Après d'énièmes recherches sur l'école écossaise célèbre en matière d'informatique et hacking que je compte rejoindre à la rentrée, je tombe sur un reportage d'une chaîne d'information (datant de 2009) que je décide de regarder avec appréhension.

Un départ plutôt bon (si l'on omet qu'ils déclarent l'école se situer en Angleterre), je commence à être soulagé… avant de voir la voix OFF commenter : « Avec ces manipulations, n'importe qui pourrait percer à jour les codes de la Banque de France ».

La commande en question : ls -l.

Mais la perle du reportage reste la conclusion : « Mais aucun souci, avec la loi Hadopi, nos pirates français ne pourront plus lever le petit orteil ».

Mettre dans le même panier hackers, et utilisateurs qui téléchargent illégalement… PEBKAC.

Au cours de la migration de l'Intranet (qui gère entre autres l'emploi du temps, les notes des étudiants, absences, etc.), je me dis que j'allais regarder comment il est monté (plus de six mois que ma demande de documentation n'a plus aucun écho). J'ai donc eu la joie de découvrir :

– Des tables en swedish, d'autre en latin, certaines en utf8.
– Une base sans gestion de clés étrangères.
– Les mots de passe stockés en simple MD5.
– Le mot de passe root identique pour tous les campus.
– Une table contenant tous les jours de l'année (lundi 01 janvier 2014, semaine 1), qui d'ailleurs au vu des erreurs, a certainement été tapée à la main.
PEBKAC.

Petit souvenir de l'époque ou j'étais encore au lycée : notre professeur de mécanique nous propose un exercice à faire à l'aide d'un logiciel de modélisation, sur des machines non connectées au réseau de l'établissement.

Pour que nous puissions tout de même travailler, l'enseignant n'a pas hésité une seconde à nous donner l'identifiant/mot de passe d'une session administrateur accessible en local, et ceci à toute la classe.

Le seul problème, c'est que ce couple fonctionnait aussi sur les ordinateurs connectés au réseau. Le prof' a ainsi donné tous les droits sur le réseau de l'établissement à une classe entière de lycéens, ni plus, ni moins. PEBKAC.

Un ami me raconte que jusqu'à il y a peu de temps encore, il était possible d'avoir une place de cinéma gratuite dans les salles de la plus ancienne industrie cinématographique du monde. En effet, en utilisant les bornes automatiques, il était possible d'acheter deux places, l'une payante et la deuxième gratuite avec les codes de l'opérateur fruité, valables tous les mardis.
Il suffisait ensuite d'annuler la première place (payante) et ne restait plus qu'une place, gratuite.
Après plusieurs mois, le logiciel a tout de même été corrigé… PEBKAC.

J'ai mis sur le serveur de fichiers un fichier TXT contenant un lien pour une vidéo. La secrétaire, qui en a besoin, vient me voir en m'annonçant que le lien ne fonctionne pas.

Je vais donc sur le serveur, j'ouvre ce fichier texte pour faire un copier/coller du lien et le tester… Et c'est là qu'elle me dit : « Ah, mais il fallait l'ouvrir le fichier ?… ». PEBKAC.

Mon ancienne entreprise fait héberger ses e-mails par un moteur de recherche très connu.
Lors de la création d'un compte, un mot de passe aléatoire est fourni. Cependant, il arrivait que des utilisateurs nous remontent que ce mot de passe ne marche pas.

La raison ? Il se trouve que le mot de passe est seul sur une ligne. Et il arrive qu'un mot de passe débute par un « > », caractère universel pour dire à un client mail « cette ligne est une citation ». Et comme la plupart des mailers actuels (y compris le webmail de ce fournisseur) le remplacent par de jolies barres colorées pour plus de lisibilité, les utilisateurs voyaient un mot de passe amputé de son premier caractère.

Je ne sais pas d'où vient cette décision, mais il s'agit très certainement d'un PEBKAC.

Stagiaire depuis peu dans une petite entreprise informatique, je croyais avoir tout vu : local serveur sans aération, utilisateurs qui ne trouvent pas la touche Del… jusqu'à aujourd'hui.

Mesdames et messieurs, je vous présente le routeur fantôme : en effet, je suis à présent chargé de retrouver un routeur Wi-Fi – probablement caché derrière une cloison – avec, pour seule information, son IP locale. PEBKAC.

Une amie sous Linux a tenté, fort aventureusement, de migrer le PC portable de sa mère sous un OS libre.

Après quelques semaines d'utilisation, retour de l'intéressée : « Oh, ça n'est pas bien pratique… Il y a tout le temps la météo qui s'affiche sur l'écran par dessus mes documents, et ça me gène ».

Après déplacement et vérification : non, le petit soleil en superposition au milieu de l'écran ce n'est pas la météo, c'est juste la luminosité de l'écran. Non, il ne fait pas beau tout le temps… et oui, si on débloque la touche pour augmenter la luminosité, ça revient à la normale. PEBKAC.

Aujourd'hui, j'ai vu une personne utiliser son PC portable à l'envers… littéralement : écran en bas, clavier en haut. PEBKAC.