La nouvelle imprimante multi-fonctions a un problème de bourrage papier. Visiblement, l'opération consistant à lire l'écran et retirer la feuille incriminée est trop compliquée. Aussi, on fait alors appel à un spécialiste ès-imprimante.
Curieusement, l'impression suivante bloque elle aussi. En consultant l'historique, il s'avère que le logiciel génère automatiquement un format "lettre", qui bloque l'impression.
Réflexe basique d'utilisateurs basiques : ils ont lancé une dizaine d'impressions avant de m'appeler (en accusant l'imprimante, bien évidemment). PEBKAC.

En plein rush pour préparer les documents de la prochaine saison (la PAO, c'est toujours pour la veille) la responsable des caisses me prévient qu'il y a "un paquets de câbles qui traînent", et qu'il faut que "l'informatique se décide à les virer" pour qu'elle puisse enfin bosser normalement.

Un peu surpris, je vais vérifier les câbles en question, on ne sait jamais.
En fait de câbles, il s'agit en réalité des guirlandes lumineuses rangées en vrac. PEBKAC.

Je ne comprenais pas pourquoi le logiciel de caisse "perdait" régulièrement la connexion avec l'imprimante de tickets. Le driver USB avait pourtant bien été installé, le port Com paramétré... C'est en intervenant un week-end que j'ai vu un périphérique non prévu : un smartphone branché sur le port en question, le câble rebranché au hasard. L'intéressé m'a lancé : "Bah quoi, il faut bien que je recharge mon téléphone, non ?...".
Effectivement, c'est un choix. PEBKAC.

Après un bon repas, rien de plus agréable qu'un appel pour une panne de réseau. Je demande à l'utilisatrice si elle a accès à Internet : non. Bien, a-t-elle accès au dossier réseau : non plus.
Bon, on va chercher ailleurs : est-ce que les câbles sont branchés ? Oui. Comme le matin elle avait réorganisé son poste de travail (plus "feng-shui") je lui demande si elle a rebranché tous les câbles correctement. Non : elle a rebranché un peu au hasard.
OK, donc le fil vert (Ethernet) est sur le bouton rouge (téléphone). PEBKAC.

Aujourd'hui je reçois une plainte de la direction : un ordinateur de caisse ne fonctionne pas. Je suis assez surpris, puisque j'y ai passé une matinée et qu'à mon départ le poste fonctionnait correctement. Doublement surpris, puisque personne ne m'avait signalé ce problème depuis mon passage.

Nettement moins surpris lorsqu'on m'a indiqué que le caissier n'était pas repassé sur le poste depuis, et qu'il avait jugé plus utile de se plaindre sans vérifier si le problème persistait.

Note pour plus tard : ne travailler QUE si quelqu'un est là pour vous voir. Même pour changer une souris. PEBKAC.

Un utilisateur m'appelle (ou plutôt, me fait appeler) en panique : il n'arrive pas à envoyer ni recevoir de messages sous Outlook. Je me déplace, je fais un test qui se révèle positif.
Premier point : il n'arrive pas à envoyer de message... depuis Gmail (non ouvert, évidemment). Je lui montre la procédure, et lui explique que dans son Outlook, devant chaque dossier - qu'il a exigé qu'on lui crée - avec une règle de tri, le nombre entre parenthèse indiquait le nombre de messages non lus.
J'en ai profité pour lui mettre un dossier de recherche intitulé "Messages non lus". Il a de quoi s'occuper pour la journée. PEBKAC.

Comme cet utilisateur venait d'arriver "par surprise", je n'ai pas encore eu le temps de lui configurer son client de messagerie, uniquement ses identifiants que je lui transmets, en lui indiquant l'adresse et la "procédure" pour se connecter au Webmail, qu'il peut toujours utiliser d'ici à ce que je passe.

Deux jours plus tard, il ne l'a toujours pas ouvert, prétextant : "C'est trop compliqué, j'y comprends rien à tes trucs informatiques !".
Donc Hotmail, Yahoo ça ne pose pas de problème, mais dès qu'on appelle ça un Webmail il faut un BTS informatique ou une maîtrise d'ingénieur réseaux... PEBKAC.

Suite à une coupure de connexion Internet (routeur défectueux), cet utilisateur a décidé d'utiliser son iPhone comme modem avec son ordinateur portable.
Un fois le routeur changé, le travail reprend et, lassé par le faible taux de transfert, il revient vers moi en panique, incapable de retrouver le réseau : "J'ai touché un truc, je ne sais plus quoi, j'ai fermé la fenêtre... Tu sais, j'y connais rien en informatique !". Il a quand même été désactiver la carte Ethernet.
J'hésite entre : "Quand on ne sait pas, on ne fait pas", et : "La prochaine fois, touche à ton...". PEBKAC.

"Tu peux venir, j'ai un bug !", s'écrie une utilisatrice en entrant dans mon bureau. D'après elle, le progiciel ne fonctionne pas alors qu'elle a tout vérifié. Je lui demande si elle a bien une connexion Internet, elle répond : "Bah oui : j'ai mes e-mails... Ah mais je n'en ai pas reçu aujourd'hui, tu crois que c'est lié ?...".

On vérifie, pas de connexion comme je m'y attendais. Les câbles sont branchés... mais j'aperçois un petit tas informe dans un coin. En déplaçant un meuble "délicatement", elle avait arraché tout ce qui était sur le chemin, dont l'alimentation du switch. Problème résolu.
"Et pour les e-mails, tu as regardé ?". PEBKAC.