Bienvenue sur PEBKAC.fr, le site qui recense les anecdotes où l’on se moque des utilisateurs ne maîtrisant pas l’outil informatique. PEBKAC est un acronyme signifiant « Problem Exists Between Keyboard And Chair ».
Le problème se situe entre la chaise et le clavier : soumettez vos histoires, donnez votre avis ! Ce site n'est pas le site original pebkac.fr. Je publie ici la liste des PEBKAC que j'ai pu sauvegarder avant que le site original ne soit mis hors ligne.
Le téléphone de mon grand-père sonne. Ce genre de « technologie » ne devrait pas lui poser de problème ou d'incompréhension, puisqu'à l'époque où il a commencé à travailler dans un bureau d'étude, les ordinateurs n'avaient pas d'OS (ça remonte à longtemps), il a donc connu la quasi-totalité de l'évolution de l'informatique.
Je dis alors : « Tiens, tu as reçu un e-mail ». Et il me répond : « Non, c'est l'Internet ». PEBKAC.
euh tu m'explique comment fonctionne un ordinateur sans système d'exploitation. A moins que tu parle d'os (biologique) mais je ne vois pas trop le rapport.
edit: @link c'est pour préserver la dentition du poney lorsqu'il machone un poste.
Jeunot spotted. Les premiers ordinateurs n'avaient même pas de disque dur, donc il fallait commencer par charger un OS en RAM (via des disquettes bootables).
non, en ram. Le tout premier PC, l'IBM 5150 avait un ou 2 lecteurs de disquettes, et un basic en rom (qui se chargeait si aucune disquette bootable n'était insérée). Les clones n'avaient pas ce basic, peu utilisé par ailleurs, certains le remplaçant par un dos en rom plus rapide que sur disquette.
Donc voila comment marchait un pc avec un seul lecteur de disquette et aucun disque dur. Au boot, on insérait la disquette système, le pc bootait dessus. Les commandes "internes" étaient alors chargées en ram. Ensuite, on pouvait enlever la disquette système et insérer celle contenant le soft que l'on va utiliser. Puis, une fois le soft chargé, on pouvait, si on n'avait pas 2 lecteurs, insérer la disquette contenant les données. Nombre de softs ne tenaient pas dans la minuscule ram (16Ko de base, extensibles à 256Ko) et nécessitaient donc 2 lecteurs. Pour utiliser des commandes dos dites "externes", il fallait réinsérer la disquette système.
L'astuce pour gagner du temps était de rendre une disquette bootable, d'y copier ses applis, ainsi que les commandes externes souvent utilisées. Le tout dans la limite des 160kb d'une disquette de l'époque.
Il travaillait dans un bureau d'étude,les ordinateurs faisaient les calculs de béton armé par exemple Ces ordi bootaient direct sur le programme,je crois que c'était foutu comme ca
@Link : L'impression que j'ai eue en lisant leurs commentaires (et à voir les votes à l'heure où j'écris ce commentaire je ne dois pas être le seul) c'est qu'ils considéraient qu'un ordinateur devait forcément avoir un OS installé sur un disque dur pour pouvoir fonctionner. Et pas besoin de remonter aux machines à cartes perforées pour ça, j'ai connu au collège (ah les cours de techno... Je me demande toujours à quoi ça sert) des pc sans disque dur. Mais je ne me souviens plus du tout de ce qu'elles avaient dans l'unité centrale.
Et maintenant tu te dis qu'on travaille sur des prototypes de clefs USB 1TB. (Ne me demandez pas a à quoi ça sert, j'ai du mal a remplir un DD de 500GB.
Commentaire #127994 écrit par A-xis le 02/02/2014 à 03h59 | 👍🏽👎🏽
A l'époque de mon père les ordis n'avaient pas d'OS. Il fallait impérativement booter sur une disquette 5"1/4
Commentaire #127995 écrit par Yad le 02/02/2014 à 04h36 | 👍🏽👎🏽
Ca peut servir à des gens qui manipulent de gros fichier, genre de la video hd non compressée, qui peut monter jusqu'à 500go pour une heure ou 150 mo par seconde. Même si personnellement j'aurais plus confiance dans un SSD externe, qui serait d'ailleurs plus rapide et moins cher.
Si l'OS est en RAM, il faut le réinstaller après chaque coupure de l'alim, du moins si ton propos a le sens de "installé en RAM". D'autre part le basic en ROM des premiers IBM PC permettait : - de lancer des programmes. - d'avoir un accès aux E/S de la machines.
Donc on peut le considérer comme un OS, ce que je fais.
Il ne falait pas réinstaller le dos a chaque boot, juste démarrer sur sa disquette pour qu'il se charge dans la ram comme tout systeme d'exploitation. La notion d'installation est apparue plus tard avec les disque dur.
Pour le BASIC c'était un langage de programmation et pas un OS. c'etait tout de meme bien moins pratique et performant, surtout pour un non programeur. Accessoirement, le basic IBM qui ne gérait pas les disquettes (uniquement le lecteur cassette) et donc ne pouvait pas lancer d'exécutables dos
Oui enfin on peut remonter aux cartes perforées à ce moment-là, et appeler ça un OS. Ce qui est correct, mais avouons qu'avec le recul que nous avons aujourd'hui c'est assez risible.
Commentaire #128154 écrit par aDev le 03/02/2014 à 13h25 | 👍🏽👎🏽
@ H. Finch : l'ENIAC n'est pas une machine numérique, peut-on déjà parler d'ordinateur ? (je pose simplement la question).
Commentaire #128155 écrit par aDev le 03/02/2014 à 13h27 | 👍🏽👎🏽
Pas numériques? Non? Et c'était quoi alors, analogique?
Commentaire #128166 écrit par Digi le 03/02/2014 à 13h50 | 👍🏽👎🏽
Mea culpa, je me suis emmêlé les pinceaux. J'ai confondu avec des prédécesseurs mécaniques, et j'ai dit "numérique" en voulant dire "électronique".
Commentaire #128174 écrit par aDev le 03/02/2014 à 14h09 | 👍🏽👎🏽
Tu cites ton grand-père ou CTLP ?