Après avoir complètement bloqué l'accès à mon serveur lors d'une mise à jour du client SSH, j'ai tenté de faire une restauration à partir de l'image système qui est faite quotidiennement par mon hébergeur.
Sur le panneau de contrôle, je sélectionne la sauvegarde faite dans la nuit (une sauvegarde incrémentale), et je lance la restauration, qui échoue. Après plusieurs vaines tentatives, je contacte le service client.
Ce dernier m'a expliqué qu'il ne fallait pas utiliser la sauvegarde incrémentale, mais la sauvegarde complète, qui datait de plusieurs jours, et qu'une restauration sur les sauvegardes incrémentales était impossible.
J'ai donc perdu plusieurs jours de données, et je ne sais toujours pas à quoi peuvent bien servir ces sauvegardes incrémentales. PEBKAC.
Je reçois ce matin un e-mail de notre responsable des achats, qui me dit que les données de l'application que je développe ne sont pas à jour, et qu'elle ne peut donc pas travailler. Après vérification, la mise à jour s'est bloquée car il ne reste plus un seul octet de libre sur le serveur.
Entre les 50 Go de logs correspondants à chaque requête SQL effectuées sur la base de données depuis 2010, les 150 Go de sauvegardes automatiques (archivage quotidien d'un dossier, contenant la base de donnée réelle, plus des rajouts inutiles comme des bases de données de stagiaires ayant fini leur stage depuis belle lurette), et les divers dossiers que chacun utilise pour stocker ses fichiers alors que nous avons un NAS prévu pour cela... une bonne moitié du serveur est remplie inutilement.
Entre les utilisateurs qui font n'importe quoi, les administrateurs qui laissent faire, et la maintenance inexistante : PEBKAC.
En m'identifiant sur le portail Wi-Fi de l'université, la connexion échoue et affiche un message d'erreur très explicite :
« The system encountered an error. To report this problem, please contact the site administrator at root@localhost »
Encore des administrateurs pas fichus de configurer correctement leurs coordonnées, sur un serveur utilisé par plusieurs milliers de personnes. PEBKAC.
Ma mère vient me demander comment convertir un fichier Excel en fichier Word. Je comprends mal son problème, avant de jeter un œil au fichier Excel en question.
Il s'agit d'un compte-rendu de réunion qu'elle a reçu, dans lequel le rapporteur a étiré la première colonne, puis a écrit une ligne par cellule.
Et dans le cas de phrases trop longues, ce n'est pas grave : on passe à la cellule en dessous. PEBKAC.
Lors d'une conférence, le chairman a voulu afficher une présentation avec des commentaires audio.
Au lancement du fichier (avec PowerPoint), des messages d'erreur apparaissent et la bande son n'est pas lue. Sa solution : tenter de l'ouvrir avec Word. PEBKAC.
Un de nos commerciaux a reçu une souris sans fil pour son ordinateur portable, et a essayé de l'installer lui-même, en vain.
- Tu as mis les piles?
- Oui, j'ai suivi la notice.
- Le récepteur USB est bien branché ?
- Oui...
Après vérification sur place, le récepteur a effectivement bien été mis. Mais dans son espace de rangement à l'intérieur de la souris, comme la notice lui a indiqué. PEBKAC.
Lors de l'inspection incendie de l'université, un inspecteur a voulu vérifier qu'il n'y avait aucun risque s'il coupait l'alimentation de l'ensemble des serveurs en même temps que les onduleurs.
Bilan : plus de réseau sur l'ensemble de l'université et les laboratoires rattachés. Et en bonus, les bases de données corrompues. PEBKAC.
L'université sur laquelle je travaille régulièrement a changé son portail de connexion au Wi-Fi, pour pouvoir s'identifier avec le compte d'une autre université.
Dans la combobox permettant de choisir son université ou laboratoire, on trouve en plus des réelles institutions, différents résidus des phases de test, comme :
- « TEST IDP Rectorat de XXX »
- « TEST IDB - Ne pas utiliser »
- « TP / eleve3.XXX.fr » à « TP / eleve7.XXX.fr »
- « TP / fedorabob »
- « INRP test », « INRP test 2 », « INRP test3 »
- « Mon test en TP »
- Et le meilleur pour la fin : « Test noix de pécan ».
Seuls les XXX correspondent à une suppression du nom réel, le reste est parfaitement authentique. Pour ceux qui font leurs tests sur le serveur de production, et surtout sans les effacer ensuite : PEBKAC.
Commentaire d'un article parlant d'un RAID 0, réalisé à l'aide de trois disques durs :
« Par contre... Je ne savais pas que l'on pouvait faire des Raid 0 avec trois disques. Deux disques, pour chaque octet on met 4 bit sur l'un, et 4 bit sur l'autre... Mais trois disques ? ».
On découpe donc chaque octet en 2,7 bits ? PEBKAC.
Récemment, un institut de sondage assez réputé a envoyé une série de questions relatives à l'informatique, qui semble avoir été rédigées par n'importe qui sauf quelqu'un qui connaît un minimum ce domaine.
Question 1 : « Pourquoi pourriez-vous changer d'ordinateur ? », et les réponses possibles : parce que « J'ai besoin d'un modèle avec davantage de mémoire », ou encore « J'ai honte de l'apparence de mon ancien ordinateur ».
Question 2 : « Qu'est-ce qui est le mieux pour l'environnement ? Remplacer votre ordinateur par un autre tout neuf, ou bien le faire réparer et l'améliorer en ajoutant de la mémoire ? ».
Le reste des questions est du même acabit, avec comme remède miracle « Rajouter de la mémoire » pour qu'il fonctionne mieux. PEBKAC.
Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».