C'est le moment des déclarations sociales pour les sociétés. Je me rends sur leur site, pour déclarer pour mon organisme complémentaire récemment fusionné. Mon cas est simple, je suis le seul salarié. Donc je rentre mon salaire brut. Et c'est tout, vu que le reste est pré-rempli avec les informations de l'année dernière, quand ça n'avait pas encore fusionné.

Bref, je veux valider, c'est un formulaire avec trois possibilités :
– Tout va bien (rien à saisir), mon choix ;
– J'ai cessé mon activité depuis telle date ;
– Je n'emploie plus de salarié depuis telle date.

Et hop, message d'erreur : « Vous devez remplir au moins une des dates ». Il y en a un qui n'a pas tenu compte du cas où il n'y a rien à saisir…

En bonus, j'essaie de leur téléphoner : choix multiple. Je suis une société, je rentre mon SIRET et me retrouve… avec une dame du service mutuelle des particuliers !

Pour finir je clique sur un « mailto: » de leur page pour demander de l'aide : « 550 #5.1.1. Address rejected » !
Vraiment… PEBKAC.

À l'instant, en amphithéâtre, un professeur nous présente une diaporama réalisé sous OpenOffice. Problème : à la place des images s'affichent des liens. Son diagnostic : son PC est juste un peu lent (il a abandonné au bout de cinq minutes sans changement).

C'est le professeur responsable du C2i à mon université. Vous savez, le « diplôme » qui est censé vous apprendre ce genre de choses… PEBKAC.

Venant de commencer un nouveau travail, je contacte le service informatique pour faire enregistrer ma machine sous Linux et pouvoir me connecter. Après avoir battaillé plus de 40 minutes car ils ne voulaient pas enregistrer la machine avant d'avoir installer une suite Office, un antivirus et autres, le coup de grâce : « Vous n'avez pas besoin d'antivirus car Linux ne peut pas se connecter a Internet ». PEBKAC.

Je tombe sur un site de musique. Pour des raisons légales, ils n'ont le droit de diffuser qu'au Royaume-Uni. Il me demande donc un code postal. Après une simple recherche Web, je saisis le sésame. Voici une méthode de localisation, disons… particulière. PEBKAC.

Le commercial de l'entreprise peste aujourd'hui car ses messages reviennent avec des erreurs. Il m'envoie les copies des erreurs :

#< #5.4.4 X-Postfix; Host or domain name not found. Name service error for name=xxx-tm.fr type=A: Host not found> #SMTP#

Je lui demande de m'envoyer une adresse qui de destinataire qui fonctionne… Comparaison des deux « xxx-tm.fr » ne fonctionne pas, mais « xxx.tm.fr » fonctionne.

Comment dire… Toute la base de l'ERP est-elle aussi bien remplie ? PEBKAC.

Chez un ami récemment :
Voulant connecter mon smartphone à sa Box, je cherche les émetteurs environnants et trouve le sien. Je m'apprête à lui demander la clé d'accès, lorsque je remarque que le cryptage est en WEP.

Ayant travaillé pour son FAI, je savais que ce type de Box était de base en WPA. Je lui demande alors pour quelle raison il a changé le protocole de cryptage de son Wi-Fi, surtout pour le remplacer par du WEP. Il me dit que ce n'est pas lui qui a réalisé ce changement mais son frère, ou plus exactement le technicien qu'il avait appelé suite à un problème de connexion Wi-Fi.

Pris d'un affreux doute, j'accède à la Box via le PC fixe et constate que non seulement le technicien l'avait en effet basculée en WEP, mais avec une clé ultra simple de 5 caractères ! Et le pire, c'est qu'en revenant en WPA mais en changeant le canal, les problèmes de connexion ont été résolus.

Ce technicien résolvait les problèmes à sa manière : en désactivant les sécurités. PEBKAC.

Lorsque je travaillais comme hotliner pour un FAI en trois lettres, j'ai pu me rendre compte que la notion de « sans fil » pouvait être floue pour certains utilisateurs. Petit florilège :

– Une box ADSL non reliée à la prise téléphonique, car « elle est sans fil » ;
– Une tentative de connexion PC/Box à 23 Km de distance (!) ;
– Une tentative de connexion sur 10 mètres, mais au travers de deux murs en épais granit (bon, je l'excuse facilement celle-là) ;
– Une tentative de connexion avec un PC de bureau tout neuf mais sans dongle Wi-Fi (pour le vendeur qui n'a rien précisé à la cliente, celle-là).

Et ma favorite :

Le client demande la clé WPA du Wi-Fi qu'il capte près de son lieu de vacances, et appartenant au même FAI que lui. Impossible de lui faire comprendre que posséder une clé sans l'accord de son propriétaire est assimilable à un piratage. Selon lui, « en tant que client chez vous, j'exige de pouvoir me connecter sur tous les Wi-Fi protégés de chez vous, et pas seulement les accès publics ! ». PEBKAC.