L'ami d'un ami a récemment dit à celui-ci avoir désinstallé Chrome (pour ne laisser qu'Internet Explorer), afin de gagner de la place. Dans l'absolu pourquoi pas, même si le choix peut prêter à discussion. Mais le souci se situe ailleurs : mon ami sait pertinemment que le PC de cette personne est largement sur-dimensionné (notamment au niveau mémoire) par rapport à l'utilisation qui en est faite.
Ainsi, lors d'une visite chez cet ami, il jette un œil au PC en question : Chrome est bien toujours installé. Après explication, cet énergumène a, en fait, simplement enlevé le raccourci Bureau pour avoir de la place sur son Bureau. PEBKAC.

Dans mon école de communication, nous devons remplir un passeport professionnel pour valider notre BTS par le biais d'un site Web, pour lequel nous avons besoin d'un identifiant et d'un mot de passe (jusqu'ici, tout va bien).

Notre identifiant est classique (prenom.nom@ecole.com), mais concernant notre mot de passe, la directrice d'études a trouvé plus simple de tous les épeler à voix haute dans l'amphi, tout en décrétant de « ne le dévoiler à personne ».
Vive la communication… PEBKAC.

Au téléphone avec une utilisatrice un peu âgée, celle-ci m'explique qu'elle a un problème avec son application métier. Sa description du problème : « Je n'arrive pas à mettre la mouette dans la cage » (sic). Patiemment, j'essaie de lui faire expliquer son problème différemment (parce qu'après tout elle est gentille, je veux tout de même l'aider), mais impossible de lui faire utiliser des termes différents. Toujours cette histoire de mouettes et de cages.

Après plusieurs minutes de ce dialogue de sourds, je finis par comprendre : une des checkboxes dont elle a l'habitude de se servir était grisée, par conséquent quand elle cliquait dessus, la coche (la « mouette ») n'apparaissait pas dans la case (la « cage »). PEBKAC.

Il y a peu, je me suis retrouvé enfermé dans la bibliothèque de l'université. Heureusement, je ne suis pas le seul à ne pas avoir vu l'heure passer et à être coincé. L'un d'eux dit alors qu'il a sa carte en poche, et s'approche du lecteur permettant de déverrouiller la porte.

Cela aurait été une bonne idée si ça n'avait pas été simplement sa carte d'étudiant. Cela aurait été une meilleure idée si sa carte avait une puce ou une bande magnétique à lire. Heureusement, cette étudiant a vite compris son erreur après explication. Mais pas la seconde personne à essayer avec une carte similaire.

Heureusement, nous avons pu finalement sortir tout de même. PEBKAC.

L'offre ADSL d'un opérateur dont le nom fait penser à un câble numérique est fournie avec un modem/routeur d'assez bonne qualité, d'un fabricant américain. Pour ce FAI, cette qualité semblait bien trop bonne : ils ont décidé d'y remédier avec un firmware fait maison.

Au programme :
– Extensions « *.asp » à la fin des URLs, alors que le routeur tourne sous GNU/Linux ;
– Interface composée de « tuiles » un peu à la manière de Modern UI, mais en bien plus laid et mal fait (texte tronqué, etc.) ;
– Interface divisée en deux parties, la partie « simple » est l'immonde interface citée précédemment, tandis que la partie « avancée » est surtout un florilège d'erreurs 404 ;
– Traduction française très approximative ;
– Le routeur peut se mettre à ramer énormément, rendant impossible toute connexion à son point d'accès Wi-Fi ou à son interface Web pendant de longues minutes.
PEBKAC.

Toujours à me coltiner ma nouvelle représentante de l'ordre du PEBKAC, mais cette fois ci elle a fait fort : elle a copié tous les fichiers du disque contenant les données propres à notre boulot (en oubliant bien évidemment de faire de même pour les sous-dossiers) à la racine, et les à renommés selon une suite logique commençant par : « FICHIER1.FICHIER ».

Sa technique inédite de triage m'étant inconnue, je lui demande pourquoi elle a fait cela et me répond que « ça va plus vite que d'aller regarder dans des dossiers ». Certes, mais après avoir perdu la moitié de nos fichiers, il est effectivement très intéressant de supprimer toute la classification effectuée pour une autre qui est apparemment plus « aboutie » en changeant, bien évidemment, l'extension du fichier pour que je m'amuse à la retrouver grâce à son en-tête en hexadécimal.

Et elle ose me soutenir que cela nous apportera « un gain de temps considérable ». PEBKAC.

Déçu de la piètre qualité de service d'un hébergement « (very) low cost », je décide de migrer mon petit site personnel sur les serveurs mutualisés d'un hébergeur possédant une importante part de marché et jouissant d'une réputation de qualité.

Passée la surprise de voir que la version de PhpMyAdmin utilisée est assez obsolète, je tente d'importer les dumps de ma base de données mais une erreur apparaît : je ne possède pas les autorisations nécessaires pour utiliser certaines fonctionnalités.

Après recherches, j'apprends que le problème vient du fait qu'une mise à jour de MySQL, faite en 2006, permet d'accorder l'usage de cette commande sans avoir à donner les privilèges de super-utilisateur (impensable sur un serveur mutualisé), mais que l'hébergeur utilise encore la version précédente.

Voir qu'un hébergeur n'a pas mis à jour les logiciels fournis depuis huit ans et prive ainsi ses clients d'une fonction basique d'un SGBD… PEBKAC.