CTLP, tu lui expliques et elle ne le fera plus.

Euh VDM,3615 ma vie ou OSEF? Le choix est dur. Elle veux simplement dormir en paix je ne vois pas le pebkac.

multiprise avec interrupteur et stop 3615MyLife u_u

Ma compagne veut débrancher la tv mais se trompe et débranche le lecteur dvd. PEBKAC.

J'ai pas eu de bol. PEBKAC.

T'as qu'à aller te coucher pour être en forme le lendemain au collège !

Vu que ce pebkac est tout sauf interessant, je vous propose à la place un fantastique résumé de mes études sur le caribou équatorial, faisant suite à l'émouvant reportage sur les autruches polaires.

Le caribou équatorial, animal pittoresque s'il en est, est un animal hybride dont les premier spécimens ont vu le jour dans les années 1950. Sa fabuleuse histoire démarre en 1945. Le docteur Gunther Von Müller, un brave chercheur officiant en Allemagne est mis au chômage technique suite à la fermeture de son laboratoire d'expérimentations génétiques. Il émigre alors avec quelques-uns de ses collègues dans le nord de la Bolivie. Le docteur ne se fait pas au dépaysement : lui qui avait l'habitude de chasser les rennes pour leur bois, ne trouve dans ce pays que des vaches, avec des cornes ridicules, indignes de figurer sur sa cheminée. Il décide alors de se faire livrer par bateau des rennes depuis la Finlande. Le trajet est long, les rennes souffrent du mal de mer, et les survivants ne s'adaptent pas à ce climat beaucoup trop chaud.

Lui vient alors une idée, créer un animal hybride, possédant les bois du cerf et la robustesse du taureau. Les premiers essais ne sont pas fructueux, et le docteur Müller s'apprête à jeter l'éponge, quand il recroise un ancien collègue, à l'époque gardien de mirador, qui lui s'est réfugié au Canada. Il lui parle alors de la faune locale, et des caribous vivant près de chez lui, avec des bois majestueux. Les yeux de Gunther s'illuminent. Deux mois plus tard, il reçoit ses premiers caribous (dont Couillu le caribou), et reprend ses croisements. Nous sommes en 1950, Reventón, le premier taureau avec des bois de caribou, naît. Malheureusement, sa mère meurt quelques heures des hémorragies causées par les larges bois de sa progéniture.

Deux ans plus tard, ce n'est pas moins de 6 caribous qui gambadent dans les vertes prairies boliviennes. Von Müller est extrêmement heureux de ses créations, et décide d'aller plus loin. Croiser ses caribous avec des éléphants, pour obtenir des caribous à défenses. Devant le besoin de finances, Von Müller se sépare de plusieurs de ses tableaux, ainsi que de son premier-né, Reventón, vendu à des toreros. Malgré les inquiétudes de ses amis, il persiste et son projet passe en phase d'expérimentation pratique. Hélas, cette nouvelle expérience s'arrêtera net quand le docteur sera empalé par un pachyderme, confirmant que cette idée était stupide.

L'histoire des caribous ne cesse pas pour autant, on serait même tenté de dire qu'elle commence. Les 6 bêtes, laissées à l'abandon, fuient vers le nord et les forets équatoriales d'Amazonie. Elles s'adaptent vite aux nouvelles conditions, une ambiance chaude et humide. Le principal problème vient de leur besoin en nourriture. Dans ces forêts, on trouve peu de lichen, et la majorité des feuillages se trouve bien trop haut pour eux. Les caribous s'associent alors à de petits singes. Leurs accords seront simples : les singes apportent des fruits aux caribous, et en contrepartie les caribous acceptent de laisser les singes faire les cons sur leur bois, et de boire le lait des femelles directement à la source. Cette alliance fonctionne un moment, suffisamment pour que la population de caribous se multiplie. Nous sommes en 1980, et on dénombre plus de 2000 individus. Avec cette solide armée, les caribous décident de rompre leurs accords avec les singes. Ils en ont plus qu'assez d'avoir chacun une dizaine de ces bestioles pendouiller et se balancer autour de leur tête, et surtout têter leurs femmes. La guerre entre les deux clans fait rage, et après un sanglant massacre, les caribous l'emporteront. Le bilan sera lourd pour les singes : près de 12'000 morts, contre une dizaine de victimes chez les caribous.

