Une de mes secrétaires me demande pourquoi elle n'arrive pas à imprimer une image qu'elle s'était envoyée par e-mail (le screenshot d'un billet électronique). Je commence donc par télécharger ledit screenshot, au format BMP pour plus de 5 Mo (en Iran, 5 Mo avec la connexion dont on dispose, c'est énorme)… Et après la demi-heure de téléchargement, je l'imprime enfin.
Elle m'explique ensuite qu'elle l'a laissé en BMP parce qu'elle était pressée, et que d'habitude, elle les met dans des documents MS Word… Ah ? Je lui demande pourquoi :
« Mais parce que ça prend moins de place comme ça ! (Ah bon ?)
- Mais vous pouviez le mettre en format JPG, ça prend encore moins de place. Là vous rajoutez juste la couche petit-mou… Du coup c'est encore plus gros…
– Mais non, comme ça, ça prend moins de place !… »
Du coup, j'ai pris son fichier, je l'ai mis dans un document Word, et ensuite je l'ai converti en JPG. Avec MS Paint.
Le fichier est passé de 5 Mo à 5.5 Mo, puis à 170 Ko. PEBKAC.
Suite au piratage de l'opérateur fruitier survenu récemment, je décide de changer mon mot de passe de messagerie et ce malgré les affirmations de l'opérateur, qui se veut rassurant auprès de ses clients à ce sujet.
Je change donc mon mot de passe et tout fonctionne. Aujourd'hui, je reçois un courrier par la Poste provenant de l'opérateur en question, et m'indiquant que ma demande a été prise en compte. Sur le document figure mon adresse e-mail et mon nouveau mot de passe. Alors, il y a deux solutions : soit ils ont inventé un cryptage papier qui fait que seuls les yeux du destinataire sont en mesure de lire le document, soit de c'est de l'incompétence caractérisée.
Faire croire que les mots de passes n'ont pas pu être piratés alors que les noms, adresses e-mail et postales, ainsi que les numéros de téléphone l'ont été, c'est déjà une belle bourde, et envoyer un courrier avec les identifiants de connexions alors que l'utilisateur les a déjà en sa possession, c'en est une autre. Double PEBKAC.
Sur une chaîne de TV, un journaliste fait un reportage dans lequel il reproche aux hotspots Wi-Fi de Sotchi (la ville russe des J.O.) de ne pas être sécurisés. Pour preuve selon lui, il a été infecté en un temps record avec son laptop et son smartphone après s'y être connecté.
Sauf que l'on voit que le monsieur est allé visiter des sites plus que douteux, en cliquant sur tous les pièges classiques de ce genre de site, et a été jusqu'à installer un *.apk de provenance inconnue sur son smartphone… Bref, rien à voir avec les hotspots, pas d'attaque type « man in the middle » ou autre, il aurait eu le même genre de résultat tout en restant chez lui tranquillement assis dans son canapé. PEBKAC.
Mon lycée a mis en place une instance Agora pour son Extranet. Un de mes camarades n'arrivait pas à se connecter. Comment faisait-il ? Il tapait « agora » dans Google, cliquait sur le premier lien, et rentrait ses identifiants. C'est certain, quand on n'est pas dans la bonne instance, ça marche beaucoup moins bien. PEBKAC.
En passant chez un ami, je lui parle du site où nous nous moquons gentiment des erreurs ayant trait à l'informatique, ce copain lui trouvant immédiatement des points communs avec un autre site parlant d'une tranche de vie qui ne sent pas bon. Il me parle des médailles, je lui indique la spécificité de notre médaille (j'insiste sur médaille) du CIH et comment on pouvait l'obtenir. C'est alors qu'il me répond :
« C'est stupide de la part de l'administrateir d'avoir mis volontairement un virus sur son serveur ! »
Alors, je répète : médaille. Pas fichier. Éclat de rire général ! PEBKAC.
Dîner du mercredi soir, un professeur de technologie nous sort, comme ça, sans crier gare :
« Quand on visite un site se terminant, par exemple, par « .be » pour la Belgique, comme « youtu.be », ou « .ga » comme « me.ga », tout le trafic passe nécessairement par les serveurs situés dans ces pays, même si les données sont hébergées ailleurs. C'est d'ailleurs pour cela que le Gabon avait refusé l'adresse de Méga. »
J'ai avalé de travers à force de rire, il a dit ça quand je buvais… Il aurait pu prévenir. PEBKAC.
Entendu dans le bus :
« Android, c'est une version de Windows 7, mais adaptée au téléphone ». PEBKAC.
Dans le train, un groupe de personnes discute des suites bureautiques, et notamment des tableaux croisés dynamiques. L'un d'entre eux, soudain et sans avertir qui que ce soit, soutient qu'il en fait avec son… Latex ! Les autres ont, bien entendu, tout cru. Pour ce petit plaisantin, PEBKAC.
Un ami, qui ne se souvient plus du mot de passe servant à accéder à un forum, a découvert le lien « Mot de passe oublié ».
Il juge « débile » que le système régénère un nouveau mot de passe et le lui envoie par e-mail. Selon lui, un fonctionnement « intelligent et convivial » serait qu'il suffise de taper son pseudo et de cliquer sur le lien pour voir le mot de passe s'afficher en clair sur la page de connexion.
Convivial, peut-être, mais pour la sécurité on repassera. PEBKAC.
J'aide ma copine dans sa thèse en gérant l'administration des questionnaires. Pour aider la coordination de mes actions avec les siennes, je crée un document Excel de suivi des réponses. J'en profite pour intégrer une colonne calculant la date de relance, si le questionnaire est incomplet, basée sur la date de réponse +4 jours.
La colonne « DateRelance » contient une formule du genre « SI(QuestionnaireEntier=0;JOUR(DateReponse)+4) ».
La formule a bien fonctionné pour les réponses incomplètes du mois de janvier. Cependant, pour les réponses des autres mois, la formule a bien ajouté 4 jours, mais tout en enlevant un mois.
Pour ce bug assez handicapant, PEBKAC.