J'étais aujourd'hui sur un serveur du jeu cubique par excellence. Deux « Grammar Hippies » discutent.
L'un des deux a un vieux coucou de sept ans, qui est très long à démarrer (dix minutes selon ses dires), avec un disque dur quasi-plein. Lui demandant s'il a déjà défragmenté son disque, il me répond qu'il n'en a pas besoin, le formatage lui suffit. Il a donc formaté trois fois son ordinateur en six ans, et compte le refaire dans pas très longtemps.
Il espère en revanche que cette fois, il ne perdra toutes ses données encore une fois, car il en a marre de devoir racheter Windows.
Une seule chose à dire… PEBKAC.
J'ai noté que le clavier de la secrétaire comportait des pastilles rouges, jaunes, vertes et bleues (8 pastilles en tout). Et quand je le lui fais remarquer, elle me confirme ma crainte, à savoir qu'il s'agit de son mot de passe. Mais je dois être rassuré, elle m'assure qu'elle, et elle seule, peut retrouver la bonne combinaison. Car quand elle voit les pastilles, elle sait quelle touche rouge actionner en premier, et ça, le voleur lui, ne peut pas le deviner.
Me voilà donc presque rassuré. Presque. Voire même pas du tout. PEBKAC.
Toujours en bon indépendant, malgré le fait qu'il soit impossible de déclarer pour les mois de janvier et février, je vais faire un petit tour sur les déclarations précédentes :
– Décembre 2013 : OK, je vois ma déclaration bien remplie.
– Novembre 2013 : j'ai droit au même message que pour janvier et février (report au 21 mars).
J'ignorais que le mois de novembre était situé entre janvier et mars. Et c'est notre administration qui gère ces… PEBKAC.
En bon indépendant, j'ai voulu à l'instant consulter mes déclarations URSSAF passées et déclarer mes revenus du mois de janvier. Outre la connexion qui demande de remplir quatre champs (dont nom & prénom, facilement trouvables avec le numéro de SIRET).
Une fois connecté, j'ai droit à un petit message m'informant que suite à un changement de mon statut d'AE, les déclarations de janvier et février sont reportées au 21 mars. Soit deux mois et demi pour changer les variables des taux d'imposition.
Et on s'étonne que l'administration soit lente… PEBKAC.
Appel à OBS car le réseau d'une agence est tombé, la LiveBox Pro n'a plus de synchro ADSL :
« Bonjour, ici le helpdesk. Je vous appelle pour l'agence X, il n'y a plus de synchro ADSL. J'ai déjà fait les tests de base, reboot de la Box, hard reset et paramétrage, changement des filtres.
– Bonjour monsieur, il n'y a donc plus de synchronisation. Pouvez-vous me donner l'adresse IP de l'utilisateur ?
– …
– Monsieur, pouvez-vous me donner l'adresse IP de l'utilisateur ?
– Mais… Je viens de vous dire que la LiveBox n'était pas synchronisée…
– Ah, heu… Attendez, je vais aller voir avec mon supérieur. »
PEBKAC.
Mon collègue supervise deux étudiants ingénieurs en informatique (niveau Master) pour leur projet : améliorer une application type SETI@home sur Android, dont le backend est hébergé sur mon infrastructure. Ils m'écrivent et demandent un accès physique au backend, parce que « PuTTY c'est trop pénible ».
Comme c'est une machine virtuelle, sans installation de X, je leur explique que ça ne changera rien. Ils insistent pour avoir l'accès physique, pour la raison suivante, je cite leur e-mail:
« Une partie du client est écrite en langage C optimisé pour processeur ARM, et j'ai un PC Windows avec x86, donc je n'ai pas pu la compiler. [Collègue] m'a donné accès à [machine ARM] mais ce n'est pas une machine, juste un processeur, donc je peux seulement utiliser SSH pour me connecter et compiler le code. J'ai besoin d'un PC physique avec un processeur ARM où je puisse installer le SDK et le NDK Android, pour tester ensemble le code C et le code Android. »
Oui oui. PEBKAC.
Aujourd'hui, mon entreprise (encore elle !) a décidé de revenir en arrière sur son grand projet de remplacer notre parc de 100 machines sur Windows XP par des Macs. Une nouvelle possibilité très sérieusement envisagée est de nous fournir à la place… des tablettes Surface.
Sachant que notre progiciel vient accompagné d'environ une quarantaine d'applications annexes, que ledit progiciel n'a jamais voulu fonctionner sur autre chose qu'Internet Explorer 5, et que notre outil de travail est un combo PC / téléphone fixe VoIP relié au PC… Je vous laisse imaginer le carnage. PEBKAC.
Pendant une transition d'un bloc de code C/C++ utilisé principalement sous Windows (VS 2008 à 2012) vers Linux (Debian avec g++ 4.7.2), une petite perle dans une classe :
#ifdef __GNUG__
protected:
#else
public:
#endif
double* data;
Manque juste un commentaire
// embêter les utilisateurs de Linux, et se soulager sur les concepts objets
.
Alors qu'un accesseur était prévu plus bas. PEBKAC.
Au boulot, un collègue m'a fourni la petite application qu'il développe et qui est encore en test. Le mode de débogage est donc activé, et j'ai pour consigne de lui transmettre mes logs en cas de problème rencontré.
Environ trois jours après l'installation, et à l'issue de quelques minutes de tests effectifs, je repère un comportement anormal et décide de jeter un coup d'œil sur le fichier de log. L'OS ayant été fraîchement réinstallé, ledit fichier s'ouvre par défaut avec le bloc-notes Windows, qui m'affiche un beau message d'erreur concernant la taille du fichier et refuse de m'en afficher le contenu. Intriguée, je vérifie l'espace occupé par le fichier : je n'ai pas été déçue.
Garder la trace d'un maximum d'informations utiles, c'est très bien, mais stocker 2 Gio dans un fichier texte, pour trois jours d'activité logicielle quasi-inexistante… PEBKAC.
Mon responsable m'a demandé aujourd'hui s'il était possible d'avoir un système pour que ses e-mails s'impriment automatiquement à chaque fois qu'il en reçoit un.
J'ai répondu que bien entendu c'était possible, et que ça s'appelait un fax. PEBKAC.