Le système d'authentification en deux temps de mon compte, sur le réseau Zuckerberg, fait apparaître un popup dédié à la connexion sur mon client de messagerie instantanée. Rien d'anormal jusqu'à présent.

En revanche, le formulaire maison du petit Mark refuse la saisie des caractères spéciaux qui composent mon mot de passe. Un CTRL+C ne fonctionne pas non plus.

Mais un « Clic droit > Coller », aucun problème !

À celui qui a codé la vérification du mot de passe à la saisie dans ce formulaire : PEBKAC.

Étudiant en classes prépa, il y a neuf ans, je constate un bug sur un site Intranet, conçu et maintenu par un ancien élève ingénieur. Un petit calendrier en JavaScript récapitulant les anniversaires ne s'affichait pas avec Mozilla. J'en informe donc son concepteur, sans agressivité ni troll. Mal m'en a pris, puisque je me suis pris une volée de bois vert. Des propos m'étant adressés, je me souviens clairement :

– Mozilla ne serait qu'un navigateur de m$*#e, incapable d'implémenter le moindre standard correctement tel que JavaScript… J'ai dû rappeler à ce brave ingénieur sur-qualifié qu'un certain Brendan Eich travaillait comme architecte du projet mozilla.org depuis 1998. Ce serait un comble que le père de ce langage l'implémente mal.

– Vexé, monsieur l'ingénieur m'a répondu que mon avenir n'était certainement pas dans l'informatique, mais plutôt dans la chimie… puis m'a retiré l'accès au site.

C'est ce genre de personne qui m'a fait quitter cet établissement faiseur de… PEBKAC.

Toujours suite a cette commande fortuite auprès d'un opérateur vierge de tout soupçon, j'ai souhaité profiter du délai de rétractation de sept jours. Malheureusement :

– Dans le contrat seule une URL figure, coupée sur deux pages et dont le copier-coller est corrompu ;
– La page Web correspondante dispose d'une mise en page complètement cassée ;
– Le lien vers la vraie procédure de rétractation est caché dans une sous-sous-liste déroulante (classique) ;
– Ce lien mène vers une page 404…
– Le formulaire de contact en-dessous de ce lien refuse toute soumission, car le numéro de téléphone ne serait pas connu dans leurs bases de données ;
– Et enfin, le service des réclamations au téléphone redirige vers un autre numéro dont c'est le job, mais qui est en dérangement…

Je crois qu'il ne reste que le recommandé…

Soit je suis en train de tomber dans une vraie arnaque, soit les concepteurs des différents processus sont de véritables… PEBKAC.

Le saviez-vous ? Il est possible de déposer une réclamation concernant votre courrier à l'adresse postale : « Service Consommateurs – 99999 La Poste ».

En revanche, il est impossible de leur envoyer un recommandé électronique, le code postal 99999 n'étant pas reconnu par leur site. PEBKAC.

Connexion sur l'espace client du fournisseur de fibre fruitée : une fenêtre popup sauvage apparaît, me signalant que mon numéro de mobile est erroné. Cela ressemble à une action de l'assistance technique, qui m'a pourtant contacté par ce biais deux fois cette semaine.

Bien, je ressaisis exactement le même numéro dans le champ : cela n'est pas très efficace, le numéro est erroné ! (comme la saisie est identique). Nouvelle tentative en remplaçant le « 0 » par un « +33 », coup critique : veuillez contrôler votre saisie.

Bon… Je crois que je vais me passer du contact à mon numéro de mobile. PEBKAC.

Un opérateur riche en vitamine C propose 100 Go de stockage en ligne avec son offre fibrée joueuse, et 50 Go pour 3 euros par mois avec son offre mobile assumée. Et pour faciliter l'administration des comptes Internet/Mobile, il est possible de les unifier dans l'interface client.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon stockage passer de 100 à 150 Go, sans même souscrire à cette option supplémentaire après avoir lié mes comptes.

Cela a duré quelques mois, mais l'erreur a été depuis corrigée : je n'ai désormais plus 50 Go de trop… mais 50 Go retirés de l'offre initiale.

Le développeur de cette fonction devrait revoir son calcul de quota. PEBKAC.

Il y a quelques temps, un célèbre YouTubeur se plaignait de ne plus pouvoir annoncer la sortie de ses vidéos via le réseau Zuckerbergien. Celui-ci avait en effet perdu le post-it de son mot de passe lors de son dernier déménagement.

Et c'est sur le réseau du petit Larry que, comme tous ses abonnés, j'ai pu y apprendre tous ces détails… ainsi que le fait que le compte était associé à une adresse Wanadoo aujourd'hui clôturée.

Connaissant son véritable nom, sa page sociale, et le fournisseur de son ancienne boîte e-mail, il a été très facile de recréer ladite boîte, puis de lancer une récupération de mot de passe.

Heureusement que personne de mal intentionné ne soit passé avant. Et dommage qu'aucun des services concernés n'ait accepté de résoudre son problème.

En attendant, même si j'aime beaucoup son travail, je crois que je ne lui confierai jamais la gestion d'un de mes comptes sur Internet. Puissance et gloire au… PEBKAC.

Amateur de webradios, j'ai installé un célèbre plugin français pour iTunes. L'auteur a choisi de le financer par la publicité, et ne fournit pas de version payante.
Le choix d'une webradio lance l'écoute de celle-ci et affiche une page du site associé dans le panneau du plugin.

Malheureusement, l'encart de pub s'affiche en surimpression de la page, rendant de fait certaines parties de celle-ci illisibles. J'ai aussi remarqué quelques erreurs 404 pour certaines pages, les sites ayant évolué entre temps.

J'en informe donc l'auteur par une remonté de bugs, qui me répond que cela ne peut venir que d'un virus sur ma machine, et qu'il ne s'agit pas du comportement de son application. Quant à l'erreur 404 ? Bah, il va contacter l'éditeur du site… (il suffisait de mettre la nouvelle URL).

Je n'ose pas le recontacter pour son application Windows 8, qui n'arrive pas à m'importer de radios malgré l'annonce du support des playlists M3U et des flux MP3.

J'ai beaucoup de respect pour lui, mais… PEBKAC.

Lors de ma dernière connexion sur le site d'une webradio, j'ai eu la surprise de recevoir un avertissement de la part d'un modérateur. Celui-ci me menaçait de la réinitialisation complète des notes que j'ai pu attribuer aux titres diffusés.

En effet, depuis quelque temps, la page de présentation du morceau en cours verrouille sa notation tant que les soixante premiers pourcents n'ont pas été diffusés. Mais rien n'empêche pour autant de noter immédiatement depuis la fiche détaillée.

Et c'est donc, bien que sans intention de filouter, que je me suis fait reprocher de voter directement sur les fiches détaillées de morceaux que je connaissais déjà alors qu'en cours de diffusion.

Bien que je ne comprenne pas pourquoi imposer ce quota d'écoute d'un titre, je trouve très contre-productif de lancer une chasse des votants. Au lieu de bloquer un unique point de l'IHM, il serait plus judicieux d'y adjoindre un blocage du vote sur le serveur pour le titre en cours. PEBKAC.