Dans ces nouvelles conditions, les caribous doivent revoir leurs techniques d'approvisionnement en nourriture. La population est divisée en troupeaux de plusieurs centaines de bêtes, qui vont chacune s'approprier un coin de foret. Ils vont alors travailler jour et nuit, pour à tour de rôle, abattre des arbres à coup de bois, de dents et de sabots. Une fois l'arbre à terre, ils vont pouvoir se délecter de ses feuillages, riches en fibres et protéines. Si cette méthode possède un taux d'efficacité très élevé, on notera pifenmoins quelque cas où les caribous meurent écrasés par l'arbre qu'ils viennent d'abattre.

Durant 20 ans, la population augmentera, avec en contrepartie la déforestation que l'on connait. Pour limiter cette défiguration de la forêt, les différentes associations vont décider de contrôler ces troupeaux. Aujourd'hui, ils continuent de vivre en semi-liberté dans des exploitations forestières, représentant 4 à 5000 bêtes. Le reste d'entre eux est regroupé dans plusieurs fermes, où ils servent à la production de viande, de laitages et de porte-manteaux.

Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont apporté leur aide dans cette passionnante étude, tout particulièrement Lorànt Deutsch, dont l'inextinguible culture a été très precieuse pour la partie historique.

Tout ce travail de recherche. Je reste impressionné. Oserai-je imaginer ce que vous pouvez réaliser dans le cadre de votre travail?

Concernant le Docteur Von Müller, je serais intéressé d'en connaître d'avantage sur ses activités pré-1940.

"Et ils ont bu mon p'tit frère."

Le PEBKAC est que lui il travaille lui.</bisou category:W3C class:Nadjat>

Je vois. Taquin. Je peux vous raconter la période 40-45, il m'a tout appris de ce que je sais sur la biologie, notamment sur comment laisser un être vivant en vie. Voulez-vous essayer, Herr Finch ? Vous n'aurez plus de balai dans le cul, je vous le garantis. Vous excuserez d'avance mon oubli des substances somnifériques.

Finalement, ce billet aura eu une utilitée...

Dis mou Link, quel est le prochain sujet d'études ?

mou Link, quel est le prochain sujet d'études ?

J'ai honte...

Premièrement, mes problèmes ne regardent que moi. Donc le "mou Link", tu évites (et pis le viagra est efficace)(edit : Alfred commence déjà à faire des remarques...).

Pour le prochain sujet d'étude, je n'ai pas encore trouvé d'animal assez intéressant. Peut-être, comme le propose Finch, approfondir la carrière du Docteur Von Müller à l'époque où il suait sang et eau en Allemagne.

Oui enfin il y a tout de même un moment où ça devient un vrai PEBKAC.

Exemple exagéré :
[insert name here] veut débrancher le chargeur de son smartphone mais se trompe et arrête le compteur général (avec évidemment plein de PC branchés dessus, hein, pour les claviers).

À noël ?

Je veux mettre ce commentaire en favori.

"sinon une étincelle se produit, et grille l'adaptateur"

C'est là que se situe le vrai PEBKAC selon moi - déjà pour qu'un arc électrique se produise il faut une certaine intensité, je suis pas sûr que les 10W consommés par l'adaptateur suffisent (oui je sais j'ai dit watts mais flemme de convertir en ampères, mais ça doit être de l'ordre de 0,01A), et ensuite même si une minuscule étincelle se produit ça apparaîtra comme une simple chute de tension auprès de l'adaptateur, pas de quoi l'endommager et encore moins le griller.

Bref CTLP.

Pour qu'un arc électrique se produise, il faut une certaine différence de potentiel, pas une intensité.

Pour avoir été branché sur du 500 000 volts au point de lancer des éclairs du bout de mes doigts, je confirme. C'est la différence de potentiel qui crée un arc électrique, pas l'intensité. Et c'est l'intensité qui est dangereuse, pas le voltage.

(voir Le palais de la découvert à Paris, l'expérience sur l'électricité)

Je vois que vous vous y connaissez mieux que moi en électricité, enfin ce que j'ai dit c'est surtout par expérience, il m'est déjà arrivé d'avoir une étincelle à la prise lorsque je branche un appareil consommant beaucoup de courant (four électrique, radiateur, sèche-cheveux, etc.) mais jamais avec un appareil plus "léger" genre routeur, chargeur de portable, etc.

As-tu déjà étudié le kangourou nain de Yougoslavie orientale ? Ce petit animal m'a toujours intrigué, mais trouver une source de renseignements fiable est des plus difficile.

Peu importe son amplitude, une différence de potentiel crée un arc lorsque deux points de contact sont proches (même avec une pile 9V, pas la peine de monter à 50kV).