Il y a de nombreuses années, mon père travaillait dans une grande agence internationale où l'on ne badinait pas avec la sécurité. C'était bien avant l'informatique de bureau telle que nous connaissons aujourd'hui (c'était même encore l'époque des dictaphones et des dactylos sur machine mécanique).
À la fin de chaque journée, les documents ayant un certain degré de confidentialité devaient être rapportés au bureau principal et être placés au coffre.
Mon père a donc ramené un document classifié (qui était en anglais). Comme il avait également la traduction française en sa possession pour relecture, il l'a déposée en même temps.
Le responsable a refusé de mettre la traduction au coffre, car la traduction "n'était pas considérée comme confidentielle d'après les informations en sa possession et n'avait donc rien a faire là". Aucune explication n'a pu lui faire entendre raison.
Il n'y avait pas d'informatique, quand même : PEBKAC.