Lors de la seconde semaine de ma première année d'étude en informatique, j'ai été amené à suivre mon tout premier cours Linux.

Ne connaissant que très peux de choses à ce moment là sur le manchot, j'écoutais extrêmement attentivement l'intervenant.
Aujourd'hui encore, je me souviens donc de cette phrase fabuleuse :

"Pour supprimer un dossier tapez la commande rm -rf ... (jusque là ça va)... /*."

Pour mon disque vidé, et cet intervenant peux crédible : PEBKAC.

À l'époque du modem, j'avais débranché le modem de l'ordinateur familial pour pouvoir me connecter avec dans le salon où je dormais faute de place.
Le lendemain, ma sœur de quatorze ans le récupère, mais vient plus tard se plaindre qu'elle n'a plus internet. Elle avait rebranché l'alim, mais ne s'était pas préoccupée de raccorder le câble USB qui traînait par terre.
Le pire : le jour suivant, elle réussit à brancher le modem correctement. Ma mère a presque crié au génie. PEBKAC

Ayant besoin du modèle 3D d'un équipement, je me rends sur le seul site proposant ce dernier : il s'agit d'une base de données de modèles administrée par une célèbre (et controversée) entreprise française qui produit, entre autres, des avions de chasse ayant pour nom un reflet dans le désert. Bien entendu, il est nécessaire de s'inscrire pour accéder aux modèles.

Après m'avoir demandé toutes les informations personnelles légalement exigibles et de très nombreuses redirections, il faut encore valider mon adresse e-mail au moyen d'un mail de vérification, que j'attends un certain temps.

Le mail de vérification n'arrivant pas, je décide d'utiliser le lien "Renvoyer un e-mail". Celui-ci me renvoie vers une page m'indiquant de recommencer la procédure d'inscription pour qu'un mail de vérification soit envoyé, et me donnant un lien vers la page d'inscription.

Trouvant cela étrange et inutilement compliqué pour renvoyer un simple mail, je reprend néanmoins mon inscription jusqu'au bouton "Valider". A ce moment, le système me renvoie en rouge : "Cette adresse est déjà utilisée". Bien entendu, puisque je suis déjà inscrit. J'essaie donc de me connecter, et je reçois un message d'erreur "Compte en attente de vérification"...

Pour le développeur de ce site web, dont le client est un gros acteur de l’aéronautique, civile et militaire, mais qui ne sait pas créer un formulaire pour envoyer automatiquement un mail... PEBKAC

On utilise un logiciel en SaaS dont le mot de passe expire régulièrement. A ce moment là, juste après avoir rentré son nom d'utilisateur et mot de passe, on nous prévient que le mot de passe a expiré et donc qu'il faut le changer. On a alors une page avec un champ pour l'ancien mot de passe, un autre en dessous pour le nouveau mot de passe puis un troisième champ pour confirmer le nouveau mot de passe, après tout ça on a un bouton pour valider le changement afin de se connecter au logiciel. Rien que du classique.

J'ai reçu un appel d'un utilisateur parce qu'il avait un message d'erreur lui disant que son ancien mot de passe n'était pas bon. Je lui explique qu'il faut qu'il remette d'abord l'ancien mot de passe puis deux fois le nouveau. Il réessaie en étant au téléphone avec moi puis rencontre à nouveau le problème. Je prend la main sur son poste pour qu'il me montre ce qu'il fait.
Il tape donc son ancien mot de passe, puis je l'entend appuyer sur une touche et le message apparaît. Au lieux de remplir tous les champs et de valider le formulaire, il appuis sur Entrée après avoir rentré son ancien mot de passe.

Je ne sais pas ce qui est le pire, qu'il m'appelle pour ça ou que ce soit le deuxième qui m'appelle pour ça.

PEBKAC

Un oncle qui m'explique ce qu'il a fait quand son ordinateur est tombé en panne :
"Et tu sais, comme tu m'as dit, je suis allé sur la page blanche avec le petit rectangle qui cliquète.
- Le quoi ?"

A tous ceux qui auront reconnu qu'il parlait de Google... PEBKAC.

Aujourd'hui dans l'entreprise où je suis en stage nous changeons d'ERP et l’éditeur de la nouvelle solution nous l'installe intégralement base de données comprise. Mon tuteur qui est le responsable informatique et qui aime bien fouiner un peu, regarde le contenu du répertoire d'installation et y trouve un fichier .txt figurant en clair le login et mot de passe de la base de données. Ceci est un... PEBKAC

1998 : spéciale dédicace nostalgique. Je suis au siège, 92, de cette jeune société de télécom au nombre carré. La filiale est au centre de Paris.

Jeune technicien, je me débats avec mes serveurs et mes 60 utilisateurs. L'assistante du Directeur de notre filiale Télécom Italia, bras droit du PDG, m'appelle d'urgence : plus d'image ! Un dossier à présenter dans un meeting dans deux heures. Impossible de terminer le boulot, c'est une affaire de vie ou de mort (ma propre mort, si je ne viens pas de suite).

Je lui fais vérifier au téléphone les branchements, les boutons, les voyants… Le câble d'alimentation ne s'est pas défait, l'ordinateur tourne-t-il toujours, etc. ? Oui oui, jeune homme, à mon âge je sais quand même faire ces vérifications ! Bon, j'arrive. Je traverse Paris à pied et en métro.

Je débarque, passe la tête face à l'écran, appuie sur le bouton en bas, l'image apparaît.
« Ah, je ne savais pas qu'il y avait un bouton sur l'écran, je cherchais sur l'ordinateur ! ».
Je m'écrase, je tiens à ma place… PEBKAC.

L'un de mes clients, gestionnaire d'un centre d'hébergement, prépare la prochaine saison depuis plusieurs mois. Vous imaginez le nombre de choses à prévoir : les personnels, les achats, les réparations, les intervenants, le budget, le marketing… Des devis, des prévisionnels, des *doc, des *.ppt, des *.xls… etc.

Il a un PC fixe au bureau, un portable, un NAS. Il travaille depuis des mois sur une seule pauvre clé USB. Zéro sauvegarde. Zéro version sur aucun des 2 ordinateurs. Le NAS ne sert qu'à réchauffer le placard.

Que croyez vous qu'il advint ?

Pour ce pauvre gestionnaire qui commence l'année avec un joli budget à 1000€ chez un spécialiste de la récupération de données : PEBKAC.