivre le message ? « Non non, c'est officiel, c'est envoyé par Bidule Assurance et par le Parquet du Procureur du Roi de Verviers (Belgique) ».
Adieu à ta crédibilité cher collègue. Comme disait Abraham Lincoln : « Le problèmes avec les quotes sur Internet… ». PEBKAC.
Un utilisateur appelle notre helpdesk. Afin de me connecter à distance, je lui demande le numéro d'inventaire de son PC, en précisant bien qu'il me faut celui se trouvant sur l'étiquette du boîtier d'ordinateur.
Première erreur, il me donne celui se trouvant sur son écran externe (je peux voir qu'il s'agit d'un écran dans l'inventaire).
Quand je lui fait remarquer que ce n'est pas son numéro d'écran mais d'ordinateur qu'il me faut, il me répond qu'il n'a « pas vraiment d'ordinateur ».
Ah oui, effectivement, après de plus amples explications, c'est un laptop que vous avez, ce n'est donc pas un ordinateur. PEBKAC.
Un utilisateur aurait besoin que l'on installe une nouvelle imprimante pour sa responsable. Il me pose quelques questions pour remplir le formulaire de demande en ligne. Jusqu'ici tout va bien, lorsque soudain :
« Et… Est-ce que l'on peut imprimer en noir et blanc sur une imprimante couleur, et en couleur sur une imprimante noir et blanc ? ».
Heu… à votre avis ? PEBKAC.
Voici la demande d'une utilisatrice de notre helpdesk :
« Je souffre de problèmes à l'épaule, et mon médecin me dit qu'il est fort probable que cela vienne d'un usage trop important des "clics" de souris. Y a-t-il moyen de désactiver le "Protected View"… qui en éviterait un grand nombre franchement inutiles ? »
J'ignorais que désactiver un message de protection d'Adobe Reader lorsqu'il ouvre un fichier PDF provenant du Web pouvait remplacer un bon kinésithérapeute. PEBKAC.
Notre helpdesk reçoit ce matin un, puis deux, puis dix e-mails d'une utilisatrice affolée, dont voici le contenu :
« Comment est-ce possible que mes raccourcis ou annexes partent avec un e-mail ? Quid de la sécurité ? J'espère que l'on trouve une solution, car je suis sincèrement sous le choc ! ».
L'utilisatrice a en fait reçu un accusé de réception de courrier, contenant en pièce jointe un fichier « ATT00001 » sans extension. Ne pouvant l'ouvrir en double cliquant dessus, elle a fait « Ouvrir avec Microsoft Office 2010 ». Le programme ne pouvant l'ouvrir, il a donc ouvert par défaut son dossier « Mes images ».
J'ai donc dû jurer pendant vingt minutes à cette utilisatrice affolée et refusant de m'écouter, que non, ses XX Go d'images n'ont pas été envoyés dans un fichier de 300 octets à tous ses correspondants.
Je ne comprends pas pourquoi on m'interdit d'écrire en « cause de résolution » le simple acronyme… PEBKAC.
Une utilisatrice contacte notre helpdesk pour des petits problèmes suite au changement de son PC (notamment l'interface d'Internet Explorer, etc.). Extraits savoureux de sa conversation :
« Mes favoris ont disparu depuis l'installation de l'imprimante ! »
« Il est bien ce nouvel écran, les touches sont agréables pour taper. »
J'en passe et des meilleures, merci pour la crise de rire au téléphone. PEBKAC.
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